Plus qu’à la fin de l’année 2018, des millions de Congolais sont frappés par diverses maladies et épidémies, la faim, la sous-alimentation, la malnutrition, le chômage, les inondations, les érosions et autres catastrophes environnementales résultant de la mauvaise gestion du pays
La situation politique, économique et sociale de la République démocratique du Congo (RD Congo) s’est dramatiquement détériorée ces derniers mois sous la présidence de Félix Tshisekedi, appuyé par sa plateforme politique « Union Sacrée ». Plus qu’à la fin de l’année 2018, des millions de Congolais sont frappés par diverses maladies et épidémies, la faim, la sous-alimentation, la malnutrition, le chômage, les inondations, les érosions et autres catastrophes environnementales résultant de la mauvaise gestion du pays.
Illisibilité, invisibilité et précarité de l'avenir de la jeunesse dont la majorité a quasiment oublié le merveilleux rêve de se marier, d’engendrer une progéniture et de constituer de façon responsable et autonome une famille dans sa propre maison
Tenant la seule pagaie lors de la navigation, Félix Tshisekedi a visiblement perdu le contrôle de sa barque, à cause d'une série d'options et d'actes politiques caractérisée par la perte dramatique de repères éthiques, la prédation, la dilapidation et le détournement érigés en mode de gouvernance. À cela, il faut ajouter la fraude dans les pratiques parlementaires, l’interprétation erronée et partisane des dispositions constitutionnelles et des textes règlementaires de l’appareil judiciaire. Ce dernier étant privatisé et instrumentalisé, notamment en faveur de l’Union sacrée constituée principalement et majoritairement par des criminels politiques, économiques et de guerre bien étiquettés et documentés: des Mobutistes et Kabilistes, tenus raisonnablement et hautement responsables de la misère noire et de la pauvreté extrême des populations congolaises par l’UDPS de Félix Tshisekedi. Pourtant, rien n’a changé dans le temps et dans les faits sociopolitiques : illisibilité, invisibilité et précarité de l'avenir de la jeunesse dont la majorité a quasiment oublié le merveilleux rêve de se marier, d’engendrer une progéniture et de constituer de façon responsable et autonome une famille dans sa propre maison. La jeunesse congolaise est, à ce jour, hautement fanatisée, embrigadée, entraînée et maintenue dans l’obscurantisme par une classe politique sans idéal, cupide, égoïste, démagogue, inconstante et incohérente. Quoi de plus normal de caricaturer le président de la RD Congo. Fatshi-béton, Fatshi-bidon, Fatshi-brouillon, Fatshi-moellon, Fatshi-laiton, Fatshi-pilon, Fatshi-veston, Fatshi-guidon, Fatshi-jeton, Fatshi-talon, Fatshi-wagon, Fatshi-bouillon : autant des surnoms populaires - attribués au magistrat suprême - en opposition sur la place publique à Kinshasa et à l'intérieur du pays. Une image fantasmagorique des populations à la fois déboussolées, désabusées, abruties, chosifiées… et dans l’attente vaine du retour d’un messie, d'un libérateur ou de la tombée d’une manne céleste pour leur salut.
Curieusement, tout se fait et se mesure aujourd’hui en référence aux égarements, à la gestion calamiteuse et aux crimes odieux perpétrés par Joseph Kabila
Plus loin du leitmotiv de distraction quotidienne "État de droit", la RD Congo est ainsi un "État minimal", placé sous un système politique caractérisé par le populisme vide, l’imbécilité collective – selon l’affirmation du professeur Kâ Mana -la pratique officiellement autorisée et courante du moindre mal. Curieusement, tout se fait et se mesure aujourd’hui en référence aux égarements, à la gestion calamiteuse et aux crimes odieux perpétrés par Joseph Kabila. Celui-ci a été, publiquement pendant deux ans, partenaire exclusif de Félix Tshisekedi dans l’acte antidémocratique crachant sur la volonté du peuple congolais et privilégiant un arrangement politique contre-nature et antirépublicain...une alliance politique génétiquement et durablement stérile à tous les niveaux institutionnels. Cependant, une alliance rentable pour les deux dealers et leurs acolytes se garantissant mutuellement des émoluments et des traitements mensuels d'au moins six chiffres et libellés en dollar américain. Vive la prédation! Vive la démagogie!
Les révélations, les découvertes et la multiplication de compromettantes et illégales opérations bancaires en rétro-commissions ou dans la mise en œuvre de projets, programmes et actions du gouvernement congolais dont des structures extra-traditionnelles, non institutionnelles et budgétivores relevant de la présidence de la République, notamment le Comité national des IXèmes Jeux de la Francophonie (CNJF) et l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC)
À travers ce dossier, CTMT abordera tour à tour et sans complaisance les sujets suivants: (1) la constitution et la capitalisation par Félix Tshisekedi d’une base politique corrompue et avariée résultant des élections frauduleuses du 30 décembre 2018; (2) la gestion populiste, tapageuse, impressionniste, hasardeuse et prestidigitatrice des affaires publiques (dont la crise sanitaire à la Covid-19) coiffée par la prédation, de monstrueux dépassements budgétaires et à répétition par l’institution « président de la République » ; (3) l’hyper-interventionnisme des armées étrangères en relations bilatérales et multilatérales marqué par l’improvisation, la non-planification, l’incohérence, le manque de coordination des opérations militaires dans les zones occupées et instables où les militaires congolais sont de loin sous-payés et clochardisés par rapport aux militaires étrangers; (4) l’épuration sociopolitique contre les congolais opposés ou réservés vis-à-vis de la plateforme politique « Union sacrée »; (5) la justice populiste, sélective et fantaisiste débouchant entre autres sur des règlements de compte personnels, des libérations injustifiables, des abandons de poursuites inexpliquées, - sans oublier le traitement de faveur et spécial du prisonnier Vital Kamerhe contrairement aux dispositions réglementaires relatives à l’organisation et au fonctionnement des services pénitentiaires en RD Congo (pourtant Vital Kamerhe est, pas moins que les autres prisonniers, condamné à 20 ans de prison pour détournement des deniers publics) -; (6) l’exemption judiciaire du président Félix Tshisekedi, cité plus d’une fois en responsable managérial dans la phase de conception, dans les opérations de mise en œuvre et de gestion des fonds alloués au programme de 100 jours; (7) les révélations, les découvertes et la multiplication de compromettantes et illégales opérations bancaires en rétro-commissions ou dans la mise en œuvre de projets, programmes et actions du gouvernement congolais dont les structures extra-traditionnelles, non institutionnelles et budgétivores relevant de la présidence de la République, notamment le Comité national des IXèmes jeux de la Francophonie (CNJF) et l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC); (8) l’improvisation et la transformation du Ministère de Postes Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et communication (PT-NTIC) en une nouvelle brigade douanière de la république contre la contrefaçon sous prétexte de rendre optimal les actions du gouvernement par le Registre d’Appareils Mobiles (RAM); (9) l’infiltration et la prise en otage des institutions et services publics du pays par des personnes opportunistes, jouisseuses, incompétentes et inexpérimentées provenant majoritairement de la diaspora aventureuse, du moment où la crise socioéconomique s'intensifie de façon exponentielle et les problèmes du pays deviennent de plus en plus nombreux et complexes et (10) les stratégies à mettre en place, afin que tous les mauvais gestionnaires de la RD Congo soient tôt ou tard rattrapés et traduits devant la justice traditionnelle ou populaire, en RD Congo ou à l’Étranger.
À suivre…