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Grand témoignage

Plan de sauvetage politique et électoral : une transition sous l’administration de l’ONU en RD Congo…

Les litiges et problèmes entourant du processus électoral en cours dont l’enrôlement de nouveaux majeurs, le financement des élections, la fiabilisation de l’audit du fichier électoral (...), la répartition des sièges, la problématique de nouvelles provinces, l’insécurité générale et particulière à l’est du pays et autres sujets brûlants augurent très nettement des résultats contre-productifs et un avenir sombre pour la RD Congo

Il y a quelques jours, « Cent Tambours Mille Trompettes » affirmait que les activités prévues dans le calendrier électoral de la RD Congo ont déraillé. Le processus électoral boitille…Les élections provinciales et de gouverneurs sont reportées sine die. Visiblement, Il est quasiment aléatoire que le cycle électoral 2015-2016 démarre et produise des résultats probants avant la fin de l’année 2015. Les litiges et problèmes entourant du processus électoral en cours dont l’enrôlement de nouveaux majeurs, le financement des élections, la fiabilisation de l’audit du fichier électoral (avec entre autres la prévalence d’un fichier électoral corrompu et plein de doublons), la répartition des sièges, la problématique de nouvelles provinces, l’insécurité générale et particulière à l’est du pays et autres sujets brûlants augurent très nettement des résultats contre-productifs et un avenir sombre pour la RD Congo. Sauf miracle de type herculéen de la part de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dont les membres du bureau n’inspirent malheureusement plus confiance aux futurs candidats et aux électeurs.

Il se dégage visiblement la pratique de la "RISTOURNE INSTITUTIONNELLE DES MANDATS DE FACTO"

Pour tout observateur averti, une chose est vraie : cette situation, traduite par l’accumulation des arriérées dans deux cycles électoraux successifs, est consécutive au refus volontaire de tous les acteurs institutionnels congolais de programmer, de financer, de préparer et d’organiser les élections générales, libres et démocratiques en RD Congo. Ainsi dit, le glissement est orchestré et entretenu par les acteurs institutionnels - toutes tendances politiques confondues - qui n’ont jamais pris au sérieux les préparatifs des élections en RD Congo. Il se dégage visiblement la pratique de la « RISTOURNE INSTITUTIONNELLE DES MANDATS DE FACTO » qui permet à Joseph Kabila, actuel président de la république –dont l’élection a été largement contestée en 2011-, d’obtenir, par un glissement politique, le prolongement de son mandat au-delà  du 20 décembre 2016, après que les députés provinciaux, les sénateurs et les gouverneurs des provinces ont siégé et siègent ou agissent encore sans mandat du peuple depuis plus de 40 mois.

Tout compte fait, il se précise clairement, d’une part, la confiscation du pouvoir d’état par des individus, en l’occurrence les acteurs des institutions publiques, en violation des dispositions constitutionnelles et, d’autre part, le sabotage de la vie politique et démocratique, facteur déterminant de la bonne santé économique et des équilibres socioculturels. C'est un vaste complot institutionnel contre le peuple congolais.

...des acteurs politiques dont les « glisseurs et pro-glisseurs » de la république de tout bord s’enrichissent et s’illustrent en « faux bourgeois » dégageant excessivement l’odeur de la misère et de la pauvreté à travers les rues et ménages congolais!

Tous les principaux partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition – qui siègent encore aux Assemblées provinciales, au Sénat et aux gouvernements provinciaux sans avoir une seule fois bronché ni dénoncé le dépassement de leur mandat public -  ont participé et participent directement ou indirectement, visiblement ou invisiblement à la situation de glissement collectif dont est victime le peuple congolais. Les « glisseurs et pro-glisseurs » contribuant aux frais de fonctionnement de leurs partis politiques respectifs par un certain pourcentage de leurs émoluments.

Pire, ces mêmes acteurs politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition ont entretenu et entretiennent encore l’ignorance de certaines populations qu’ils manipulent et utilisent à leur guise comme marchepieds, afin d’accéder et demeurer dans le cercle du pouvoir et y accumuler de manière barbare des biens et avoirs au détriment de ces dernières. En effet, en dépit de la crise multiforme que traverse le pays et qui le place au bas de l’échelle du développement humain, des acteurs politiques dont les « glisseurs et pro-glisseurs » de la république de tout bord s’enrichissent et s’illustrent en « faux bourgeois » dégageant excessivement l’odeur de la misère et de la pauvreté à travers les rues et ménages congolais!

