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Grand témoignage

Louis Michel, Père du 1er Premier Ministre belge né après l'indépendance de la RD Congo

 

Avec Didier Reynders, le dynamique ministre des affaires étrangères issu d’un même parti politique que lui, suivra-t-il l’exemple volontariste de son père Louis Michel, très engagé, de 1999 à 2004 en RD Congo et qui n’a pas manqué de lui exprimer ses souhaits de réussite avec la plus grande émotion, à l'occasion de sa nomination en qualité de premier ministre du royaume de Belgique ? 

 

Jusqu’où pourrait aller le jeune libéral Charles Michel en RD Congo, avec ses idéaux réformistes ? Une question qui vaut tout son pesant d’or, au moment où la RD Congo présente une morphologie institutionnelle réellement hybride découlant des élections de 2006-2007 et de 2011 : des sénateurs en majorité « mal élus » et poursuivant tranquillement leur troisième année de continuité de fonctions en affaires courantes dans un processus électoral en perte dramatique de vitesse et de crédibilité nationale ainsi qu’un gouvernement expédiant tacitement aussi les affaires courantes depuis plus d’une année, à la lecture des recommandations issues des concertations nationales tenues du 07 septembre au 05 octobre 2013. Avec Didier Reynders, le dynamique  ministre des affaires étrangères issu d’un même parti politique que lui, suivra-t-il l’exemple volontariste de son père Louis Michel, très engagé, de 1999 à 2004 en RD Congo et qui n’a pas manqué de lui exprimer ses souhaits de réussite avec la plus grande émotion, à l’occasion de sa nomination en qualité de premier ministre du Royaume de Belgique ? Nous ouvrons ainsi une parenthèse pour reproduire à l’attention de nos lecteurs le message de Louis Michel à Charles Michel, posté dans le blogue de Michel le père, le 11 octobre dernier : « Quelle émotion! Une grande fierté et la conviction qu'il va servir notre pays avec intelligence, générosité et respect. Il a une équipe d'une exceptionnelle qualité constituée de bien belles personnes. Bonne chance à ce gouvernement. Merci à Charles pour le bonheur qu'il offre à ses parents. Nous savons le parcours remarquable qu'il a effectué et l'énergie gigantesque qu'il a mise en œuvre pour servir notre pays et démontrer ses formidables qualités naturelles. Nous te serrons tendrement dans nos bras ». Parenthèse refermée.

Comme nous l’avions souligné dans une de nos précédentes publications, la RD Congo a toujours intéressée la communauté internationale. Elle constitue une matière de politique intérieure de plusieurs pays et alimente des débats politiques à New York, à Addis-Abeba, quotidiennement et passionnellement à Bruxelles, à Paris, à Washington, à Londres aussi. En temps de paix comme en période de crise. Avec la Belgique est le premier donateur en aide humanitaire et au développement en RD Congo.

Chronique quinquennale  de « Michel le Père » en RD Congo, de 1999 à 2004

Dès mars 2000, Louis Michel amorçait une série des croisades pour le retour de la paix en RD Congo, conformément au plan d’action pour l’Afrique Centrale adopté par le parlement belge

Depuis les élections de juin 1999 et la formation de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Guy Verhofstadt, la politique belge se voulait volontariste. Le Vice-Premier ministre  et ministre des Affaires Etrangères, Louis Michel, en était la cheville ouvrière. C’était l’intensification et l’approfondissement de la  politique belge en matière de coopération avec la RD Congo.  « Nouveau chef de file de la diplomatie belge sur la scène internationale, Louis Michel occupe un ministère qui n’a jamais été occupé par un seul libéral wallon tout au long du XXe siècle. L’Afrique sera constamment la priorité d’une diplomatie davantage pragmatique qu’idéologique », écrivait une opinion avertie.

Dès mars 2000, Louis Michel amorçait une série des croisades pour le retour de la paix en RD Congo, conformément au plan d’action pour l’Afrique Centrale adopté par le parlement belge. Substantiellement, ce plan ambitionnait d’instaurer entre la RD Congo et la Belgique un véritable partenariat dénué de tout paternalisme, axé sur la paix, la démocratie, le respect des Droits de l’Homme et la bonne gouvernance. Louis Michel était le tout premier et le seul responsable à haut niveau d’un pays occidental à fréquenter le régime de Laurent-désiré Kabila, depuis le déclenchement de la guerre le 02 août 1998. C’était une visite test auprès d’un président incarnant un régime en quarantaine internationale.

