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Grand témoignage

En Afrique comme en RD Congo : Quand le pouvoir se donne le droit de « TUER »

L’option in-fine décidée par certains Chefs d’Etat n’est autre que les massacres de leurs propres citoyens qui s’opposeraient de manière manifeste à la confiscation du pouvoir

Tous les gouvernements du monde, même les plus sanguinaires et irrespectueux des droits humains, parlent (ou mieux prétendent parler) au nom du « PEUPLE » qu’ils chérissent, défendent et protègent. C’est au nom des intérêts des peuples que ces gouvernements veulent se maintenir au pouvoir pour mieux les servir.

Mais en observant l’évolution des contextes politiques des pays dans lesquels les Chefs d’Etats  sont arrivés ou arrivent en fin de mandat présidentiel, et bien souvent dans l’impossibilité légale et constitutionnelle de se représenter à la magistrature suprême de leurs pays respectifs, on  en tire une conclusion assez glaciale qui laisse entrevoir qu’en définitive, c’est plutôt le nombre des morts qui déterminera l’issue du pouvoir au détriment des populations qu’ils sont censés protéger et défendre. Il y aura des morts en quantité, tout comme aussi il pourrait ne pas en avoir, si les Chefs d’Etats concernés décident en âme et conscience de respecter les constitutions de leurs pays au lieu de recourir à la force extrême et verser le sang de leurs concitoyens.

L’option in-fine décidée par certains Chefs d’Etat n’est autre que les massacres de leurs propres citoyens qui s’opposeraient de manière manifeste à la confiscation du pouvoir. Il en découle qu’à partir de cette période jusqu’au moment des élections, tous les Chefs d’État qui n’auraient pas fait montre de certains signaux politiques forts dans le sens de l’alternance, ne viseraient en fait qu’à tuer leurs concitoyens, car on le sait lors des manifestations, c’est le pouvoir qui tient la baïonnette, et la portera sur les corps de leurs concitoyens. Ces Chefs d’États auront ainsi érigé les tueries, les massacres, et les carnages en mode de conservation de pouvoir, au mépris des Constitutions qui les auraient portés au pouvoir à l’issue des élections. Ces constitutions qu’ils ont juré de respecter, de protéger et de défendre lors de leurs prestations des serments, trahissant ainsi les idéaux les plus chers qui devraient régir leurs pays.

L’exemple du Burundi nous donne quelques indications. Dans ce pays, il est évident que les discussions pour ou contre un mandat se résume en fait en la sentence « pour ou contre le massacre des citoyens ? »

D’où la question de savoir quelle est la position à adopter face à cette attitude machiavélique de conservation de pouvoir en ce 21ème siècle quand on sait que dans tous ces pays, la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la protection de l’environnement, les droits humains, etc. ne font pas partie de leurs agendas respectifs ? La campagne à mener dès à présent du côté  des populations ou de l’opposition n’est plus  celle, irréaliste de crier sur le  « glissement des mandats » mais bien plus de regarder vers quelle direction l’armée pointera-t-elle ses baïonnettes, vers l’usurpant comme au Burkina Faso, ou vers le citoyen qui sera en plein droit de revendiquer le respect de la constitution.

L’exemple du Burundi nous donne quelques indications. Dans ce pays, il est évident que les discussions pour ou contre un mandat se résume en fait en la sentence « pour ou contre le massacre des citoyens ? ». Dans ce décor planté, le citoyen sait dès lors que ses jours commencent un compte à rebours jusqu’au moment des échéances électorales.

 Il devient éminemment légitime que le citoyen  puisse se préparer à sauver sa vie et celle de la République. C’est à cela que se résume le scenario du non-respect de limites de mandats présidentiels en Afrique. C’est un chèque en blanc permanent pour faucher les vies de paisibles et pauvres citoyens à des périodes bien précises des cycles électoraux.

Il y a bien une autre façon de faire la politique en se mettant réellement au service des peuples. Tout comme les gouvernants africains devraient intérioriser le fait qu’il y a bien une vie après la politique

Que la Communautés internationale puisse se lever dès maintenant au lieu d’attendre que les baïonnettes soient en action avant de se réunir et adopter de nombreuses résolutions qui n’auraient que peu d’effets car il y aurait déjà morts d’hommes. Le cas du Rwanda en 1994 devra constituer une jurisprudence pour la Communauté internationale qui a agi à contre-courant de la situation réelle sur terrain où de nombreuses vies des Rwandais auraient dû être sauvées avec l’implication pratique de la Communauté internationale. Il y a donc en cet instant précis, d'une part les Chefs d'États qui travaillent à la préservation des vies, et ceux qui sont en plein complot contre leurs concitoyens. En RDC par exemple Kin Kiey Mulumba soutient le massacre des congolais comme il l'a fait à l'Est durant la rébellion  de 1998. Il se lève aujourd’hui pour méconnaître son implication et celle de son parti sur les crimes contre l’humanité qu’ils avaient commis dans la partie orientale, en complicité avec ceux qui étaient au pouvoir à Kinshasa, ceux avec qui ils partagent impunément le pouvoir en insultant chaque jour le peuple congolais avec des projets machiavéliques de maintien au pouvoir des gouvernants sans bilan, si ce n’est celui des fosses communes de Maluku et des massacres de janvier 2015 pour ne compter que ceux-là.

Il y a bien une autre façon de faire la politique en se mettant réellement au service des peuples. Tout comme les gouvernants africains devraient intérioriser le fait qu’il y a bien une vie après la politique. Des exemples : Abdou Diouf a eu une vie bien comblée en tant que Secrétaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) après quitté la Présidence au Sénégal. Wade devrait être certainement en train de réfléchir en toute quiétude et hors des menaces du gouvernement du Sénégal sur des projets sociaux après sa tentative de se maintenir au pouvoir. Fort de son expérience à la Présidence de la République et de son carnet d’adresses bien nourri, il reste utile à la société sénégalaise mais à côté de ses concitoyens et non en exil, loin de sa terre natale.

Si ces machiavéliques ont besoin d’un conseil, mieux vaut quitter le pouvoir et admirer ce que les successeurs auraient accompli, à côté de ses concitoyens qu’on a martyrisés hier, mais dans la paix dans son propre pays. Il ne faut pas aller mourir au Maroc comme le Feu Maréchal Joseph-Désiré Mobutu. Oui, il est possible de faire la politique autrement…il suffit de se surpasser et savoir passer le flambeau surtout lorsque les succès ont été très minces.

 

 

 


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