Les Congolais aspirent tous à la vie démocratique, à l’épanouissement et à la prospérité collective et équitable : idéalement, en RD Congo aussi, tout pauvre devra être seul responsable de sa pauvreté et tout riche, seul artisan de sa richesse, au lieu que la majorité des Congolais indexe à tort ou à raison les hauts dirigeants comme facteurs, responsables directs et indirects de sa misère noire et de son incommensurable pauvreté.

...le cadre politique actuel est hautement caractérisé par la rupture de confiance entre le peuple congolais et la classe politique, constitué principalement des « glisseurs et pro-glisseurs de la république », d’abord, la rupture de confiance entre les acteurs politiques confrontés aussi à la persistance de profondes dissonances, ensuite, et la rupture de confiance entre les participants aux élections (les électeurs et les futurs candidats), d’un côté, et la CENI, de l’autre côté, enfin

Pour une gestion responsable et garantissant une meilleure redistribution du revenu national, les élections constituent une des voies de déboucher sur un consensus politique formel et acceptable par tous.

Cependant, outre la mauvaise gouvernance socio-économique, le cadre politique actuel est hautement caractérisé par la rupture de confiance entre le peuple congolais et la classe politique, constitué principalement des « glisseurs et pro-glisseurs de la république », d’abord, la rupture de confiance entre les acteurs politiques confrontés aussi à la persistance de profondes dissonances, ensuite, et la rupture de confiance entre les participants aux élections (les électeurs et les futurs candidats), d’un côté, et la CENI, de l’autre côté, enfin.  Sans doute, la question relative à la neutralité de la CENI, dans sa configuration actuelle, demeurera un obstacle et un facteur de conflit avant, pendant et après les élections, à tous les niveaux.

En effet, considérant le contexte d’incertitude politique publiquement attestée traduite par l’illisibilité, l’invisibilité et la précarité de l’avenir démocratique et, surtout, l’absence des perspectives électorales; considérant la haute trahison du président de la république qui, par son manquement à l’article 69 alinéa 3, lui confiant la tâche capitale d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et institutions ainsi que la continuité de l’État, a concouru, à répétition, à la non-préparation, la non-organisation des élections dans les délais constitutionnels, en permettant aux personnes dépourvues de la confiance du peuple depuis plus de 40 mois de continuer à représenter ce dernier en légiférant et en assurant le contrôle du gouvernement, des entreprises et des services publics, moyennant rémunération par le trésor public; considérant que la cour constitutionnelle, dont la composition viole les dispositions de l’article 14 de la constitution, est une nouvelle caisse de résonnance de Joseph Kabila qui a su déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul : comme à l’époque de l’ancienne Cour suprême de justice, les animateurs de cette cour constitutionnelle n’iront jamais en l’encontre des attentes et du dessein de celui qui les a choisis et installés. Il est donc hors question d’aller gaspiller son temps vers un symbole du kabilisme peint aux couleurs nationales; considérant l’impérieuse nécessité et l’urgence de garantir la tenue des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles en RD Congo, d’œuvrer à l’accomplissement pacifique de l’alternance politique, d’assurer une meilleure gestion des richesses et du patrimoine du pays, bref concourir en toute confiance et dans la paix à l’avènement des institutions stables, solides, efficaces et démocratiquement rentables pour tous les congolaises et les congolais, établis sur le territoire national et à l’étranger, une solution spéciale est préconisée en 4 principaux points suivants :

Transfert en toute urgence des responsabilités publiques de la RD Congo aux Nations Unies dont le mandat en RD Congo devra être reformulé de sorte que celle-ci assure (1) l’organisation des élections générales et (2) la gestion transitoire du pays en étroite collaboration avec les fonctionnaires congolais aux expertises attestées pour une administration transitoire dépolitisée;

  • Suspension de la constitution de la RD Congo et demande expresse, initiation et vote d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies relative à ce transfert momentané des responsabilités publiques à l’ONU en RD Congo : le peuple congolais ressentant un besoin pressant de jouir pleinement, en 2016, d’une souveraineté réelle et de qualité. Pas une souveraineté d’en haut, de façade et sans impact socioéconomique : une souveraineté utilisée strictement pour les intérêts égoïstes des acteurs institutionnels, leurs membres de familles, collaborateurs, amis et connaissances;
  • Organisation d’une Campagne de mobilisation nationale et internationale de DÉSAVEU DE TOUTES LES INSTITUTIONS DU PAYS ET DE SA CLASSE POLITIQUE POUR HAUTE TRAHISON, POLLUTION DE LA VIE POLITIQUE ET SABOTAGE DE L’AVENIR DÉMOCRATIQUE, d’une part, et ENGAGEMENT POPULAIRE EN FAVEUR DU TRANSFERT DES RESPONSABILITÉS PUBLIQUES DE LA RD CONGO AUX NATIONS UNIES pour une administration transitoire neutre et l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles par une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, d’autre part
  • Initiation, Convocation et Arbitrage du dialogue entre les Congolais par l’ONU et l’UA. Lesquels congolais définiront, lors de ce dialogue, la nature, la mission, les objectifs, la durée, les détails relatifs à l’organisation et au fonctionnement de la transition onusienne en RD Congo