Le 23 janvier 2001, lors des funérailles de Laurent-Désiré Kabila, Louis Michel, venu témoigner la compassion du gouvernement belge au peuple congolais, avait été désagréablement surpris au lieu du deuil national. Comme cela avait été le cas avec Abdoulaye Wade, - alors médiateur de la crise politique pendant la transition au Zaïre -, le cortège de la forte délégation qu’il conduisait avait sérieusement essuyé des projectiles lancés par des manifestants incontrôlés. Préparés par avance à résister contre les flux et reflux de l’opinion publique et de la rue en RD Congo, Guy Verhofstadt et Louis Michel, plus que déterminés à manifester la volonté inébranlable de la Belgique d’être aux côtés des populations congolaises, banaliseront l’incident et, en réponse, ils inscriront curieusement, dans leur agenda, une visite officielle en RD Congo, à Kinshasa et à Kisangani, le 30 juin 2001, le jour de l’indépendance du Congo et à la veille du début du mandat semestriel belge à la présidence de l’Union européenne, le 1er juillet de la même année.

L’annonce de cette visite avait suscité un tollé général au sein de l’opposition politique. Le 07 juin 2001, quelques membres de l’opposition politique congolaise avaient adressé au Premier Ministre belge, Guy Verhofstadt, une lettre  où ils protestaient énergiquement contre la démarche adoptée par le gouvernement belge face à la grave crise qui déchirait la RD Congo et lui recommandaient de s’abstenir de poser des actes qui relèvent de la coopération structurelle avec ce pays avant l’aboutissement du dialogue Intercongolais.

Dans cette même correspondance, ces opposants congolais priaient le gouvernement belge d’adopter une attitude de neutralité en s’abstenant d’encourager, par ses démarches politiques, économiques et diplomatiques, la partition de la RD Congo et, à l’instar d’autres pays, privilégier plutôt le dialogue entre ses fils tel que prévu par l’Accord de Lusaka, afin qu’ils trouvent, en toute sérénité et souveraineté, des solutions efficaces et durables à cette profonde crise.

En dépit de ce bourdonnement, le Premier Ministre, Guy Verhofstadt, le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Louis Michel, et le Secrétaire d’Etat à la Coopération, Eddy Boutman avaient effectué, du 29 au 30 juin 2001, leur visite  à Kinshasa, siège des institutions, et à Kisangani, ville martyrs de la guerre.

Dans son discours au Palais de la nation, Guy Verhofstadt, comme pour répondre aux partis réactionnaires, avait déclaré : «…Je ne veux pas d’équivoque. Nous ne sommes guidés par aucune arrière-pensée. Il ne s’agit pas des spéculations douteuses. L’heure n’est plus aux incantations et certainement plus aux sermons paternalistes »  A l’occasion, la Belgique augmenta son aide en RD Congo : au bénéfice du peuple congolais, trois nouveaux accords de coopération, d’une valeur globale de 800 millions de francs belges  avaient été signés dans les secteurs de la santé, de la promotion de l’activité des petites et moyennes entreprises et dans les infrastructures. De nombreux projets d’une valeur supérieure à 4,8 milliards étaient également annoncés.

Tolérant subtilement le courant extrémiste de la classe politique congolaise dont les regards figés n’attendaient, en réalité, que des images et des scènes d’indifférence de la Belgique vis-à-vis du peuple congolais, le tandem Guy Verhofstadt - Louis Michel offraient, contre toute attente, l’hospitalité et leur expérience à l’opposition politique et à la société civile congolaises. Ainsi se tint la rencontre de Bruxelles du 15 au 17 janvier 2002. Le résultat de cette rencontre bipartite permit l’énonciation de quelques principes de base ayant prévalu lors des négociations intercongolaises : une manière d’économiser le temps et les énergies tout en minimisant les dépenses.

Toujours aussi persévérant, moins de dix jours après son voyage à Goma où il apportait l’aide belge aux victimes des émanations du volcan Nyirangongo, Louis Michel débarque à Kinshasa en fin janvier 2002 pour pousser les Congolais à aller au Dialogue Intercongolais, vulgariser les conclusions de la Table ronde de Bruxelles et prendre langue avec les représentants des FONUS et l’U.D.P.S., partis signalés absents  à ladite rencontre.

Globe-trotter confirmé, le 28 avril 2002, à 19h 15’, heure locale, par le premier vol de Brussels Airlines sur la capitale congolaise, l’inépuisable Louis Michel arrivait à Kinshasa. Dans sa suite, un parterre de 36 journalistes de la presse belge. Il put, à l’occasion, jauger les esprits à Kinshasa après la signature le 19 avril 2002 de l’Accord cadre de l’Hôtel Cascade à Sun City sous l’initiative de l’Ex Gouvernement et du Mouvement de Libération du Congo. Pour Louis Michel, cet accord exprimait la volonté de partage et devait se poursuivre avec l’adhésion des autres composantes.

