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Sous le projecteur

Quand Kamerhe choisit Kin-Kiey Mulumba pour commenter « Pourquoi j'ai choisi J. Kabila »

Vital Kamerhe est effectivement de ces rares hommes qui, dans leurs exceptionnelles prestidigitations politiques et socioéconomiques, sachent, en une seule seconde, cacher toutes les étoiles du ciel dans ou derrière la lune

Dans l’histoire politique de la RD Congo, deux acteurs politiques retiendront très  particulièrement l’attention des générations actuelles et futures congolaises par leurs spectaculaires façons, leurs magies et leurs audaces de jouer avec la mémoire de tout un peuple et de désorienter, pour des années,  les forces vives dont la jeunesse vers des choix et options contreproductifs au plan politique, économique et socioculturel. Nous citons Jean De Dieu Nguz Karl-i-Bond, ancien premier ministre et Vital Kamerhe, ancien président de l’assemblée nationale. Tous deux sont auteurs des ouvrages les plus controversés des annales politiques, les deux plus honteux « auto-autodafés » de la RD Congo. Jean De Dieu Ngunz Karl-i-Bond avait écrit et fait publier, en 1982,  « Mobutu ou L’Incarnation du mal zaïrois » : une peinture dénudant Mobutu et ses méthodes de gestion prédatrices en  201 pages assorties de quelques illustrations. Il renia le contenu de son livre réquisitoire contre Mobutu : dans ses va-et-vient entre les protectrices ailes de Mobutu et l’opposition à ce dernier, Ngunz a Karl-i-Bond tourna définitivement le dos à l’Union sacrée de l’opposition radicale et finit sa carrière politique étiqueté membre de la mouvance présidentielle, après avoir été tête de file des Forces Politiques du Conclave (FPC), famille politique du Marechal Mobutu. Vital Kamerhe, un des plus téméraires opportunistes congolais, a rédigé et publié, en mars 2006, peu avant la tenue des élections présidentielles de 2006, la biographie politique et électoraliste « Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila ». Une manière de dire qu’il connaissait intrinsèquement Joseph Kabila dont il savait imaginer et interpréter les rêves, les pensées, les faits et gestes, du moins politiques.  Moins de 4 ans après la publication de sa biographie-phare, Vital Kamerhe, sans froid aux yeux, renia, à son tour, ses écrits encensant Joseph Kabila : de quoi se poser la question de savoir dans quel état mental, spirituel, psychologique et physiologique Vital Kamerhe avait initié, conçu, rédigé et fait publier une telle biographie en faveur de Joseph Kabila  qu’il ne cessait d’appeler « homme providentiel du renouveau de la Rdc »? Quelle est, dans cet ouvrage, la part réelle de la vérité, d’une part, et celle du mensonge, d’autre part? Du simple fait que Vital Kamerhe est effectivement de ces rares hommes qui, dans leurs exceptionnelles prestidigitations politiques et socioéconomiques, sachent, en une seule seconde, cacher toutes les étoiles du ciel dans ou derrière la lune.

Convenir à deux révolutions successives en RD Congo en perpétuelle recherche de la paix, de la stabilité et du développement, c’est bien son secret de fabrication. Tryphon Kin Kiey Mulumba est hautement créateur et imaginatif

Effectivement, le 6 mars 2006, au Salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa, Vital Kamerhe fut la présentation de sa biographie-phare « Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila » sous un chapeau commenté par  Tryphon Kin Kiey Mulumba, actuel Ministre chargé des relations avec le Parlement, ancien membre du RCD/Goma et ancien ministre de l’information du Marechal Mobutu : une des personnes les plus magnétiques aux deux régimes « révolutionnaires » successifs  en RD Congo, celui du 24 novembre 1965, d’abord,  et du 17 mai 1997 et sa succession politique, ensuite. Convenir à deux révolutions successives en RD Congo en perpétuelle recherche de la paix, de la stabilité et du développement, c’est bien son secret de fabrication. Tryphon Kin Kiey Mulumba est hautement créateur et imaginatif. « Kabila désir », sa campagne anticipée en faveur de Joseph Kabila a été un mort-né, un fiasco à Belgique et en RD Congo : une aventure politique stoppée net par le soulèvement populaire de janvier 2015.

Trêve de commentaires. Découvrons ensemble le déroulement de la matinée « comique » consacrée à la présentation de cette œuvre biographique rappelée de la circulation et de la distribution, pour défaut de compatibilité et de déphasage politiques, par son propre géniteur. Sacré Kamerhe, hautement vital et adapté à la versatilité politique.

