CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES, Premier Site Avant-Gardiste d'Informations et de Promotion du Leadership des Jeunes de l'Afrique et du Monde | CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES, L’Espace « Top-Médiatique » pour une Visibilité rayonnante de vos Produits, Marques, Activités, Œuvres et Services | Présidence de la RD Congo : Félix A. Tshilombo Tshisekedi Jour J-109 | Immigration et Investissements en Afrique : les Chinois moins patrons et ouvriers à outrance pendant que les Occidentaux très largement patrons et rarement ouvriers | Kabila et Gbagbo : deux « Laurent » les plus controversés de l’histoire politique de l’Afrique noire? | SUIVEZ BIENTÔT MAX'ACHATS, LE JEU DES CONSOMMATEURS AVERTIS POUR UN DIVERTISSEMENT SAIN ET D'ÉPANOUISSEMENT EN RD CONGO ET À TRAVERS LE MONDE | Circulez plus rapidement dans les stations de Métro de Montréal et rattraper plus vite vos autobus de correspondance, en téléchargeant et utilisant l’application « GPEX-MÉTRO » de Montréal (GPEX-MÉTRO de Montréal) | Gabon: le général Bruce Oligui Nguema prête serment ce lundi 4 septembre pour assurer les fonctions de président de la transition | Lisungi-Diaspora : meilleur produit d’assurance-santé pour les membres de famille, proches, amis et connaissances vivant en RD Congo | Angélique Kidjo : « Le problème du racisme, c’est l’ignorance » | Le gouvernement israélien envisage d’expulser environ un millier d’Erythréens | Décès de Salif Keïta, footballeur malien et premier ballon d’or africain | TV5 Monde, RFI et France 24 ont été rétablies samedi 2 septembre 2023 au Gabon par le nouveau pouvoir

Grand témoignage

Alain Daniel Shekomba : « le 20 décembre 2016, ni Kabila ni Kengo »

En marge de la célébration du 56ème anniversaire de l’accession de la RD Congo à l’indépendance, le leader des jeunes néo-missionnaires, ancien président des étudiants de l’Université de Kinshasa et expert en télécommunication, l’incorruptible Alain Daniel Shekomba a livré, chez « CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES », ses opinions sur le Conclave de l’opposition de Genval (Bruxelles), le dialogue préélectoral et les perspectives d’avenir de la RD Congo.

"... je suis un peu dubitatif sur la possibilité d’organiser une élection présidentielle crédible en fin novembre prochaine. À moins que nous options tous pour une élection biaisée qui ouvrirait une brèche à un autre contentieux augmenté d’une situation dont nous ignorons tous présentement la nature et les conséquences"

1. Quel commentaire faites-vous sur les actes du conclave de Bruxelles?

  • Bruxelles a été une étape importante de discussions politiques entre les acteurs de l’opposition congolaise pour une unité d’action et de parole. Au regard de participants à ces assises, nous comprenons facilement que ceux qui avaient semé le désordre et propagé de la saleté dans la gestion des affaires publiques pendant des décennies ont senti la nécessité d’associer leur enfants, amis et connaissances pour remettre un peu d’ordre dans la maison commune appelée « RD CONGO ». Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour stabiliser le pays et lui donner toutes les chances d’organisation optimale d’un pays en tant que zone de grande importante en termes  d’échanges économiques et commerciaux à l’échelle mondiale. Organiser les élections et avoir de nouveaux dirigeants ou décideurs est une chose. Mais, je suis un peu dubitatif sur la possibilité d’organiser une élection présidentielle crédible en fin novembre prochaine. À moins que nous options tous pour une élection biaisée qui ouvrirait une brèche à un autre contentieux augmenté d’une situation dont nous ignorons tous présentement la nature et les conséquences. Savez-vous que le conclave de Bruxelles est aussi la suite du contentieux électoral de novembre 2011? Somme toute, je suis personnellement favorable au dialogue et aux élections crédibles, libres et démocratiques. Cependant, le plus important pour la RD Congo, ses pays amis et partenaires, c’est l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan cohérent et efficace de relance économique, d’échanges commerciaux, de développement humain  durable et de réduction de la pauvreté. Par ailleurs, je voudrais préciser ici que nous devons tous savoir dissocier la démarche politique aux attentes de justice du peuple congolais quant aux violations des droits humains, crimes contre l’humanité, détournements à répétition des deniers publics et autres abus dans la gestion des affaires publiques. Donc, à la fin du dialogue, il faudra aussi épingler ou rappeler des cas d’injustice ou des faits graves pour lesquels il y a lieu de réparer ou de sanctionner rapidement les auteurs ou les coupables.

"Les Nations-Unies doivent aussi faciliter la participation en toute liberté et sécurité de tous les réfugiés politiques qui seront invités au dialogue, en RD Congo ou dans un autres pays étranger"

2. Êtes-vous d’accord sur la tenue du dialogue sur convocation de Joseph Kabila pour des élections crédibles et apaisées en RD Congo ?