Le 05 janvier 2003, après la signature de l’Accord Global et Inclusif le 17 décembre 2002 à Pretoria, Louis Michel, poursuivant sa campagne diplomatique pour le retour de la paix au Congo, se disposait de 24 heures, en dépit de ses multiples obligations et urgences en Belgique et en Europe, afin d’exhorter, sur place à Kinshasa, les Congolais à s’accrocher à cet accord difficilement acquis, au moment où en Belgique se dégageait un large consensus national pour aider la RD Congo à sortir de la crise et du conflit armé.

En ce même mois de janvier 2003, sacré Louis Michel initiait l’organisation de la Semaine africaine de Bruxelles, en vue de sensibiliser la population belge au retour de la paix dans la région des Grands Lacs. Cette semaine eut lieu du 15 au 22 février 2003.

Début octobre 2003, le Ministre pluridimensionnel Louis Michel et le Ministre belge de la Coopération au développement, Marc Verwilghen, arrivaient le même jour, l’un après l’autre, à l’aéroport international de N’djili. Le premier avait pour mission essentielle de s’assurer de la mise en place et du bon fonctionnement des institutions de la transition. Le Ministre Marc Verwilghen avait, quant à lui, déployé ses activités principalement à Kinshasa. Le plus haut point de mire de sa visite officielle en RD Congo, c’était le coup d’envoi d’un projet d’informatisation générale de l’Université de Kinshasa par le biais d’un « Backbone » en fibre optique. Ce projet a  d’ailleurs été soutenu par la coopération au développement belge, au moment où, en Afrique, l’on comptait qu’un seul usager de l’internet sur 5000 habitants, comparativement en Europe et en Amérique où ce rapport était de 1/ 6.

Dans le sillage des actions de ce tandem, étaient enregistrés également des retombés dans les secteurs économique et militaire.

Depuis février 2002, la Belgique avait renoué avec les missions économiques et commerciales en RD Congo. Une des plus grandes missions, placée sous la présidence du Ministre Serge  Kubla, a eu lieu du 14 au 21 mars 2004 et avait connu la participation de plus de 150 entrepreneurs belges pour une délégation de 182 personnes, y compris les journalistes de la presse belge.

Les visites répétées du Ministre de la Défense, André Flahaut, allaient également dans le sens du volontarisme belge en RD Congo. La Belgique s’engageait pour le renforcement de la coopération militaire, particulièrement dans la formation des cadres de l’armée et de la police nationales.

Depuis 2002, la Belgique avait accru considérablement son aide en RD Congo : des millions de dollars déboursés, dans le cadre multilatéral, pour le financement du Programme Multisectorielle d’Urgence de Réhabilitation et de Reconstruction initié par la Banque mondiale et dans le cadre bilatéral.

Bref, dès les premiers instants de la coalition « Arc-en-ciel » ou « Violette »  en juillet 1999, Bruxelles avait pris ses responsabilités pour ramener toutes les préoccupations de la RD Congo sur tous les agendas internationaux, la Belgique entendue.

Sous l’impulsion du tandem Guy Verhofstadt – Louis Michel, des autorités belges des instances fédérales et celles des communautés et des régions avaient effectué, en l’espace de cinq ans, une multitude de visites et missions officielles en RD Congo, à travers le continent africain, en Europe et en Amérique. Plus de 300.000 kilomètres parcourus, en vue d’aider leur ancienne colonie à sortir de la trappe difficile du conflit armé et de la misère noire : de quoi se permettre une expédition Terre-Lune dont plus d’un tiers de la distance serait parcouru par   l’infatigable Louis Michel !

Ce dernier, considéré par Guy Verhofstadt comme « un plus congolais que belge », était l’unique représentant d’un pays à effectuer de nombreux voyages à travers le monde dont huit, en moins de quatre ans, en RD Congo pour confirmer ses engagements en faveur de celle-ci.

L’opération de sa hanche gauche en décembre 2003 ne lui empêchera pas certainement de visiter de nouveau la RD Congo - qu’il voulait accompagner inlassablement vers la stabilité – au cours de l’année 2004. Son chapelet, sûrement, c’était la carte du Congo.

A travers ses initiatives, ses actions, ses discours, ses missions, sa gestion des dossiers au sein du gouvernement belge, ses interventions et ses contributions apparaissait progressivement une lueur d’espoir au Congo.