Le texte suivant est tiré de « Congo-Forum » du 11 mars 2006. A lire attentivement. En représentant ce que déclare aujourd’hui Vital Kamerhe et ce qu’avait affirmé avant 1997 Tryphon  Kin-Kiey Mulumba, ce récit pourrait épargner de la somnolence, s’il était lu après avoir pris un verre de lait chaud dans la soirée.

11.03.06 Brillant baptême du livre « Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila » écrit par Vital Kamerhe (MMC)

Une grande cérémonie organisée vendredi à la piscine de l’Hôtel Invest de Kinshasa a marqué la présentation et la sortie du livre intitulé « Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila » que vient de publier M. Vital Kamerhe, le Secrétaire général du Pprd, parti initié par le président de la République. La surprise dans l’événement aura été la présentation proprement dite de l’œuvre par un outsider du sérail présidentiel, en l’occurrence le dernier ministre de l’information de Mobutu et récemment porte-parole du mouvement de rébellion Rcd parrainé par le Rwanda, M. Tryphon Kin-Kiey Mulumba 

M. Vital Kamerhe a écrit son livre pour rendre témoignage sur les mérites du président de la République dont il est l’un des plus proches collaborateurs

 

« J’ai découvert que Joseph Kabila Kabange, humain comme vous et moi, possède une qualité essentielle : le sens du devoir, l’oubli de soi, la patience, l’humilité, l’abnégation et la sagesse face aux épreuves que la vie lui impose. C’est pour cela que je le considère comme une des meilleures opportunités qui est donnée au pays d’expérimenter ». Cette phrase contenue dans le livre intitulé « Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila » est le maître mot de l’œuvre que vient ainsi de publier le Secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie ( Pprd), M. Vital Kamerhe. Le livre vient d’être porté sur les fonts baptismaux à l’occasion de sa présentation publique par une cérémonie particulièrement brillante organisée vendredi à la terrasse piscine de l’Hôtel Invest de Kinshasa.

L’auteur Vital Kamerhe a surpris la nombreuse assistance ayant répondu à son invitation lorsqu’il a annoncé comme présentateur de son livre M. Tryphon Kin-Kiey Mulumba, l’ancien porte-parole de l’ex-mouvement rebelle pro rwandais, le Rcd du leader Azarias Ruberwa, ci-devant vice-président de la République en charge de la Commission gouvernementale de la Politique, Défense et Sécurité. En fait de surprise, l’auteur et le présentateur du livre ont brillamment répondu à l’attente du public dans l’exercice qu’ils se sont donné d’expliquer et de justifier l’opportunité de la sortie de l’œuvre en vedette.

M. Vital Kamerhe a écrit son livre pour rendre témoignage sur les mérites du président de la République dont il est l’un des plus proches collaborateurs. Il révèle un Joseph Kabila manifestement mal connu du public, comme il le reconnaît, en se chargeant du devoir de le faire découvrir, pour démentir le mauvais visage que la rumeur fait courir sur le jeune chef d’Etat congolais. On a tellement ergoté, en effet, sur l’origine du président que le Secrétaire général du Pprd s’est engagé à fournir des preuves affirmant le positif image du dirigeant de la Rdc.

Didier Etumba et Chantal Kanyimbu, parrain et marraine du livre

Le présentateur du livre est, pour sa part, venu appuyer le témoignage de M. Kamerhe, en se basant non seulement sur les écrits du Secrétaire général du Pprd, mais surtout en évoquant son propre témoignage, sa découverte personnelle du président Joseph Kabila à l’occasion d’un récent entretien qu’il a eu avec ce dernier.

Les interventions du présentateur et de l’auteur qui s’est en outre longuement étendu sur une digression explicative du processus de paix en Rdc dont il maîtrise à nul autre pareil le dossier, compte tenu de l’importance de leur édifiant message, sont repris ci-après. Elles ont été précédées auparavant par la cérémonie proprement dite du baptême du livre par le président honoraire de l’Union des écrivains congolais, M. Buabua wa Kayembe, actuel directeur général de l’Agence nationale de la promotion de l’industrie (Anapi), de même que l’Abbé Jean-Bosco Bahala. Il y a eu un parrain de baptême du livre en la personne du Général Didier Etumba tandis que la marraine aura été la journaliste Chantal Kanyibu. Il a été présenté comme témoins du baptême les écrivains Yoka Lye Mudaba, Masiala ma Solo, Eddy Angulu, Modeste Mutinga le président de l’institution d’appui à la transition Haute Autorité des Médias (Ham), de même que le Prof historien et directeur des Archives nationaux Lumenga Neso. La manifestation a été bouclée par un autre exercice de dédicace de l’œuvre par M. Vital Kamerhe. Voici en fait les significatives interventions du présentateur et de l’auteur ayant marqué le clou de l’événement.