  • Je crois dur comme fer à la nécessité du dialogue sociopolitique au stade actuel. Un dialogue convoqué, organisé et accompagné par la communauté internationale. C’est clair comme l’eau de la source. Cependant, je voudrais inviter Monsieur Edem Kodjo et les autres délégués de la communauté internationale à s’interdire de cautionner la création de nouveaux « copropriétaires du Congo » s’attribuant des droits exclusifs d’exercice du pouvoir d’État à vie, après un constat amer de développement et multiplication des castes et conglomérats d’aventuriers qui président les partis politiques. En collaboration avec des experts congolais, la médiation internationale devra élaborer un critérium qui définisse le profil du participant au dialogue socio-politique auquel seront soumises les parties prenantes à cette rencontre. Par ailleurs, les Nations-Unies doivent aussi faciliter la participation en toute liberté et sécurité de tous les réfugiés politiques qui seront invités au dialogue, en RD Congo ou dans un autres pays étranger. De toutes les façons, le dialogue devra préserver les marques et acquis de la démocratie au pays et combattre efficacement l’impunité à tous les niveaux.

"Au même titre que les députés provinciaux et les gouverneurs de provinces, Léon Kengo wa dondo et le reste de sénateurs sont des usurpateurs du pouvoir d’État. Ils ont confisqué le pouvoir du peuple pendant plus de 4 ans en se faisant rémunérer par les finances publiques. Ce qui est un cas de gangstérisme d’État et d’immoralité notoire susceptible d’entrainer des poursuites par le peuple, dans l’avenir"

3. Au cas où le dialogue ne se tenait pas ou échouait, que va-t-il se passer?

"Le peuple ne va pas sûrement laisser les traites de la république continuer à le représenter ou le diriger..."

  • Difficile de dire précisément ce qui va advenir. Mais, une chose est vraie : le 20 décembre 2016, ni Kabila ni Kengo n’assumera la présidence provisoire du pays. Les deux sont de principaux artisans du complot institutionnel contre le peuple congolais. Au même titre que les députés provinciaux et les gouverneurs de provinces, Kengo wa dondo et le reste de sénateurs sont des usurpateurs du pouvoir d’État. Ils ont confisqué le pouvoir du peuple pendant plus de 4 ans en se faisant rémunérer par les finances publiques. Ce qui est un cas de gangstérisme d’État et d’immoralité notoire susceptible d’entrainer des poursuites par le peuple, dans l’avenir. Visiblement, le glissement est la résultante d’un complot institutionnel dont le pouvoir et l’opposition sont des principaux artisans. Depuis 2007, plus d’une réunion interinstitutionnelle ont eu lieu, avec la participation de Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat. Aucune fois nous avons entendu ou vu ce dernier tirer la sonnette d’alarme pendant ou après ces réunions, dénoncer le retard accumulé ou cette fâcheuse situation empêchant aujourd’hui la tenue des élections de qualité dans les délais constitutionnels. Le peuple ne va pas sûrement laisser les traites de la république continuer à le représenter ou le diriger. « chat échaudé craint l’eau froide »

Rester célébrer toutes les prouesses des Léopards et des clubs congolais de football, pendant plus de 40 ans, seulement dans les pourtours, chronologiquement au stade du 20 mai, au stade Kamanyola, au stade des martyrs, au stade Tata Raphael, au stade Kamalondo...c'est anormal et ridicule!      

4. En perspective des élections, quel message voudriez-vous transmettre aux Congolais et Congolaises?

  • J’appelle le peuple congolais au discernement et à la maturité politiques. Que personne ne l’induise de nouveau en erreur par des choix subjectifs de proximité (famille et alliance, tribu ou clan) mais dangereux et destructeurs en profondeur de sa vie présente et à venir, y compris celle des générations futures. Que les Congolaises et Congolais cessent de jouer avec leur vie comme ils jouent avec un ballon de football ou de basketball. Des  millions de congolais s’étaient réjouis de Moseka (Coupe d’Afrique des Nations de football)  en 1974 et se réjouissent d’autres coupes continentales de football aujourd'hui, mais faute de moyens, de pouvoir d’achat et de prospérité, depuis plus de 40 ans, ils ont suivi et continuent à suivre tous les matches dans les pourtours…Même quand ils ont besoin de respirer de l’air frais dans les tribunes comme les autres. Ce qui n’est pas normal. En RD Congo, 56 ans après l’indépendance, tous les amoureux du football devraient être capables de se réserver des places de choix, d’honneur, d’ambiance ou d’animation  dans les stades. Rester célébrer toutes les prouesses des Léopards et des clubs congolais de football, pendant plus de 40 ans, seulement dans les pourtours, chronologiquement au stade du 20 mai, au stade Kamanyola, au stade des martyrs, au stade Tata Raphael, au stade Kamalondo...c'est anormal et ridicule! Pour que la situation socio-économique des congolais change réellement, ils doivent aller à la découverte de nouveaux leaders et se joindre nombreux à leur mouvements de changement déjà en marche. Une plateforme électorale en découlera certainement. Le mois prochain, j’animerai une conférence de presse pour fixer davantage l’opinion nationale et internationale sur les enjeux électoraux et leurs exigences sociopolitiques.

 


Retour à la liste

Tribune d'actualités