Le 22 mai 2004, en marge de sa campagne à l’élection européenne, Louis Michel avait revisité le quartier Matonge à Bruxelles où arpentant inlassablement les rues et galeries commerçantes, il avait été ovationné et avait serré indistinctement les mains dans la foule compacte scandant des expressions de bienvenue traditionnelle typiquement congolaises comme « Papa aye nzala esili » ou encore  « Michel oye », pour tout dire en français, respectivement, « Papa est arrivé, finit la faim » et  « Michel nous vous soutenons » 

Le 06 juin 2004, trois jours après le déferlement monstre à Kinshasa et dans les autres villes du Congo à la suite de l’occupation de la ville de Bukavu par des troupes en dissidence, Louis Michel initiait héroïquement une tournée dans la sous-région des Grands Lacs, à Kinshasa, à Kigali et à Kampala en vue d’appuyer, d’une part, le déroulement de la transition en RD Congo et, d’autre part, le processus de normalisation entre les pays de cette sous-région. La visite de Louis Michel constituait un signal fort de la communauté internationale vis-à-vis des populations congolaises. 

Son acolyte à Kinshasa, c’était le quinquagénaire Renier Nijskens, Ambassadeur de sa Majesté Albert II en RD Congo, depuis novembre 2000. Personnage cartésien, lucide, doté d’un sens très élevé de discernement et de qualités incorruptibles, il a battu en RD Congo, parmi le corps diplomatique en poste à Kinshasa, le record en réceptions et visites à domicile ainsi qu’en animation des conférences-débats. Au cours de ses innombrables conférences et entretiens, il expliquait et pontifiait sans désemparer, avec le concours permanent de ses proches collaborateurs, sur la position de son gouvernement auprès d’une multitude de congolais, entre autres, les étudiants, les enseignants, les journalistes, les communautés religieuses, les représentants des Organisations non gouvernementales, les jeunes, principalement. 

A son actif, plus d’une dizaine de conférence-débats en quelque 40 mois dont 4 grandes conférences à l’Université de Kinshasa - symbole de l’intelligentsia congolaise -, pour dévoiler le nouveau  regard de la Belgique sur la RD Congo et décortiquer aussi les thématiques majeures de la vie internationale contemporaine telles que la mondialisation, le développement, la démocratie et la bonne gouvernance.

En définitive, la Belgique a toujours été aux premières loges de l’histoire de la RD Congo. Et malgré les circonstances malheureuses, la Belgique et la RD Congo ont gardé allumée la flamme de l’amitié.

C’était encourageant d’observer, depuis la signature de l’Accord de Lusaka en juillet 1999, toutes les étapes décisives pour la restauration de la paix et la stabilité au Congo ponctuées de bénédictions  et des efforts diplomatiques du gouvernement belge, dans le cadre de sa politique volontariste dont Louis Michel en était la cheville ouvrière. Durant cinq ans, la Belgique s’était soustraite subtilement de toute distraction et avait davantage    mobilisé des moyens financiers, humains et militaires afin d’éviter que les dirigeants congolais s’illustrassent plus négativement dans la brutalité, l’intolérance, la violation massive des Droits de l’Homme et la mauvaise gouvernance.

Visiblement, l’engagement du tandem Guy Verhofstadt – Louis Michel pour le dossier congolais s’était révélé de plus en plus une action sociale et hautement humanitaire. Elle s’était vite transformée en une passion pour la RD Congo et en une compassion pour les Congolais. Une légende permettait de croire qu’il arrivait des fois à ce tandem d’être satisfait, le jour, du succès éclatant de la Belgique dans le concert des nations, mais de dormir difficilement, la nuit, préoccupé par la crise multiforme qui avilit les populations congolaises, sans manquer de réaliser, pendant l’éphémère sommeil, des rêves profonds et merveilleux remplis de « congolité » et de « belgitude ».

La Belgique a toujours été présente au Congo, visiblement ou invisiblement, directement ou indirectement, partiellement ou totalement…en réalité ou en imagination aussi : même Tintin, le plus célèbre des personnages de la bande dessinée belge a navigué sur le fleuve Congo, s’est émerveillé dans la forêt équatoriale et a palpé les réalités culturelles des populations congolaises en 1931, il y a plus de 80 ans.

La nature des choses relève aussi que, directement ou indirectement, visiblement ou invisiblement, la RD Congo gagnera ou perdra toujours avec la Belgique.

A la lumière de ce qui précède, quelle politique spécifique adoptera, pour la RD Congo, le gouvernement du jeune libéral et réformateur Charles Michel, au moment où la légitimité de l’actuel président et la crédibilité des autres institutions de la RD Congo sont respectivement mise en doute et fortement entamée à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Charles Michel fera-t-il prévaloir le dicton « Tel père, tel fils » ? Wait and see, comme aiment bien dire les Anglais. Tout compte fait, les deux remarquables carrières des Michel  mises ensemble, le Père et son fils aîné inspirent une épopée sous le titre "Les Michel Belges, de la base au sommet".

     


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