Tryphon Mulumba admiratif de Joseph Kabila

L’ancien porte-parole du parti Rcd a étalé son talent de journaliste dans la présentation qu’il a faite du livre de M. Kamerhe en indiquant comment il a été amené à cette besogne. Son intervention reprise fidèlement ci-après en dit long.

Mercredi 8 mars en milieu de journée, je reçois un appel amical d’un homme qui me parle dans ma langue maternelle - le Kikongo ya l’État. Je demande à savoir qui c’était: il me demande d’une voix séductrice combien de frères et d’amis j’ai. Je mets aussitôt le nom à la voix. L’homme me demande si j’accepterais de présenter un livre, le sien - le présenter au public, en public. Drôle de question: comment refuser de présenter un ouvrage par principe de recherche, un travail intellectuel ? Je suis moi-même un chercheur, un intellectuel. Refuser un tel service c’est comme un médecin qui refuserait de consulter un homme et de lui prescrire une ordonnance, un avocat qui refuserait d’assister un homme et de le défendre devant une juridiction. Un malade ou un cité en justice peut avoir une couleur politique - c’est son choix et son droit les plus légitimes -, faut-il pour cela ne pas le recevoir, je dirais, par idéologie? Un livre peut être d’engagement - c’est le droit et le choix de l’auteur -, doit-il pour autant être repoussé par idéologie?

Vous avez compris: l’homme qui m’appelle si fraternellement et si amicalement mercredi dernier en milieu de journée, c’est Vital Kamerhe. Le livre qu’il m’appelle à présenter c’est : «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila», qu’il vient de publier aux Imprimeries Congo New Media.Dans la nuit, ma décision est prise, définitive et irrévocable: je présenterai l’ouvrage de Vital, je n’ai pas le droit de me dérober. Pour deux raisons: intellectuel, je ne puis, invoquer l’idéologie et refuser par principe d’idéologie une assistance

Vital - c’est comme ça que je l’appelle depuis de longues années que nous nous connaissons – est Secrétaire Général du parti que les journalistes désignent dans leur raccourci qu’ils affectionnent, je n’en sais rien - parti présidentiel PPRD. Alors que le conflit que le pays vient de connaître fait rage, Vital, ministre de l’Information et de la Presse - porte-parole d’alors Gouvernement à Kinshasa, moi, chef de Département de la Communication et de la Culture - porte-parole d’alors du RCD, mouvement politico-militaire à Goma, notre gouvernement, nous nous affrontons par le micro ou par la plume, à la loyale, jouant chacun au mieux qu’il peut le rôle qui était le sien, défendant, illustrant son camp, avec la force que requiert la passion militante. Joseph Kabila, le Président de la République, nul, pas moi, dans mon rôle, ne lui fait de cadeau. C’était le jeu…

Ainsi donc, moi-même, aujourd’hui, appelé à présenter Vital Kamerhe, le Secrétaire général du PPRD, sur un livre sur Joseph Kabila, moi qui suis en face, toujours semble-t-il, en guerre sinon ouverte, du moins larvée ! Qui a décidé de me mettre face à un tel conflit cornélien? Je me rappelle Aristote: «L’objet de la guerre c’est la paix».

Il y a trois semaines, par un concours de circonstances, j’ai été mis face à Joseph Kabila Kabange. Cela faisait des années que je demandais à rencontrer le Chef de l’État. Je n’avais jamais eu l’occasion de le voir physiquement - je ne le connaissais pas. Et quand je l’ai vu ce 17 février dans la matinée à son Cabinet de travail, dans son bureau, et que j’ai parlé avec lui, ma conviction est que tout ce qui se disait sur cet homme était faux - je dirais généralement.

Fallait-il me taire? Beaucoup me le demandent. D’autres m’appellent à témoigner. J’ai décidé de témoigner, invoquant le devoir légitime de témoignage. J’ai voulu être en paix avec moi-même. À voir depuis le débat qui s’instaure dans le pays, modestement, je pense avoir positivement perturbé des espaces dangereux de confort politique et intellectuel, avoir donné un coup de pied à la termitière, de ce fait, avoir contribué au redressement d’une histoire et rendu service à la connaissance.

