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Grand témoignage

Ruptures politiques en RD Congo: entre émotions et raisons

 

Lorsqu’en 1982, l’opposition interne, sous la houlette du père de l’opposition politique RD Congolaise, Étienne Tshisekedi wa Mulumba et les 12 autres parlementaires, fait entendre sa voix, le pouvoir de Kinshasa est quelque peu ébranlé, n’ayant certainement pas prévu ce coup dur. Les raisons profondes de cette volte-face restent méconnues à ce jour, mais certains analystes soupçonnent que Mobutu n’aurait pas tenu sa promesse d’alternance au pouvoir, entre autres

Depuis le coup d’État du 24 novembre 1965, lorsque le Haut Commandement militaire proclamait la prise du pouvoir sous la direction de celui qui deviendra plus tard, le seul et unique Maréchal du pays, Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga (le nom kilométrique aurait peut-être justifié sa longévité de 32 ans au pouvoir à Kinshasa), la République démocratique du Congo peine à se relever de son bourbier, contrairement à plusieurs pays d’Afrique comme le Sénégal et le Ghana. En effet, les années 1965-1980 ont été caractérisées par une paix de façade qui aurait tout de même permis au pays de relancer sa machine économique et s’imposer comme un géant au cœur de l’Afrique. Lorsqu’en 1982, l’opposition interne, sous la houlette du père de l’opposition politique RD Congolaise, Étienne Tshisekedi wa Mulumba et les 12 autres parlementaires, fait entendre sa voix, le pouvoir de Kinshasa est quelque peu ébranlé, n’ayant certainement pas prévu ce coup dur. Les raisons profondes de cette volte-face restent méconnues à ce jour, mais certains analystes soupçonnent que Mobutu n’aurait pas tenu sa promesse d’alternance au pouvoir, entre autres. Déçu ou mieux trahi, Étienne Tshisekedi n’aura pas finalement réussi à capitaliser sa popularité interne et restera, malgré quelques retours au pouvoir écourtés suite aux distensions ave le guide de la révolution zaïroise,  dans l’opposition jusqu’au départ du feu Maréchal Mobutu le 17 mai 1997. Il a poursuivi son opposition avec les Kabila mais malheureusement tous les indices semblent indiquer qu’il ne réussira pas son rêve, c’est-à-dire « diriger le géant de l’Afrique centrale » : le sphinx de Limete est constamment  rongé par l’âge et l’état de santé.

Puis est venu le moment des premières élections démocratiques de 2006. En prélude, Vital Kamerhe lance sa provocation au peuple RD Congolais « Pourquoi j’ai choisi Kabila ?» Comme dans les secrets des dieux, Kamerhe est le seul qui puisse expliquer aujourd’hui, non sans pincement au cœur, les raisons profondes qui ont milité pour cette déclaration tendancieuse

Lorsque Kabila père meurt assassiné dans son bureau de travail en 2001, il laisse derrière lui un pays déchiré par des guerres successives et des rébellions. Il est alors remplacé par son fils « Joseph Kabila » en janvier 2001. Quand celui-ci prête serment le 26 janvier 2001, il est entouré de grosses légumes kabilistes parmi lesquelles se trouve Vital Kamerhe. La situation politique est très tumultueuse : Rébellions à l’Équateur, dans la Province Orientale, et au Nord-Kivu, Négociations de Sun City, puis direction politique selon la formule 1 + 4, du jamais vu dans l’histoire politique des pays du monde. Puis est venu le moment des premières élections démocratiques de 2006. En prélude, Vital Kamerhe lance sa provocation au peuple RD Congolais « Pourquoi j’ai choisi Kabila ?» Comme dans les secrets des dieux, Kamerhe est le seul qui puisse expliquer aujourd’hui, non sans pincement au cœur, les raisons profondes qui ont milité pour cette déclaration tendancieuse. Aux termes de ces élections fort controversées, Joseph Kabila est plébiscité « le garant des élections de 2006 » à l’issue desquelles Vital Kamerhe va bénéficier de la « Présidence de l’Assemblée Nationale » jusqu’en mars 2009 lorsqu’il s’oppose, du moins officiellement, à la décision de Joseph Kabila d’autoriser, sans l’aval de l’assemblée nationale et du sénat en violation de la Constitution, les troupes rwandaises à venir traquer des Interahamwe au Nord-Kivu sous prétexte qu’ils constituent une menace permanente pour la sécurité du Rwanda. Émotions ou Raisons?

il est temps que le peuple RD Congolais ouvre l’œil, et le bon. Car le problème qui se pose actuellement en République Démocratique du Congo n’est pas un problème d’homme « Avec ou sans Joseph Kabila » mais c’est plutôt tout le «système politique RD Congolais » qu’il faut repenser et redynamiser de l’intérieur comme de l’extérieur

Aujourd’hui, Vital Kamerhe est devenu presqu’un incontournable pour l’opposition RD congolaise et l’opinion publique Congolaise, animant conférences à Paris, Bruxelles, Washington, Montréal, Ottawa, Toronto. L’homme a un carnet d’adresses bien fourni, même si cet acteur politique est incapable de répondre sans émotions pourquoi il se dédie de sa confession originale « Pourquoi j’ai choisi Kabila? » Serait-ce une opposition d’émotions comme son grand-frère Tshisekedi, ou c’est bien une opposition de la raison? Dans un cas comme dans l’autre, il reste beaucoup des « non-dits ». Peut-on se réveiller un bon matin et renier ses convictions originales et épouser de nouvelles convictions tout aussi fortes que les premières? Répondre à cette question par l’affirmative, c’est accepter qu’une tortue peut marcher aussi vite qu’un lièvre.

S’il n’est pas facile de bâtir le capital « conviction » pour un être humain, il est tout aussi difficile de croire en l’opposition de la raison que mènerait Vital Kamerhe. En cette période transitoire où le pouvoir de Kinshasa se trouve dans le collimateur des diplomaties occidentales pour le respect inconditionnel de la Constitution, et la tenue dans le délai, des élections présidentielles, législatives, sénatoriales, et provinciales, il est temps que le peuple RD Congolais ouvre l’œil, et le bon. Car le problème qui se pose actuellement en République Démocratique du Congo n’est pas un problème d’homme « Avec ou sans Joseph Kabila » mais c’est plutôt tout le «système politique RD Congolais » qu’il faut repenser et redynamiser de l’intérieur comme de l’extérieur. Il est question dans le choix draconien que devrait effectuer le peuple RD Congolais, de se focaliser sur les valeurs républicaines dans le respect tous azimuts de la politique intérieure avec un accent particulier sur ses partenaires traditionnels. Il n’est pas possible d’opérer en vase clos en plein 21ème siècle. Une nouvelle classe politique, dynamique et orientée vers les résultats devra voir le jour dans ce pays. Dans une édition antérieure, « Cent Tambours Mille Trompettes » rappelait aux RDCongolais qu’ « on ne peut pas répéter les mêmes recettes à longueur des années et espérer des résultats différents ». Kamerhe fait partie de la classe politique qui a conduit la RD Congo là où elle se trouve présentement sur le plan politique, économique, social et culturel. A-t-il une recette magique à proposer au peuple RD Congolais maintenant? L’avenir nous le dira. Mais le peuple RDCongolais, qui vient de prouver les 19, 20, 21, et 22 Janvier 2015 qu’il est capable de lire entre les lignes les trahisons concoctées par les différents acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition dont Kamerhe, doit rester vigilant pour se donner définitivement une chance d’aspirer à un meilleur bien-être en se débarrassant de ces vampires politiques.


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