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Grand témoignage

Dr. Noel K. Tshiani M. : Un libéral soucieux de justice sociale

En réalité, Noël K. Tshiani est un homme nouveau, par ses ambitions et sa doctrine politiques, mais il se révèle un naturel, un traditionnel et un fidèle partenaire du peuple congolais, par ses habitudes culturelles, son engagement social, ses réflexions, ses productions, ses options économiques et sa discipline dans la gestion des finances multimilliardaires et multinationales dont la RD Congo, d'une manière ou d'une autre, a longtemps tiré profit, notamment en période de basse conjoncture

Depuis sa rencontre avec Dr. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, à Bruxelles au début de ce mois d’Avril 2015, nombreux ont les yeux désormais tournés vers le Dr. Noel K. Tshiani Muadiamvita. Tous ses écrits et gestes sont analysés à la loupe. Le désormais candidat sérieux pour la présidentielle de 2016  ne cesse d’impressionner et de séduire dans  la communauté congolaise et la communauté internationale. Technocrate incontesté et confirmé, Dr. Noël Tshiani est soudainement entré de façon remarquable dans les eaux profondes de la politique congolaise. Plusieurs sont ceux qui veulent savoir un peu plus sur cet homme nouveau aux allures d’un banquier d’investissement sans passé politique en RD Congo. Un homme nouveau et différent des politiciens traditionnels congolais. En réalité, Noël K. Tshiani est un homme nouveau, par ses ambitions et sa doctrine politiques, mais il se révèle fondamentalement un ancien, un traditionnel et un fidèle partenaire du peuple congolais, par ses habitudes culturelles, son engagement social, ses réflexions, ses productions, ses options économiques et sa discipline dans la gestion des finances multimilliardaires et multinationales dont la RD Congo a longtemps tiré profit, notamment en période de basse conjoncture.

Haut Fonctionnaire International, Economiste Financier

Dr. Noël K. Tshiani M. est un haut fonctionnaire international travaillant pour la Banque mondiale à Washington depuis 1992. Depuis deux décennies, il a occupé plusieurs fonctions à la Banque mondiale, dont les plus récentes sont celles de Chef de mission en charge du secteur financier et privé, et de Représentant Résident de la Banque mondiale en Afrique. Dans cette capacité, il est reconnu pour avoir restructuré avec succès les banques centrales, les systèmes financiers et les monnaies et d’avoir contribué au développement et à la croissance des économies de différents pays tant en Afrique qu’en Europe de l’Est. Avant de rejoindre la Banque mondiale, Dr. Noël K. Tshiani a travaillé pendant dix ans pour trois banques américaines (Citibank NA; Republic National Bank de New York ; et JP Morgan Chase, New York).  Cette expérience était le prolongement d’un stage professionnel à la Banque Nationale de Paris en France.

En tant qu’Expert, Dr. Noël K. Tshiani avait co-présidé en 1997, à Kinshasa, la Commission de Réforme Monétaire qui avait conçu le Franc congolais en remplacement du Zaïre-monnaie.

Son cursus universitaire comprend une formation de Manager au Graduate Business School à Harvard University à Boston ; un doctorat en sciences économiques avec spécialisation en banques et finances de l'Université de Paris IX Dauphine; un M.B.A en banques et marchés financiers d'Adelphi University à New-York ; un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en gestion financière et fiscalité de l’Université de Grenoble ; un Diplôme de Troisième Cycle de l’Institut Supérieur de Gestion à Paris; et une Maîtrise en économie de l'Université de Liège.

Les politiques de stabilisation macro-économique à court terme, bien qu’importantes et essentielles, ont montré leurs limites et n’ont pas produit un grand impact sur le vécu quotidien de la population

Dr. Noël K. Tshiani est l’auteur de plusieurs livres parmi lesquels : (1) La Bataille pour une monnaie nationale crédible (De Boeck, Bruxelles, Décembre 2012) ; (2) Vision pour une monnaie forte (L’Harmattan, Paris, 2008) ; (3) Building Crédible Central Banks (Hampshire-UK, 2009) ; (4) Aux grands maux les grands remèdes (sous presse) ; et (5) La Force du Changement : Bâtir un pays plus beau qu’avant (sous presse).