Ce qui m’intéresse en effet, ce sont trois ou quatre appels ou visites suffisamment pertinents que j’ai reçus depuis dans une masse d’autres. Un premier me dit: «Ouah» quatre fois. Puis, poursuit: «J’étais avec lui à Harvard - à cette conférence qu’il tînt. Je l’ai trouvé redoutable. Mais si j’avais écrit, personne ne m’aurait cru. Je me suis alors tu. Vous c’est différent». Lui c’est Kabila.

Un second: «Au Comité de suivi après Sun City, j’ai trouvé que celui dont on parlait n’était pas celui que j’ai trouvé. J’ai dit alentour. Personne ne m’a cru. Au gouvernement aujourd’hui c’est pareil. Encore aujourd’hui, je n’ai rien à redire sur sa façon de travailler». Les gens ont continué pourtant à croire en leur propre mensonge.

Un troisième faisait partie d’une délégation d’ecclésiastiques reçus en audience au Palais de la Nation - je crois - ou à la résidence du Président. Il témoigne autour de lui. «Le Président n’est pas celui que l’on présente généralement». Rien à faire : les gens ne croient pas leurs oreilles. Assurances et conforts d’opinion sont si tenaces…

Un quatrième m’interpelle: «Professeur Kin-kiey, vous êtes incroyable. Votre narration est une parfaite œuvre d’art». Mais - suivez: vous nous avez rendu un mauvais service. Nous voulions qu’ils aillent (ils, ses opposants) à la chasse à la gazelle avant de trouver un lion tapi dans la savane». Le lion c’est JKK. Lui - cet homme qui me parle - n’est en réalité pas journaliste. C’est un politicien Pprdien, un stratège, un fin calculateur. Disons le mot juste: un manipulateur d’opinion. Le journaliste lui que je fus ce jour-là - un jour comme un autre - est le collecteur de l’instantané, le témoin de l’histoire, l’historien du présent.

Dans la nuit, ma décision est prise, définitive et irrévocable: je présenterai l’ouvrage de Vital, je n’ai pas le droit de me dérober. Pour deux raisons: intellectuel, je ne puis, invoquer l’idéologie et refuser par principe d’idéologie une assistance

Le politicien organise, produit les événements, maquille, programme. Le journaliste traite les sujets tels qu’ils tombent dans la corbeille de la rédaction sans forcément leur trouver un sens. Dans ce monde complexe, l’homme peut enfermer deux ou plusieurs natures en lui, réagir sur plusieurs registres. N’y voyez surtout aucune contradiction. S’agissant de l’histoire du présent qu’offre le journalisme, aux historiens avec grand «H» - les historiens de l’Histoire - de faire ce travail complexe de hiérarchisation, de tamisage.

Pourquoi dois-je aujourd’hui présenter un livre sinon à la couleur politiquement prononcée, du moins dont l’auteur est politiquement prononcé? Ne viens-je pas atténuer la force de mon propre témoignage fait à partir de ma découverte du 17 février? Je pense à Machiavel. En fait : tous les hommes politiques, grands ou petits, sont des Machiavel consommés.

Avant de répondre définitivement à Vital, je me donne un moment de réflexion. En réalité, j’en profite pour penser à mon Dieu, Lui demander de me faire rejaillir la lumière. Lui seul guide la main des hommes. Dans la nuit, ma décision est prise, définitive et irrévocable: je présenterai l’ouvrage de Vital, je n’ai pas le droit de me dérober. Pour deux raisons: intellectuel, je ne puis, invoquer l’idéologie et refuser par principe d’idéologie une assistance. Voyez le Médecin ou l’Avocat. Et surtout : à supposer que Vital et moi, nous nous soyons affrontés - et précisément parce que nous nous sommes affrontés durement dans le passé - si la paix doit s’éclore dans ce pays, objectif recherché par tous les habitants de ce cher et beau pays, le nôtre propre, et par sa classe politique dont vous êtes ici, Messieurs et Mesdames, une part importante et digne, faut-il continuer à s’ignorer ou, au contraire, s’approcher de manière volontariste?

Quand je vois ces images du gouvernement où tous ceux qui se sont affrontés, les armes à la main, s’esclaffent de rires vrais, semble-t-il, communiquent, travaillent ensemble dans la sincérité, semble-t-il; quand je regarde ces séances des Chambres parlementaires ou des Institutions Citoyennes, - d’où toutes ces décisions justes, ces textes de loi pertinents ; quand je me rappelle certains soirs de Sun City, je rêve du soir, du grand soir où ce pays tournera la page du passé, se mettra définitivement ensemble à le reconstruire.