Le peuple congolais, guidé par des leaders politiques et des organisations congolaises de la réflexion et de l’action disséminées à travers les cinq continents, est appelé à s’organiser et unir toutes les forces agissantes afin de retirer au plus vite le pouvoir constitutionnel au président Joseph Kabila et ses complices (le gouvernement, le parlement, les cours et tribunaux et la cour constitutionnelle), auteurs de la haute trahison, de la pollution politique et du sabotage de l’avenir démocratique.

...c’est à la demande du peuple plongé, dans une pauvreté profonde et une misère indescriptible, que la constitution de la RD Congo, violé de fond en comble et à répétition par les acteurs des institutions en place dont principalement le président de la république, sera suspendue et remplacée par une résolution spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies durant toute la durée de la transition à déterminer

Des adresses électroniques et numéros de téléphone seront diffusés sur « CENT TAMBOURS MILLE TROMPETTES » pour adhérer au mouvement de désaveu de toutes les institutions publiques de la RD Congo et de sa classe politique composée des « glisseurs et pro-glisseurs » de la république.

En résumé, c’est à la demande du peuple congolais, plongé dans une pauvreté profonde et une misère indescriptible, que la constitution de la RD Congo, violée de fond en comble et à répétition par les acteurs des institutions en place dont principalement le président de la république, sera suspendue et remplacée par une résolution spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies durant toute la durée de la transition à déterminer. Cette résolution spéciale transformera la mission de l’organisation des nations Unies pour la stabilité de la RD Congo (MONUSCO), fonctionnant de manière organisée depuis plus de 15 ans sur l’ensemble du territoire congolais,  en une mission politique de substitution de l’état avec pour mandat d’organiser et de mener à bien les prochaines élections générales, d’une part, et d’assurer l’administration transitoire, afin d’améliorer tant soit peu les conditions d’existence et de vie des populations congolaises devant choisir librement ses futurs dirigeants dans les mois à venir, d’autre part. Cette mission pourra également appuyer, pendant une durée à déterminer, l’installation et la consolidation des institutions étatiques, le parachèvement de la réforme de la police et de l’armée ainsi que les activités de promotion de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme.

Voici les 5 étapes essentielles du Plan d'urgence de sauvetage politique et électoral de la RD Congo :

  1. Engagement des Congolais au pays et à l’étranger au mémorandum sollicitant, EN TOUTE URGENCE, le transfert momentané des responsabilités publiques de la RD Congo à l’ONU, d’une part, et la suspension  de la constitution de la RD Congo, d’autre part
  2. Transmission au Secrétaire général de l’ONU et à la Présidente de la Commission de l’UA du  Mémorandum sollicitant, EN TOUTE URGENCE, le transfert momentané des responsabilités publiques de la RD Congo à l’ONU
  3. Initiation et vote, EN TOUTE URGENCE, d’une résolution relative à ce transfert des responsabilités publiques au Conseil de sécurité des Nations Unies
  4. Tenue, EN TOUTE URGENCE, du dialogue inclusif pour définir la durée, la mission, les objectifs et les détails de l’organisation de la transition onusienne (aspects politiques, militaires, économiques et socioculturels)
  5. Installation, EN TOUTE URGENCE, de l’administration transitoire de l’ONU en RD Congo

Placée au centre de toutes les couches sociales de la RD Congo, cette démarche est à la fois humanitaire, neutre et préventive : elle vise substantiellement la préservation et le développement du genre humain, au regard des situations dramatiques qui prévalent actuellement à travers le monde, notamment la crise des migrants.

La RD Congo traverse sans issue une crise politique, humanitaire et sécuritaire majeure qui nécessite une attention particulière et une solution sui generis, afin de permettre au très hospitalier peuple congolais de jouir pleinement de sa souveraineté et de renouer une fois pour toute avec la paix, la stabilité, la croissance économique et les équilibres socioculturels largement partagés avec le reste du monde.

Un communiqué des jeunes congolais de la diaspora endossant ce plan de sauvetage politique et électoral en RD Congo sera rendu public incessamment.

 


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