Une autre vision pour la RD Congo : une démarche socio-politique arc-en-ciel

A la lecture de ses écrits, l’on se fait vite une idée sur la pensée et la vision de l’homme. En voyant sa démarche, il n’y a pas de doute sur sa volonté de rassembler les gens autour d’un objectif commun pour le développement de la RD Congo. Dans sa démarche socio-politique arc-en-ciel, l’homme rencontre tout le monde : la majorité présidentielle au pouvoir, l’opposition et la société civile. Au fait son nouveau livre (la Force du Changement) constitue in fine un appel au rassemblement populaire (toutes tendances politiques confondues) pour le sursaut national et le développement durable de la RD Congo.

Le livre fait un diagnostic de la situation du pays secteur par secteur et finit par une proposition d’une véritable vision de développement du pays, une sorte de projet de société à court, moyen et long terme. Malgré les efforts entrepris par les gouvernements et régimes politiques successifs, la République Démocratique du Congo traverse, depuis son accession à la souveraineté internationale le 30 Juin 1960, une situation chaotique caractérisée par le manque de démocratie, le non-respect des libertés fondamentales,  l'insécurité généralisée, le chômage de plus de 80 pour cent de sa population active, la mauvaise gouvernance, la corruption, la gabegie financière, l'utilisation inefficiente des ressources naturelles, un environnement des affaires exécrable, la fuite des cerveaux, la perte continue du pouvoir d'achat par la population et la pauvreté de la grande majorité du peuple face à une minorité des riches. Il n'existe pas de classe moyenne dans le pays. L'économie est extravertie et tout est fait pour l'étranger en laissant les nationaux sans grandes opportunités. Les politiques de stabilisation macro-économique à court terme, bien qu’importantes et essentielles, ont montré leurs limites et n’ont pas produit un grand impact sur le vécu quotidien de la population. 

La corruption qui gangrène les services publics en RD Congo est, d’après lui, l’un des fléaux fondamentaux de la République qui symbolisent la mauvaise gouvernance généralisée dans un contexte où la justice ne garantit guère le fonctionnement d’un Etat de droit digne de ce nom. Pour faire la différence, le combat contre la corruption ne peut être mené de façon crédible  que par des personnes non corrompues elles-mêmes. Une approche parcellaire et sélective n’est ni crédible ni responsable.

La conviction de Dr. Noel K. Tshiani de la nécessité d’un coup de balai national est soutenue par la découverte en août 2013, par l’Africa Progress Panel (APP), organisation présidée par l’ex-président Sud-Africain Thabo Mbeki, d’importantes fuites des recettes dans le secteur minier congolais. Selon ce Panel, 85% des minerais extraits du Congo échappent aux autorités fiscales. En plus, il n’est un secret pour personne que l’indice annuel de corruption publié par certaines institutions telles que Maplecroft Corruption Risk et Transparency international classe la RD Congo parmi les pays les plus corrompus au monde. La déclaration de l’ancien Président Sud-africain sur la perte des revenus miniers soulève la question de la pertinence de notre budget national et de la qualité des comptes publics. Pour Dr. Noel K. Tshiani, une telle affirmation est lourde de conséquences et soulève la question fondamentale de la gouvernance économique du pays. Les efforts des gouvernants ne devraient-ils donc pas se concentrer sur la meilleure manière de ramener ces revenus perdus dans le compte général du trésor, et donc dans le budget national ? En le faisant, la RD Congo se doterait d’un budget national d’au moins 72 milliards de dollars américains, de loin supérieur aux misérables 9 milliards actuels. Un tel budget suffirait à amorcer un véritable programme de reconstruction économique et permettrait de rebâtir l’administration publique, de reformer les forces de l’ordre et de reconstruire les infrastructures de base telles que les écoles, les hôpitaux, les routes, les systèmes électriques, et donc de mettre en place les fondamentaux d’un développement économique et social responsable et durable.