La Paix c’est la quiétude, seuls ceux qui se sont tapés dessus la font - parce qu’ils en connaissent le prix, ils sauront la savourer. La Paix, seuls les Grands peuvent la faire – parce qu’ils ont le pouvoir d’entraînement sur la masse je dirais d’aveugles et d’estropiés. La Paix ne peut que venir, la Paix définitive – celle des regards sincères, celle des cœurs en paix- est en chemin. Nul ne peut croire en ses propres mensonges. Il n’y a d’ennemis que passagers - il n’y en a pas d’éternels - je l’ai entendu au Congrès de la Fikin, celui du PPRD dont le Secrétaire général Vital Kamerhe est aujourd’hui en vedette.

Alors ce «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila»? J’ai dit tout à l’heure, livre d’engagement. Pour Vital, on dira Livre Confirmation d’une filiation idéologique. Profondément. Livre acte de foi. Profondément en effet. Lui même écrit Livre Témoignage. Il reste en deçà. Mais c’est tout comme. Lui aussi donne un coup de pied à la fourmilière. C’est ça le lien. C’est ça qui me lie à l’Auteur et qui me séduit le plus dans ce livre. Un coup de pied de plus fort dans la fourmilière, car il s’agit d’un témoignage qui vient de l’interne.

Vital Kamerhe ne s’en cache pas : à la dernière page de son livre, la 158ème, la dernière phrase qu’il écrit, avant de ranger sa plume, est claire - je cite: «Dès lors, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les Congolais du Nord et du Centre, de l’Ouest et de l’Est, du Sud et de l’Extrême Nord, le moment venu, sauront répondre à l’appel de Joseph Kabila pour le Renouveau, la Démocratie et la Reconstruction du Grand Congo de Simon Kimbangu, de Patrice-Émery Lumumba, de Joseph Kasa-Vubu, de Joseph-Désiré Mobutu, de Laurent-Désiré Kabila, du Cardinal Malula, de Mgr Kataliko…».

Appréciez le défilé de noms - à première vue – qui n’ont en commun que leur appartenance territoriale et - peut-être ça se discute, me dira-t-on - leur fibre nationaliste. Est-ce si peu? Aujourd’hui, dans ce Congo, à un jet de pierres de nos élections, ne trouve-t-on pas assez de Simon Kimbangu, assez de Patrice-Émery Lumumba, assez de Joseph Kasa-Vubu, assez de Joseph-Désiré Mobutu, assez de Laurent-Désiré Kabila, assez de petits Joseph Malula, assez de petits Kataliko… pour rebâtir ensemble dans une grande Alliance. Surtout que personne n’ait peur d’aucune peau de banane.

Plus loin dans la conclusion (page 155): «L’avenir est devant nous et nous fera découvrir «l’autre Joseph Kabila», celui qui aura conduit le pays aux élections, celui qui, le moment venu, sera revêtu de la mission de continuité d’une œuvre commencée il y a cinq ans, mais cette fois-ci avec le plébiscite de tout un peuple». Je cite encore : «C’est un avenir radieux mais laborieux et plein de promesses qui se dessine pour notre peuple. Il faut être aveugle pour ne pas voir de quel amour jouit le Président Joseph Kabila de la part des Congolais et surtout des jeunes. Il a fait honneur à la jeunesse congolaise en montrant que les vertus de sagesse et d’intelligence ne sont pas l’apanage de la seule vieillesse».

Déjà en pages 14, on lit l’éloge à Joseph Kabila ci-après: Il fut «à tous les rendez-vous de la recherche de la paix pour le Congo et les Grands lacs. Il a su convaincre les bailleurs de fonds et principalement les Institutions de Bretton Woods à renouer avec la République Démocratique du Congo après une décennie de rupture de coopération». Puis, en page 15 : «Je ne crois pas au hasard dans l’histoire d’un peuple : en mettant fin à la guerre, en dotant notre pays d’une Constitution issue du referendum populaire quarante et un ans après et en réussissant le pari de l’organisation des élections démocratiques et transparentes, les premières depuis plus de quatre décennies, Joseph Kabila aura été l’homme de l’espoir et du destin du Congo nouveau».

