« En cette période cruciale sur les plans budgétaires, économiques et sociaux, il est essentiel d'élaborer un accord de gouvernement solide. C'est dans cet esprit que les quatre partis travaillent, animés par la volonté d'aboutir. Nous sommes confiants pour la suite des travaux »

Depuis leur dernière audience au Palais royal, les deux Formateurs nommés par le Roi Philippe ont entrepris de nombreuses démarches dans le processus de négociation.
 
Le vendredi 25 juillet, les négociateurs ont entamé les travaux par une séance plénière avec les représentants des quatre partis pressentis pour former un gouvernement fédéral: N-VA, MR, CD&VetOpenVLD.
 
Ensuite, les deux Formateurs ont tenu des négociations discrètes, à plusieurs moments, avec les représentants des quatre formations politiques. Les deux Formateurs ont également lancé les invitations pour rencontrer les partenaires sociaux et les gouvernements des entités fédérées.
 
Les travaux se sont concentrés sur le contenu. L'architecture du futur accord de gouvernement est ainsi posée. Dans les prochains jours, nous poursuivrons notre mission dans la plus grande discrétion.
 
En cette période cruciale sur les plans budgétaires, économiques et sociaux, il est essentiel d'élaborer un accord de gouvernement solide. C'est dans cet esprit que les quatre partis travaillent, animés par la volonté d'aboutir. Nous sommes confiants pour la suite des travaux.

«  Ce sera un gouvernement un peu particulier, un gouvernement de totale rupture ! Dans notre pays, nous avons toujours construit un équilibre entre francophones et néerlandophones, que ce soit à l'échelle du pays ou en Région bruxelloise. Il existe des mécanismes de protection des minorités. C'est comme ça que peut survivre notre pays »

Par ailleurs, Laurette Onkelinx (Parti Socialiste belge), vice-Première ministre sortante, pense que les partis qui négocient vont rapidement conclure. «  Ce sera un gouvernement un peu particulier, un gouvernement de totale rupture ! Dans notre pays, nous avons toujours construit un équilibre entre francophones et néerlandophones, que ce soit à l'échelle du pays ou en Région bruxelloise. Il existe des mécanismes de protection des minorités. C'est comme ça que peut survivre notre pays », explique-t-elle. Approfondissant son analyse de la situation, elle ajoute : « On va être dans une configuration très particulière. Tout le gouvernement flamand monte au fédéral en emportant les deux tiers des électeurs flamands. Côté francophone, ce n'est qu'une toute petite minorité qui sera représentée – à peine un sur quatre – et en rupture avec les Régions... On aura un gouvernement de droite, sous domination nationaliste, où les francophones seront totalement minoritaires. Le plus grand parti du gouvernement fédéral sera nationaliste ! »

Dans les jours qui viennent, Laurette Onkelinx va rejoindre l'opposition, après avoir été ministre sans interruption depuis 1992… Que ce soit au fédéral ou à la Communauté française. Pour la première fois depuis 22 ans, Laurette Onkelinx va redevenir "simple" députée.