Dans l’usage de ce balai national rénovateur, il faut à tout prix éviter des vengeances ou de chasse aux sorciers qui ne peuvent être que destructrices pour la stabilité à long terme du pays

Pour améliorer la gouvernance générale du pays, la RD Congo a besoin d’un coup de balai national qui doit  passer par toutes les institutions de la république dans un élan juste et impartial de force de changement. Dans l’usage de ce balai national rénovateur, il faut à tout prix éviter des vengeances ou de chasse aux sorciers qui ne peuvent être que destructrices pour la stabilité à long terme du pays.  La gestion du pays doit être faite de façon inclusive et non exclusive. Les gens doivent se parler et non se retrancher dans des camps d’hostilité. Les divisions internes affaiblissent le pays sur le plan international. Il faut remettre les congolais ensemble et non les diviser.Dans l’usage de ce balai national rénovateur, il faut à tout prix éviter des vengeances ou de chasse aux sorciers qui ne peuvent être que destructrices pour la stabilité à long terme du pays

Un libéral soucieux de justice sociale

A la lecture de ses livres et en scrutant ses nombreuses interventions, apparaissent des idées forces qui caractérisent Noel K. Tshiani. Des idées exprimées sans emphase, mais avec simplicité. Au nombre de celles-ci, figure son attachement au libéralisme. Il s’agit d’un libéralisme qui ne se réduit pas à la recherche effrénée du profit, mais plutôt qui renvoie à des valeurs telles que la liberté individuelle, la liberté d’entreprendre, la liberté de choix, la reconnaissance de la propriété privée et le respect de l’être humain.

Dr. Noel Tshiani soutient la thèse selon laquelle le développement social est la finalité de toute bonne politique économique

Mais, s’il s’affiche libéral sans complexe, il refuse tout dogmatisme. Il prône un libéralisme plutôt tourné vers la justice sociale. Cette exigence de solidarité qu’il considère comme essentielle a inspiré les politiques d’ajustement structurel des institutions de Bretton Woods pendant qu’il est fonctionnaire international dans ces institutions. Ce souci de justice a également présidé à l’élaboration des mesures d’accompagnement qu’il a souvent conseillées aux Gouvernements en Afrique, en Europe et en Amérique latine et dans les Caraïbes tout au long de sa carrière professionnelle dans les banques commerciales New-Yorkaises et dans  les institutions internationales. Le même souci est au cœur de toutes les contributions qu’il a faites sur la réduction de la pauvreté et l’allègement de la dette des pays pauvres. A cet égard, Dr. Noel Tshiani soutient la thèse selon laquelle le développement social est la finalité de toute bonne politique économique.

 Les conditions du développement social sont selon Dr Noel K. Tshiani : une bonne politique économique, la mise en place d’institutions démocratiques et la participation des citoyens.

  • Par bonne politique économique, il entend une politique budgétaire saine, une politique monétaire prudente et des taux de change appropriés. Il est l’un des chantres de la bonne gouvernance, de la transparence et de la lutte contre la fraude et la corruption qu’il qualifie d’actes anti- développement.
  • En matière de développement économique, il se prononce pour une concentration de l’Etat sur ses tâches essentielles : la santé, l’éducation et la formation, le développement des infrastructures, la sécurité des biens et des personnes et ce, de manière à ce que son rôle consiste essentiellement à créer les conditions d’un développement du secteur privé considéré comme le moteur de la croissance. Mais il estime aussi qu’un pays comme la RD Congo a besoin de recréer un Etat moderne efficace et fonctionnel avec des services appropriés tels que l’armée et la police de pointe et modernes, l’administration publique de qualité et une justice juste et fonctionnelle et la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat.

Dans ses réflexions, Dr Noel K. Tshiani M affirme que le développement économique n’est possible que si les institutions sont démocratiques et ne sont dépendantes d’un seul homme et d’un seul parti politique. Ce qui implique le respect des droits de l’homme et des libertés publiques, l’existence d’une justice crédible garantissant les intérêts des investisseurs et d’une véritable société civile.  Il pense que la RD Congo a besoin d’être un pays inclusif ou tous les citoyens jouissent de tous les droits quel que soit leur appartenance provinciale ou tribale. Pour maintenir la paix sociale, il pense que la mise en place d’une caisse de péréquation est une priorité car c’est la seule pouvant permettre le développement harmonieux et équilibré de toutes les provinces et éviter de créer un développement à double vitesse avec les provinces nanties avançant plus rapidement que les autres. Il croit aussi que la RD Congo  doit s’impliquer davantage dans des programmes d’intégration régionale permettant de travailler avec les autres pays de la sous-région sur des questions d’intérêt commun dans un monde devenu un village planétaire.

 


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