Livre Témoignage. Livre Engagement? Livre Acte de foi. Livre Engagement? Cela n’enlève rien à l’intelligence. Engagement peut rimer et rime avec intelligence. C’est Malraux, André. C’est Sartre, Jean-Paul. C’est Aron, Raymond. Ces deux derniers, meilleurs et frères ennemis, condisciples, philosophes, sociologues, journalistes, fondateurs, tous les deux, d’une revue «Les temps Modernes». Comme Malraux, le ministre de la Culture du Général (De Gaulle), ils ont été des hommes engagés chacun pour sa cause. Aron, défenseur du libéralisme politique contre le marxisme communisme dominant dans le paysage intellectuel français auquel s’identifie et dont est défenseur Sartre. Tous ont joué les aiguillons de notre conscience.

Ce livre-témoignage est aussi excellent qu’utile précisément à la veille de nos grandes échéances politiques : il nous faut mieux connaître les hommes qui vont concourir au suffrage des Citoyens. C’est un livre d’actualité… Kamhere apporte sa part. Quand le témoignage vient d’un proche, d’un homme du sérail présidentiel, comment l’intellectuel neutre ou quelconque n’en ferait-il pas son texte favori ?

«Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila» règle certains débats - récurrents? - dont de filiation et de scolarité. Le Président est bien le fils de son père et de Mama Sifa Mahanya. Né le 04 juin 1971 à Fizi. Page 146.

Faisons une halte sur sa scolarité. Non seulement le Président a fait le primaire à Fizi, lieu où il est né et l’a terminé à l’École française de Dar-Es-Salaam, mais il y a fait son lycée et y a obtenu son diplôme d’État, du moins ce qui a cours là-bas et qui n’est pas moins important - que le nôtre - que le premier dans la salle qui prétendrait le contraire lève le doigt.

Quand sa sœur jumelle Jeannette va à l’Université de Makerere, à Kampala, lui aussi est là. Mais est aussitôt appelé par Papa à le suivre au maquis. Le devoir pour Kabila Père avec «D» en lettre majuscule. Quand il me parle à moi, à son bureau, ce 17 février, de sa jeunesse sacrifiée, c’est bien là ! Joseph Kabila se retrouve dans la tourmente de la Révolution et du changement qui pressent dans l’ex-Zaïre. Il n’a pas le choix. Joseph assume.

Quand l’AFDL prend le pouvoir à Kinshasa, il se remet sur les bancs de l’école et s’envole pour Pékin, à l’Université de la Défense nationale. Mais à nouveau c’est la guerre. Il interrompt tout et retrouve les maquis et les trous de fusiliers qui l’ont vu naître. Papa meurt. Janvier 2001. C’est lui qui fait la montée de marche : Président de la République! On croit rêver. Un homme aussi jeune à la tête d’un pays aussi

Continent, au propre comme au figuré, que n’a su maîtriser ni le Père, ni le Léopard, certes, au fur et à mesure que la crinière assombrit le visage. Aucun bookmaker ne parie sur sa survie. La survie de ce jeune. Pourtant, cela fait cinq ans que l’histoire dure…

Kabila peine à repartir à Pékin et à son Université de la Défense nationale. Il assume. Kabila assume sa Condition - on dira humaine. C’est Malraux. Mais il ne perd pas son temps au Nintendo - loin de là, comme la mauvaise histoire le voit parfois, souvent aux commandes de son playstation: il s’inscrit au contraire au Washington International University où il suit des cours par correspondance.Cours qu’il réussit brillamment. Il en détient le titre de «Bachelor of Arts in International Studies and diplomacy», l’équivalent d’une Licence. C’est Kamerhe qui l’écrit. A preuve, il produit des documents authentiques. Dans ce Congo débordant à chacun de nos coins de rue, de savants - et tant mieux, c’est ça qui fait aussi notre richesse - il s’en trouvera d’excellents esprits pour ergoter sur ce parchemin obtenu par courrier postal.

Mais franchement, qui saurait - sans se moquer de lui-même - mépriser la qualité de l’enseignement à distance à une époque où les NITC, l’Internet, la vidéo conférence révolutionnent le système d’enseignement et rendent possible le fonctionnement moderne des Universités sans oublier l’accès aux manuels et aux grands profs que permettent les déplacements physiques. Il y a une époque où le calcul mental faisait partie de cours et terrorisaient les jeunes. Oublié, désormais, nos petits viennent avec la calculette dans le cartable et la déposent sur le pupitre…

Il fut une époque où les petits écrivaient avec la touche (les rayons ont été désertés), c’est désormais le clavier-souris. Plus d’ardoise, plus de tableau noir. Vive le bureau électronique sur son écran d’ordinateur. Vive la recherche. Vive la technologie. Adieu l’archaïsme. Vive la modernité. Qui s’en plaindra ? La vie a changé, l’enseignement aussi. Les enjeux modernes sont ailleurs… Les pays où le système d’enseignement réussit, c’est là où les enfants qui commencent le primaire, avancent tous ensemble, quittent l’université, ensemble, brillants ou bourriques. Profs et maîtres ne cotent plus.

