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Grand témoignage

Pourquoi Donald Trump n’a jamais reçu en audience Félix Tshisekedi, lors de ses deux visites aux États-Unis d’Amérique?

En moins de 4 ans, sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis se sont retirés tour à tour de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en juillet 2020, de l’Unesco (en jumelage avec Israël) en octobre 2018, du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU en juin 2018, de l’accord sur le nucléaire iranien en mai 2018, de l’accord de Paris sur le climat en novembre 2019, du traité Ciel ouvert sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en mai 2020. Ce traité permet de vérifier les mouvements militaires les mesures de limitations des armements des pays signataires. Donald Trump avait accusé la Russie d’avoir voilé ce traité

Travailleur, courageux, discipliné et audacieux, imprévisible aussi, Donald Trump restera un personnage politique controversé, polémique et exceptionnel de l’histoire du monde, en général, et des États-Unis, en particulier.

Moins populaire, la cérémonie d’investiture de Donald Trump avait attiré environ 250.000 personnes, soit un niveau inférieur aux précédentes depuis celle de Bill Clinton en 1997, et en particulier à celle de Barack Obama : 1.800.000 en 2009 et 1.000.000 en 2013.

En moins de 4 ans, sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis se sont retirés tour à tour de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en juillet 2020, de l’Unesco (en jumelage avec Israël) en octobre 2018, du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU en juin 2018, de l’accord sur le nucléaire iranien en mai 2018, de l’accord de Paris sur le climat en novembre 2019, du traité Ciel ouvert sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en mai 2020. Ce traité permet de vérifier les mouvements militaires les mesures de limitations des armements des pays signataires. Donald Trump avait accusé la Russie d’avoir voilé ce traité. Deux rencontres internationales de l’histoire des relations américano-asiatiques : juin 2018, poignée de mains historique entre le président américain et le jeune président de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, à Singapour. Fin février 2020, les États-Unis et les talibans ont signé un accord historique à Doha (Qatar), qui ouvre la voie à un retrait total des troupes américaines après 18 ans de guerre et à des négociations de paix inédites interafghanes.

Sous Donald Trump se conformant à son slogan « America First », en français, « L’Amérique, d’abord », l’Afrique est presque redevenue un angle mort de la politique étrangère des États-Unis d’Amérique sauf dans le domaine militaire et géopolitique stratégique

Toutes ces décisions et rencontres à haute portée politique, diplomatique et socioéconomiques ont aussi été publiées au moyen de twits dont plus de 2500 y compris les messages originaux et les retweets, distillés depuis le 20 janvier 2017.

Sous Donald Trump se conformant à son slogan « America First », en français, « L’Amérique, d’abord », l’Afrique est presque redevenue un angle mort de la politique étrangère des États-Unis d’Amérique sauf dans le domaine militaire et géopolitique stratégique : les dépenses militaires ont accrue après l’investiture de Donald Trump. Le Budget 2017 de Barack Obama était de 605 milliards $US pendant le budget final de Donald Trump  voté en 2021 s’élève à 740 milliards $US

Pourquoi, Donald Trump avait toujours trouvé facilement de l’espace dans son agenda pour recevoir l’opposant vénézuélien, Juan Guaido, et la femme de celui-ci, Fabiana Rossales, 7 jours avant la première visite de Félix Tshisekedi aux États-Unis d’Amérique?

Durant son mandat, Donald Trump a reçu la visite de trois présidents du continent noir: le nigérian Muhammadu Buhari, l’égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le kenyan Uhuru Kenyatta. Mais, Donald Trump n’a pas foulé le sol africain,

A la lumière de ce qui précède, pourquoi, malgré la situation géopolitique stratégique de la République démocratique du Congo, notamment en matière de sécurité, Félix Tshisekedi n’a pas attiré l’attention particulière de Donald Trump?

Pourquoi, Donald Trump avait toujours trouvé facilement de l’espace dans son agenda pour recevoir l’opposant vénézuélien, Juan Guaido, et la femme de celui-ci, Fabiana Rossales, 7 jours avant la première visite de Félix Tshisekedi aux États-Unis d’Amérique?

Trois raisons expliquent l’attitude de Donald Trump face à Félix Tshisekedi

Pourquoi Joseph Kabila avait attiré l’attention de Georges Bush moins d’une semaine après son investiture pendant que Félix Tshisekedi n’a pas pu retenu l’attention particulière de Donald Trump, deux ans après son accession à la présidence de la République démocratique du Congo (RD Congo)?

Félix Tshisekedi a-t-il encore quelques cailloux dans ses chaussures de chasse politique qui l’empêchent de fonctionner au rythme des attentes internationales et de l’agenda de Donald Trump?

À défaut de rencontrer Donald Trump, Félix Tshisekedi, en collaboration avec l'ambassadeur des États-Unis en RD Congo, Mike Hammer dit Nzita, avait entre autres fait une virée, le 6 avril 2019, au Cimetière d'Arlington où repose le président américain John Fitzgerald Kennedy que Mobutu, à l'époque chef d'État-Major, avait pu rencontrer en 1963 à la Maison blanche.

Trois raisons expliquent l’attitude de Donald Trump face à Félix Tshisekedi.

