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Grand témoignage

Désigné candidat à l'élection présidentielle par le G7, Moïse Katumbi s'assure : les gouverneurs devenus chefs de l'État à travers le monde

...Successeur potentiel de Joseph Kabila Kabange, pour qui ce jeune mécène du club de football Tout Puissant Mazembe avait battu loyalement et férocement  campagne en 2006 et 2011

Depuis quelques mois, le quinquagénaire Moïse Katumbi Chapwe a claqué la porte du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD). Il y était mal vu et plus d’une fois indexé…à tort ou à raison. Serein et averti, il était valablement considéré à la fois comme, d’une part, chef d’un regroupement électoral et candidat poids lourd à la prochaine présidentielle  contre l’"ancienne" opposition et, d’autre part, successeur potentiel de Joseph Kabila Kabange, pour qui ce jeune mécène du club de football Tout Puissant Mazembe avait battu loyalement et férocement  campagne en 2006 et 2011.

Né d’une mère congolaise et d’un père juif séfarade, Nissim Soriano, - rescapé de la persécution fasciste dans l’île de Rhodes puis installé au Katanga près du Lac Moero -,  Moïse Katumbi reste fort attaché aux poissons, la richesse des eaux douces  où, à l’exemple de son père et son frère aîné, il a remarquablement prospéré en établissant un fructueux partenariat avec la Gécamines, la principale entreprise minière du pays. Son commerce débordera rapidement les frontières nationales pour atteindre la Zambie et se diversifier : en 1997, Moïse Katumbi crée  la société MCK (Mining Company Katanga) qui récupère 80% des activités d’exploitation du cuivre et du cobalt de la Gécamines. À la même année, il devient président du club de football Tout-Puissant Mazembe qui, sous sa grande motivation, accomplit un parcours remarquablement élogieux : ce club de Lubumbashi remporte trois fois la Coupe de la Ligue des Champions africaine en 2009, en 2010 et en 2015, puis deux fois la super coupe d'Afrique des clubs en 2011 et 2016. En 2010, ce club aux couleurs du corbeau fait son entrée triomphale à la coupe du Monde des clubs, à Abou Dhabi, en Émirats Arabes Unis, où il décroche le titre de vice-champion.  Quoi de plus normal, en janvier 2012, Moïse Katumbi Chapwe a été valablement élu membre de la commission stratégique de la Fédération Internationale de Football (FIFA).

En 2006, il a été le meilleur député élu du pays avec plus de 100.000 voix en occasionnant un lourd gain de 5 élus sur 11 sièges à pourvoir dans la circonscription de Lubumbashi dans le Katanga

Il sied de rappeler qu’à l’entrée des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) en mai 1997, Moïse Katumbi, en corbeau averti, partit en exil en Zambie pour retourner dans son pays natal en juillet 2003, avec des assurances de Joseph Kabila. Les choses évoluent davantage et plus vite en sa faveur pendant plus de 10 ans, avant que sa célèbre parabole footballistique "troisième faux penalty" entraîne la rupture, en décembre, en rappelant quotidiennement à Joseph Kabila son inéligibilité à l'élection présidentielle de novembre 2016.

En 2006, il  a été le meilleur député élu du pays avec plus de 100.000 voix en occasionnant un lourd gain de 5 élus sur 11 sièges à pourvoir dans la circonscription de Lubumbashi dans le Katanga.

Aux élections présidentielles de 2006 et 2011, Moïse Katumbi battit campagne en faveur de Joseph Kabila qui obtint dans le Katanga un score sans appel de 2. 823. 234  voix contre 221 .922 voix  face à son principal challenger Etienne Tshisekedi : plus de 2.500.000 voix de différence pour une seule province.  C’est le meilleur résultat électoral de Joseph Kabila à ce scrutin.

À la suite de la désignation du millionnaire et ancien gouverneur du Katanga, Moĩse Katumbi candidat à l'élection présidentielle par la nouvelle opposition G7, ce 30 mars 2016, « Cent Tambours Mille Trompettes » a approfondi une recherche sur quelques cas des pays où d’anciens gouverneurs de régions, de provinces ou d’État ont déjà remporté une élection présidentielle, afin d'évaluer les chances, les avantages et les atouts de Moïse Katumbi à faire autant en RD Congo en 2016, du moment où certains congolais pensent qu’il est le plus populaire et meilleur gouverneur de province de la RD Congo sous Joseph Kabila.