Le diplôme n’est plus le mythique sésame ouvre-toi. Juste une feuille de papier de supposées connaissances, à prouver dans les faits, dans la vie courante, une attestation, une recommandation. Seule compte l’expérience acquise. Dans nombre de pays, en effet, le parchemin n’est présenté qu’au premier employeur. Le reste est affaire d’expérience: dans quelle entreprise tu as travaillé? Aux côtés de quel personnage de référence tu as évolué? Avec du résultat ou non ? Qui, parmi nous, donnerait du travail à un candidat chauffeur de voiture à la seule présentation du permis de conduire sans qu’il n’ait donné la preuve qu’il sait slalomer dans les gorges surabondées de Kinshasa?

Cinq ans pour Joseph Kabila comme Chef de l’État d’un pays Continent, dans un contexte du 1+4, avec du résultat que l’on connaît - à la fois au plan diplomatique, de l’assainissement macro-économique, de mise au point du dialogue politique interne, de

capacité d’écoute, oui de cette capacité d’écoute qui revient souvent -, disons sincèrement que ce serait du produit d’exportation, un label RdC.

J’arrive à la fin. J’ai lu dans le livre de Vital que le Président est un «homme très réservé et plein d’humilité», qu’il détestait cordialement tout culte de la personnalité. Il refuse je dirais religieusement toute flagornerie, toute manifestation bruyante d’enthousiasme. Tant mieux. Alors que ses proches l’y appellent vivement, et que les militants l’y attendent, il refuse de commémorer ses cinq ans à la tête du pays, le 26 janvier dernier. J’aime cette phrase tellement belle - comme il y en a - dans «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila»: «Sa modestie désormais légendaire ne correspond pas à une culture de gabegies et du faste». À voir les images à la télé, c’est tellement vrai.

Je termine par ceci : il pourrait se trouver des professeurs - et non des moindres - pour initier un sujet de recherche: «Comment réussir un Gouvernement de cinq chefs d’État ?» Nul doute qu’ils auraient à en apprendre de JKK (Joseph Kabila Kabange).

Je vous remercie.

Joseph Kabila, homme providentiel du renouveau de la Rdc, selon Kamerhe

Le Secrétaire général du Pprd Vital Kamerhe a retrouvé sa verve et son accent du reste déjà rendus dans l’œuvre qu’il a publiée pour lever le pan de voile sur l’histoire inconnue du président Joseph Kabila, ou du moins sur les fausses rumeurs que le public en a répandues. Son témoignage vaut un pesant d’or, puisqu’il démontre des faits irréfutables. Le présent texte de son intervention en résume l’essentiel, bien que M. Kamerhe ait étalé des faits plus détaillés procédant même du secret d’Etat, faits qu’il a vécus dans les allées du pouvoir dans lesquelles il a évolué depuis feu président Laurent-Désiré Kabila. Voici l’édifiante adresse de M. Kamerhe.

« Un livre, c’est comme un enfant, il a un père, il a un parcours, il subit les aléas et les intempéries de l’environnement. Autant il est difficile de vivre une réalité, autant il devient difficile de la transmettre, parce qu’il faut opérer un choix entre la part intime et la part universelle, c’est-à-dire, ce qui appartient à l’humanité et qui passe par soi. Un livre n’a de sens que s’il renforce l’humanisme. Et si aujourd’hui je me suis autorisé d’écrire cette expérience, ce n’est sans doute pas pour faire un roman, ou amuser les gens, ou encore faire l’apologie de qui que ce soit, mais c’est une quête pour que chacun de vous retrouve dans cette expérience l’universel.

Mon grand souci serait que mon témoignage soit versé même modestement à l’expérience nationale de liberté et de dignité. Le temps et l’espace nous séparent. Certains sont nés là-bas, d’autres ici, confrontés à des expériences, sans doute différentes, et vivent leurs différences. La grande conquête de l’homme, c’est de se reconnaître dans l’autre. C’est ainsi que je souhaite qu’en me reconnaissant en vous, vous poussiez vous reconnaître en moi. Ainsi nous atteindrons ensemble la force de l’esprit qui est lui en dehors du temps et de l’espace. II est le lieu de convergence et de ressemblance.