  1. La source controversée du pouvoir  de Félix Tshisekedi 
  2. La coalition FCC-CACH ou le deal extraélectoral Félix Tshisekedi – Joseph Kabila contre l’intérêt général : méthodes de gestion opposées aux options économiques de Donald Trump sur les deniers publics
  3. L’incohérence de Félix Tshisekedi doublée d’inconstance discursive et politique

Le fait que Donald Trump ait contesté catégoriquement sa défaite face à Joe Biden pour des allégations ou soupçons de fraude électorale, jusqu’à refuser d’assister à la cérémonie d’investiture de son successeur,  prouve que tout dirigeant mal élu n’avait pas l’estime et les considérations du 45ème président des Etats-Unis d’Amérique

Primo, la source controversée du Félix Tshisekedi : le temps et la nature des choses ont aidé à comprendre la pensée profonde, la discipline et le choix politique de Donald Trump. Le fait que Donald Trump ait contesté catégoriquement sa défaite face à Joe Biden pour des allégations ou soupçons de fraude électorale, jusqu’à refuser d’assister à la cérémonie d’investiture de son successeur,  prouve que tout dirigeant mal élu n’avait pas l’estime et les considérations du 45ème président des États-Unis d’Amérique. En effet, Félix Tshisekedi n’était pas le bienvenu à la Maison blanche, du simple fait que l’élection justifiant sa présidence en RD Congo était étanchée de nombreuses irrégularités et de la fraude. 

La prédation, la pauvreté et la misère des populations caractérisent tout pouvoir soutenu ou parrainé par un prédateur de race rare comme Joseph Kabila. Ce que Donald Trump aurait bien compris et esquivé

Secundo, La coalition confirmée de Félix Tshisekedi avec Joseph Kabila suppose une association politique pour la poursuite de la mauvaise gouvernance, la prédation, les violations des Droits de l’homme. La prédation, la pauvreté et la misère des populations caractérisent tout pouvoir soutenu ou parrainé par un prédateur de race rare comme Joseph Kabila. Ce que Donald Trump aurait bien compris et esquivé.

En justifiant, pour les nuls congolais - majoritaires ou minoritaires qu’ils soient en RD Congo -,  sa coalition avec Joseph Kabila, Félix Tshisekedi semblant ignorer que la politique n’est pas une branche ou une sous-branche de la religion. La politique fonctionne sur base des lois et non de sentiments personnels ou égoïstes. Même en religion, il n’est pas utile de passer par l’enfer ou le diable pour se frayer un passage fluide vers le paradis ou Dieu le père.

Sous Félix Tshisekedi, les finances et l’économie sont excessivement caractérisées par  la poursuite des actes de mauvaise gouvernance indépendamment de la démarche politique visant la neutralisation de Joseph Kabila

Par ailleurs, comme c’est le cas avec bon nombre de dirigeants africains que fustigent Donald Trump, les méthodes de gestion de Félix Tshisekedi sont opposées aux options économiques de ce dernier sur les deniers publics. En plus, pendant quatre ans, Donald Trump a travaillé gratuitement pour le peuple américain, en ne touchant symboliquement qu’un seul dollar américain par année. Pendant que, malheureusement, sous Félix Tshisekedi, les finances et l’économie sont excessivement caractérisées par  la poursuite des actes de mauvaise gouvernance indépendamment de la démarche politique visant la neutralisation de Joseph Kabila : à l’exemple de la gestion du programme de 100 jours dont la mise en œuvre s’est étendue sur plus de 700 jours, des dépassements budgétaires monstreux à la présidence de la république et d’autres actes de favoritisme, notamment dans le choix de Souaibou Abary, Directeur général de la filiale RD Congo de la banque camerounaise Afriland  First Bank, qui avait figuré au top de la liste des opérateurs économiques accompagnant Félix Tshisekedi lors de son premier voyage officiel aux États-Unis, début avril 2019. Il y avait eu des murmures autour du critérium appliqué, afin que le banquier camerounais Souaibou Abary soit le porte-voix des entrepreneurs de la RD Congo, du moment où  le pays de Lumumba compte de nombreux experts  très qualifiés en matière bancaire et très impliqués dans les opérations de bancarisation des activités du gouvernement congolais.

Par un vilain jeu politique, Félix Tshisekedi et compagnie entrainaient les manifestants dans la rue et Joseph Kabila les tuait, sans suite

Tercio, Incohérence, inconstance et contradiction des discours de Félix Tshisekedi : c’est le cas du discours relatif à l’utilisation de la machine à voter. Par un vilain jeu politique, Félix Tshisekedi et compagnie entrainaient les manifestants dans la rue et Joseph Kabila les tuait, sans suite. Et brusquement, Félix Tshisekedi affirma, pince sans rire, « avec ou sans machine à voter, nous allons aux élections ». Il faudra noter également la répétition des propos élogieux de celui-ci en faveur de Joseph Kabila dont la place était en prison, selon ce fils du sphinx de Limeté,  et la nomination de nombreuses personnes étiquetées à l’époque de Mobutu et de Kabila comme criminels économiques, criminels de guerre, des génocidaires. C’est donc utopique de penser stabiliser, reconstruire et développer la RD Congo avec les auteurs et coauteurs de la crise multiforme qui avilit les populations congolaises actuellement.

C’est normal que le porteur du slogan  « l’Amérique d’abord » soit indifférent vis-à-vis de l'actuel propagateur du slogan aux senteurs de l’opium et de la démagogie, « Le Peuple d’abord ».

En conclusion, l’ « Amérique d’abord » est un slogan avec un contenu clair et consistant pendant que « Le peuple d’abord » est devenu un slogan creux animé par une justice polico-populiste et sélective…un slogan dissout dans des programmes économiques contre-productifs et inutilement budgétivores. L’écart entre le riche et le pauvre est devenu plus important qu’il y a deux ans, en RD Congo.

C’est normal que le porteur du slogan  « l’Amérique d’abord » soit indifférent vis-à-vis de l'actuel propagateur du slogan aux senteurs de l’opium et de la démagogie, « Le Peuple d’abord ».

 


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