Andry Nirina Rajoelina n’a jamais été élu à la présidence, mais, grâce à sa popularité, il a dirigé la Haute autorité de la transition malgache pendant environ 5 ans

En Afrique, le Madagascar en est un cas de figure. Né en 1974, Andry Nirina Rajoelina, ayant débuté sa carrière dans le secteur de l’événementiel comme disc-jockey (DJ) s’engagera vite en politique, en tant que maire élu d'Antananarivo de 2007 à 2009 (avec 63,32%), d’abord, et président de Madagascar, de 2009 à 2014, sous un régime transitoire, ensuite. Son ascension à la présidence est remarquable : le président Marc Ravalomanana démissionna un certain 16 mars 2009 et transféra (en lieu et place du président du Sénat) les pleins pouvoirs à un Directoire militaire composé des plus hauts gradés de l'Armée malgache, lequel directoire (re)transféra le jour même le pouvoir à Andry Rajoelina : une prise de pouvoir, validée par la Haute Cour Constitutionnelle malgache (HCC), mais considérée par la Communauté internationale comme un coup d'État. Andry Nirina Rajoelina n’a jamais été élu à la présidence, mais, grâce à sa popularité, il a dirigé la Haute autorité de la transition malgache pendant environ 5 ans.

Fils d’un ancien officier de l’armée francaise puis de l’armée malgache, Andry Nirina Rajoelina a été l’objet du succès grâce à son talent d’animateur des soirées pour les jeunes de son lycée. Fruit de sa création, "Injet" est la première entreprise à Madagascar à acquérir la technologie d'impression grand format ce qui lui permet de rapidement dominer le marché de l'affichage publicitaire et de déployer son marketing politique. En pleine croissance, son entreprise nouvellement reconstituée et dénommée "Injet/Domapub" détient, depuis des années, le monopole de l'affichage publicitaire à Antananarivo.

Depuis 1977 et avant l’avènement de Barack Obama, excepté Georges Bush père , tous les présidents des États sont d’anciens gouverneurs des États 

Aux États-Unis d’Amérique, depuis 1977 et avant l’avènement de Barack Obama, excepté Georges Bush père , tous les présidents des États sont d’anciens gouverneurs des États dont la plupart sont des républicains : Jimmy Carter (1977-1981), démocrate et ancien gouverneur de Géorgie de 1971 à 1975 (prix Nobel de la paix en 2002), Ronald W. Reagan (1981-1989), ancien gouverneur de Californie,  Bill Clinton (1993-2001), démocrate et ancien gouverneur de l'Arkansas en 1998 (il a été le plus jeune gouverneur d’un État, à 32 ans) et George W. Bush républicain et ancien gouverneur du Texas, il a exercé les fonctions présidentielles de 2001-2009 et a été élu deux fois gouverneur de l’État de Texas (entre 1994 et 1998 puis entre 1998 et 2000) date à laquelle il quitte son poste de gouverneur à la suite de sa victoire, fortement disputée contre Al Gore, à l'élection présidentielle. Il est élu président pour un second mandat le 2 novembre 2004.

Le démocrate Franklin D. Roosevelt (1933-1945), ancien gouverneur de l'État de New York (1928-1932), fut élu pour résoudre la crise économique et sociale de 1929

Dans les années les plus reculées, le président S. Grover Cleveland (1885-1889), démocrate a aussi été ancien maire de Buffalo et ancien gouverneur de New York, il est le premier démocrate à devenir président après la guerre de Sécession. Le républicain William McKinley, ancien gouverneur de l'Ohio,  fut facilement élu en 1896 et réélu plus largement encore en 1900 contre le même adversaire. Le démocrate Franklin D. Roosevelt (1933-1945), ancien gouverneur de l'État de New York (1928-1932), fut élu pour résoudre la crise économique et sociale de 1929. Avec sa politique de « New deal » et selon un sondage du Wall Street Journal de 2005, il est considéré par les historiens comme le troisième meilleur président des États-Unis, derrière Abraham Lincoln et George Washington. Il est le seul président de toute l'histoire des États-Unis élu quatre fois consécutivement.

Traditionnellement ou majoritairement, ce sont les gouverneurs des États qui deviennent président des États-Unis d’Amérique : l’on peut, en effet, se fier au principe « à chaque élection présidentielle américaine, son candidat gouverneur d’un État, démocrates et républicains confondus ».

Gouverneur de la province trouble et stratégique de Tibet, il a été élu et réélu président de la République populaire de Chine pour deux mandats de cinq ans chacun, du 15 mars 2003 au 14 mars 2013

En Argentine, l’élection présidentielle de mai 2003 donna lieu à une bataille politique dont le principal protagoniste fut le Parti justicialiste (péroniste). Nestor Kirchner, ancien gouverneur de la province de Santa Cruz en Patagonie, devint, le 23 mai 2003, président de l'Argentine au moment où le pays sortait de la pire crise économique de son histoire, avec une monnaie dévaluée d'environ 75 % par rapport au dollar et la cessation de paiements de la dette publique de 82 milliards de dollars. Nestor Kirchner était certainement élu pour relever les défis auxquels les Argentins étaient confrontés pendant cette période de basse conjoncture.