Ainsi, par cet effort de transcendance, nous participerons à l’éternité. Voilà le sens profond de ma démarche. Voilà aussi pourquoi, en choisissant de témoigner sur Joseph Kabila, je ne fais qu’obéir aux exigences de la morale, de l’éthique, de la vérité et de la justice qui sont des valeurs sacrées et universelles. Je suis et je n’ai pas honte de le reconnaître déformé par l’exercice de la vérité, même si par moments, elle est difficile à accepter. Rien d’autre que le souci de rétablir la vérité, même si elle m’est personnelle. Au moins, comme Aristote aurait témoigné de Platon. Comme Paul aurait témoigné de Christ.

Plus près de nous, j’aurais souhaité que les disciples du Maréchal Mobutu, pour honorer sa mémoire, témoignassent de lui. Et comme je sais les amis de Joseph Kasa-Vubu, de Laurent Désiré Kabila et de Lumumba, ainsi que les disciples de Simon Kimbangu, ont déjà témoigné sur ces illustres personnages et préparent d’autres témoignages. J’aurais voulu aussi que les disciples d’Etienne Tshisekedi, de Jean-Pierre Bemba, d’Azarias Ruberwa, de Z’Ahidi Ngoma, et de bien d’autres, puissent lever les coins de voile sur ces personnages qui font l’histoire de notre pays. II n’est jamais trop tard pour bien faire. J’exhorte donc les uns et les autres à m’emboîter le pas pour que de la sommation de nos écris, nous puissions écrire, nous-mêmes, l’histoire de notre pays, comme l’avait prophétisé Patrice Emery Lumumba.

La grandeur d’un homme politique, c’est aussi la qualité du témoignage que l’on fait de lui. Si les témoignages à titre posthume sont importants pour l’histoire d’un homme, il est encore mieux, sans verser dans l’hypocrisie, la flatterie et le fanatisme, de reconnaître du vivant de ceux qui nous ont profondément marqués, leurs mérites. Comparaison n’est certainement pas raison : devant le Christ, quand l’Apôtre Pierre reconnut qu’Il était le fils du Dieu Vivant, alors celui-ci lui dit : « Tes paroles te sont inspirées de Mon Père, et tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ».

Cette relation presque mystique entre Jésus et son Apôtre est le symbole de l’effort que l’homme doit faire pour aller au-delà des apparences et découvrir dans l’autre ce qu’il y a d’intemporel. En ce qui me concerne, j’ai découvert que Joseph Kabila Kabange, humain comme vous et moi, possède une qualité essentielle : le sens du devoir, l’oubli de soi, la patience, l’humilité, l’abnégation et la sagesse face aux épreuves que la vie lui impose. C’est pour cela que je le considère comme une des meilleures opportunités qui est donnée au pays d’expérimenter.

Qui l’eût cru ? En effet, à son accession à la Magistrature Suprême, sans se donner la peine de le connaître, tout simplement en se basant sur son jeune âge, 29 ans, certains politiciens ont vite versé dans le pessimisme quant à sa capacité à mettre fin à la guerre, à œuvrer pour la réconciliation nationale et à l’instauration de la démocratie dans notre pays.

Ce livre comporte six chapitres dans lesquels nous parlons du déclenchement de la guerre d’agression contre notre pays, des efforts déployés par M’zee Laurent Désiré Kabila, de l’impulsion donnée par Joseph KABILA au processus de paix, des efforts des autres acteurs politiques tels que : Olivier Kamitatu, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Madame Eve Bazaiba, Me Azarias Ruberwa, Jean-Pierre Bemba, Z’Ahidi Ngoma, Yerodia Abdoulaye Ndombasi, le Général Etumba, François Mwamba, Tambwe Mwamba, Dominique Kanku, Roger Lumbala, Mbusa Nyamwisi, Bizima Karaha, Théophile Mbemba, Katumba Mwanke, Léonard She Okitundu, Madame Marie-Ange Lukiana, Madame Faida Mwangilwa, Gertrude Kitembo, Marie-Madeleine Kalala, Modeste Bahati, les hommes de médias toutes tendances confondues, les hommes d’Eglise, et bien d’autres.

Aujourd’hui on n’a jamais été plus près des élections libres et transparentes depuis plus de quatre décennies dans notre pays. Aujourd’hui, après plus de quarante et un ans, notre peuple s’est doté d’une Constitution issue du référendum. Aujourd’hui, même s’il y a des petits grains de sable dans la machine, avec un esprit de dépassement de soi et de sacrifice, les Congolais vont aller aux urnes le 18 juin prochain.

 


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