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Grand témoignage

RD Congo de Mobutu aux Kabila : une classe politique et des élites davantage opposées aux intérêts du peuple

17 Mai 1997—17 mai 2017, vingt ans s’écouleront depuis que le régime du feu Maréchal Joseph-Désiré Mobutu Sese-Seko s’est effondré devant l’avancée des troupes du feu Laurent-Désiré Kabila (ressemble ou pure coïncidence des noms) qui dirigeait l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo. C’était un jour glorieux que les populations de Kinshasa scandait, sans savoir les motivations réelles de nouveaux hommes forts de Kinshasa, aux libérateurs une façon on ne peut plus juste de se défouler de 32 ans de dictature de Mobutu. Émerveillés comme des enfants qui voyaient le soleil pour la première fois, les kinois saluaient ainsi l’apothéose de la lutte contre un pouvoir qui bafouait les droits de l’homme ainsi que les besoins élémentaires (logement, scolarisation, nutrition, santé, accès à l’eau potable et à l’électricité, infrastructures routières, etc.). L’air de la souffrance et de la misère passé dirait-on, de nouveaux espoirs étaient permis pour la jeunesse longtemps meurtrie et paupérisée, formée dans des écoles de fortune et qui ne connaissent qu’une règle d’or ‘la corruption’. Je suis estomaqué quand en 1983, un enfant de la 3ème année du primaire me dit : ‘Yaya (Grand-frère) je n’ai pas réussi parce que papa n’est pas allé donner de l’argent à mon enseignant’. Comprenez la suite L

Vingt ans plus tard, peut-on se poser la question de savoir où se trouve le microcosme politique de la RDC ? Certains acteurs politiques, toute honte bue, ont malgré cela le courage de dire que le pays va mieux qu’il y a 25 ans ! Mais on se pose la question de savoir si ces acteurs politiques vivent dans le pays où vivent tous les RD Congolais. À l’origine de ces élucubrations, se trouvent le déni de la vérité qui lui trouve son fondement dans une crise de confiance généralisé. Les latins ne disent-ils pas que l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique. Dans un court message comme celui-ci, il n’est pas possible d’élaborer sur toutes les sphères de la vie socio-politique de la RDC. Nous allons essayer d’épingler nos arguments sur la classe politique car nous pensons qu’elle est la première responsable de la misère qui s’abat dans ce riche pays au cœur de l’Afrique.

Méritocratie ou médiocratie ? En posant cette question, un aspect fondamental frappe à notre esprit. Les acteurs politiques méritent-ils d’être appelés ‘politiciens’ et/ou ‘hommes d’État’ ? Tenez, nous sommes en 1992, comme à l’accoutumé, le Zaïre de Mobutu qui redeviendra plus tard République Démocratique du Congo traverse une crise politique. Le Sénégalais Maître Abdoulaye Wade, alors opposant au régime du Président Abdou Diouf, est appelé en rescousse pour venir mener un dialogue politique entre les partisans de Mobutu et les membres de l’opposition radicale. Au sortir de sa mission de bons offices, il déclara pince-sans-rire : ‘Les Zaïrois’ n’ont pas de culture politique avant de s’attirer l’ire de tous les Zaïrois (RD Congolais). Vingt-deux ans plus tard, le politicien Sénégalais avait vu clair et avait pointé du doigt le nœud du problème dans la politique congolaise. Ils viennent de le prouver avec l’accord du 18 octobre 2016 sous Edem Kodjo, et plus encore avec l’accord devenu célèbre, celui de la Saint Sylvestre du 31 décembre 2016 sous l’égide de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) pour lequel les arrangements particuliers ont simplement bloqué la machine politique nationale, foulant aux pieds les desiderata du peuple RD Congolais. Mais nous pourrons pousser la réflexion plus loin pour chercher à savoir qu’est-ce qui est à la base d’une telle déchéance de la classe politique congolaise ? Les raisons sont multiples mais l’une de plus importantes est la crise de confiance. Cette crise de confiance entre acteurs politiques qui est la mère d’un manque de culture politique, pour paraphraser Maître Wade. Le manque de culture politique pousse ces acteurs politiques incongrus et irresponsables de parler toujours au nom du peuple, un peuple qu’ils sont assimilés à leurs intérêts personnels et égoïstes. Par conséquent, là où ailleurs, les acteurs politiques sont capables de mettre ensemble, utiliser la logique et l’intérêt supérieur de la nation comme leitmotiv pour mener à bon port les discussions et trouver un compromis, en RDC, la politique du ventre, l’irresponsabilité, et l’égoïsme vont plutôt l’emporter. Conséquences, depuis Sun City en 2002 à l’accord de la Saint Sylvestre du 2016, les acteurs politiques y voient seulement et toujours les pièges, comme point culminant de la médiocrité, de la crise de confiance et de la politique du ventre.

Nous nous posons toujours la question de savoir comment se sentent les politiciens de la RDC face à leurs amis du Ghana où un candidat président appelle sportivement son challenger pour le féliciter de sa victoire, privilégiant ainsi l’intérêt supérieur de la nation, ou alors au Kenya où malgré les violences post-électorales de 2007, les acteurs politiques ont mis de l’eau dans leur vain pour sauver la nation ? Comment disions-nous ces politiciens politicailleurs se sentent dans un pays cassé, meurtri, où il n’y a de pays que de nom ? Un pays où même l’université ne peut plus faire la différence, les enseignants-chercheurs n’étant préoccupés que par leurs ventres que leurs salaires de misère ne peuvent supporter ? Perdus dans leurs propres pays, les soi-disant professeurs se réduisent en consultants des organisations des Nations Unies et des ONG internationales ? Peuvent-ils ces politiciens faire un tour à Nairobi pour voir l’état de l’aéroport, des bâtiments administratifs, des universités aussi bien publiques que privées ?

L’heure est venue pour que la jeunesse comprenne que ces politiciens sont dépassés et qu’ils ne sont pas des modèles pour le peuple. Leur politique depuis les années 1965 et 1997 a montré de sérieuses limites au point que sous n’importe quelle forme, ils ne méritent plus la moindre confiance du peuple meurtri de la RDC. Il est temps que ce que le peuple RD Congolais puissent intérioriser ce que feu Tshisekedi a appelé ‘Le peuple doit se prendre en charge’. Continuer à compter sur ces vautours politiques nous permet encore au moins 20 ans de misère, de paupérisation, d’une jeunesse dans la rue et sans emploi, des universités inadaptées aux réalités de notre pays, des écoles primaires et secondaires qui forment des tonneaux vides, des infrastructures délabrées, etc. Bref, c’est continuer à être la risée des autres nations de l’Afrique qui pensent et avec raison que ‘ceci ne peut se faire qu’en RDC’. Il est temps que la RDC puisse montrer aux yeux des Africains qu’elle est bien cette gâchette dont parlait Franz Fanon. Il est encore possible disait le Groupe Alain Moloto. Il suffit d’y croire. Nous terminons par citer Napoléon Bonaparte qui disait : ‘Mourir ce n’est rien ; mais vivre et vaincu sans gloire c’est mourir tous les jours’. Nous pensons que les RD Congolais sont rendus à cette étape et que la prise en charge personnelle est justifiée et justifiable. Il est hors de question de laisser au pouvoir pour les vingt prochaines années ces politicailleurs qui utilisent le peuple dans leurs discours et show-TV comme marchepied mais bafouant ses droits les plus élémentaires mais légitimes.  


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