Hu Jintao a fait ses preuves dans la gestion de la région autonome du tibet au moment où le Dalaï-lama durcissait davantage le ton et multipliait des revendications

Un gouverneur chinois a aussi été hissé à la présidence de son pays. Il s’agit de Hu Jintao. Gouverneur de la province trouble et stratégique de Tibet, il a été élu et réélu président de la République populaire de Chine pour deux mandats de cinq ans chacun, du 15 mars 2003 au 14 mars 2013. Propulsé à partir de 1992 par Deng Xiaoping, un autre ancien président de la République populaire de chine, Hu Jintao a fait ses preuves dans la gestion de la région autonome du tibet au moment où le Dalaï-lama durcissait davantage le ton et multipliait des revendications telles que (1) la transformation de l’ensemble du Tibet en une zone de paix, (2) l’abandon par la Chine de sa politique de transfert de population qui met en danger l'existence des Tibétains en tant que peuple, (3) le Respect des droits fondamentaux et des libertés démocratiques du peuple tibétain ; (4) la Restauration et protection de l'environnement naturel du Tibet ainsi que la cessation, par la Chine, de sa politique d'utilisation du Tibet dans la production d'armes nucléaires et d'ensevelissement de ces déchets et (5) l’Engagement de négociations sérieuses à propos du statut futur du Tibet. Face à l’activisme internationalisé et les désidératas de Dalaï-lama en exil, le très influent  Hu Jintao prit des mesures draconiennes : nouvellement nommé gouverneur chinois du Tibet, Hu Jintao fit venir des milliers de soldats contre l’avis du premier ministre chinois de l’époque, Zhao Ziyang. Après plusieurs jours de manifestations contre le pouvoir chinois et des centaines de victimes, Hu Jintao décréta la loi martiale, le 7 mars 1989 pendant que le 10 décembre 1989, le prix Nobel de la Paix est décerné au Dalaï-lama.  À Pekin, Hu Jintao est nommé et confirmé, au XIVème Congrès du PCC, membre du Comité permanent du Bureau politique  du Parti communiste chinois et du secrétariat du Comité central.

Dr Mahmoud Ahmadinejad put convaincre l’opinion en optant pour une seconde révolution visant à éradiquer la corruption...

En Iran, à la fin des années 1980, Mahmoud Ahmadinejad devient gouverneur des villes de Maku et de Khoy, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, pendant quatre ans. Il est également nommé conseiller du gouverneur général de la province du Kurdistan pendant deux ans. En 1993, pendant qu'il était conseiller au Ministère de la Culture et de l'Orientation islamique, il est nommé gouverneur général de la province d'Ardabil, qui était une nouvelle création. Pendant qu'il était gouverneur, trois années de suite, il était élu meilleur gouverneur d'Iran. En 2003, promu à la tête de la mairie de Téhéran, Dr Mahmoud Ahmadinejad put convaincre l’opinion en optant pour une seconde révolution visant à éradiquer la corruption et les valeurs occidentales en Iran. En juin 2005, il s'est présenté aux neuvièmes élections présidentielles d'Iran et arrivait, de manière inattendue, en deuxième position avec 19,4 % des voix derrière l'ancien président Hachemi Rafsandjani qui obtient 21,1 % des voix. Lors du second tour du 24 juin, Ahmadinejad affronte Rafsandjani et l'emporte largement avec 61,69 % des voix contre 35,93 % à Rafsandjani. Il est ensuite réélu le 12 juin 2009 à la tête de la République Islamique d'Iran. Outre les questions politiques et académiques, Dr. Ahmadinejad s'engage aussi dans certaines activités culturelles : journaliste, rédacteur de nombreux articles sociaux, culturels et économiques.

Il s'agit de l'homme d'affaires Mamnoon Hussain, ancien gouverneur de la région du Sind, une des quatre provinces fédérées du Pakistan

Le nouveau président du Pakistan, pays musulman de 180 millions d'habitants, a été élu mardi 30 juillet 2013 par un collège de grands électeurs. Il s'agit de l'homme d'affaires Mamnoon Hussain, ancien gouverneur de la région du Sind, une des quatre provinces fédérées du Pakistan. Le Sind est la troisième plus grande province pakistanaise, avec une superficie de 140 915 km2. Sa population s'élevait à 55 millions d'habitants en 2012, la moitié résidant dans les villes. C'est donc la deuxième province la plus peuplée, représentant plus d'un quart de la population du pays. Sa capitale est Karachi, principale ville du Pakistan et ancienne capitale nationale. La province Sind joue un important rôle économique et a une influence notable dans la culture et l'histoire du Pakistan.

 François Mitterrand a été, de 1959 à 1981, maire de Château-Chinon, une ville traditionnellement socialiste

En France, avant de devenir président de la république francaise en mai 1981, François Mitterrand a été, de 1959 à 1981, maire de Château-Chinon, une ville traditionnellement socialiste. Par contre, tenant du symbole de la droite francaise, Jacques Chirac a été le premier maire de Paris, de 1977 à 1995, date à laquelle il accéda à l’Élysée pour deux mandats de 12 ans (l’un de 7 ans et l’autre de 5 ans)

A la lumière ce qui précède, que dire du profil de Moïse Katumbi, quant à ses atouts et qualités? À suivre...

Claude Kazadi Lubatshi

 

 


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