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Grand témoignage

ÉTAT DE LA RD CONGO : Joseph Kabila et associés, DÉGAGEZ!

DÉCLARATION DU MOUVEMENT SOCIO-POLITIQUE MISSION NOUVELLE SUR L'ÉTAT DE LA NATION CONGOLAISE

 

Le discours de Joseph Kabila Kabange, actuel président de la RDC, sur l’État de la nation devant l’assemblée nationale et un sénat illégal, lundi 15 décembre 2014, en dépit des conseils publics -et non des injonctions - sur le respect des dispositions de la loi fondamentale, est une preuve irréfutable de son intention de violer à sa volonté et de manière répétitive la constitution de la république, de demeurer en profonde contradiction et dissonance avec les règles démocratiques, d’une part, et d’accepter d’assumer un contentieux historique entre lui, son régime politique et le peuple congolais accomplissant sa remontée de conscience et de maturité républicaine, d’autre part.

  1. Mission Nouvelle porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale la prolongation automatique du mandat des sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs et vice-gouverneurs de la RD Congo, au su et au vu de toutes les autres institutions que compte l’État Congolais : un fait anticonstitutionnel grave traduisant éloquemment le manque de respect et de considération vis-à-vis du peuple congolais.
  2. S’agissant spécialement des entités institutionnelles, les occupants du sénat actuel sont en déchéance depuis le 14 mai 2012, du simple fait qu’il a été installé le 14 mai 2007 pour un mandat électif de 5 ans, conformément à l’article 105, alinéa 2 de la constitution du 6 février 2011.
  3. Chose curieuse et gravissime, les 108 sénateurs se prévalant de la majorité présidentielle, de l’opposition et indépendants continuent à siéger au Sénat congolais sans mandat du peuple, par une interprétation frauduleuse, erronée et contre-républicaine de l’alinéa 2 de  l’article 105 de l’actuelle constitution de la RD Congo. Ils en sont déjà à la huitième année : un acte politique scandaleux et honteux, en plein XXIème siècle! Cependant, les théories classiques et pratiques courantes des experts reconnus mondialement sur le droit constitutionnel et les sciences politiques attestent que le deuxième alinéa de l’article 105 de la constitution du 05 février 2011 stipulant que « Le mandat du sénateur commence à la validation des pouvoirs par le Sénat et expire À L’INSTALLATION DU NOUVEAU SÉNAT » suppose et exige les conditions ci-après : (1) l’organisation des élections  à intervalle régulier, (2) un processus électoral pleinement en cours, (3) un calendrier électoral précis, (4) une attente imminente des résultats électoraux et de la cérémonie d’investiture. Ce  n’est pas dans un contexte d’incertitude politique –comme celui de la RD Congo actuellement- traduit par l’illisibilité, l’invisibilité et la précarité de l’avenir démocratique et, surtout, l’absence de la date des élections correspondantes, notamment l’élection sénatoriale qu’il faille appliquer cette disposition constitutionnelle.
  4. Joseph Kabila Kabange, actuel président de la République démocratique du Congo,  a failli remarquablement à ses prérogatives constitutionnelles. Lesquelles prérogatives lui exige, entre autres, par l’article 69 alinéa 2, de veiller au respect de la constitution qui assure, en son article 11,  la jouissance des droits politiques aux congolais dont la participation aux élections à un intervalle régulier. Par son manquement à l’article 69 alinéa 3, lui confiant la tâche capitale d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et institutions ainsi que la continuité de l’État, l’actuel président de la république, a tacitement permis à des personnes dépourvues de la confiance du peuple depuis plus de 30 mois, de continuer à représenter ce dernier en légiférant et en assurant le contrôle du gouvernement, des entreprises et des services publics, moyennant rémunération par le trésor public.
  5. Le discours de Joseph Kabila Kabange, actuel président de la RDC, sur l’État de la nation devant l’assemblée nationale et un sénat illégal,  lundi 15 décembre 2014, en dépit des conseils publics -et non des injonctions - sur le respect des dispositions de la loi fondamentale, est une preuve irréfutable de son intention de violer à sa volonté et de manière répétitive la constitution de la république, de demeurer en profonde contradiction et dissonance avec les règles démocratiques, d’une part, et d’accepter d’assumer un contentieux historique entre lui, son régime politique et le peuple congolais accomplissant sa remontée de conscience et de maturité républicaine, d’autre part.
  • Le rôle néfaste du pouvoir en place dont la mauvaise foi, la mauvaise gouvernance économique, l’aventurisme et le tâtonnements politiques précipitent scandaleusement des millions de jeunes congolais dans la vieillesse et à la mort, sans qu’ils sachent un seul jour profiter de la vie en goûtant à ses délices et accomplir leurs projets et ambitions comme tous les jeunes à travers le monde : une jeunesse fortement « Kangourisée » dont certains d’entre eux naissent, grandissent, enfantent, élèvent leurs enfants et meurent - majoritairement sans testament - sous le toit parental, en léguant des dettes, même pour les plus petits et durs morceaux du pain!

À la lumière de ce qui précède,

  • Considérant la perte dramatique des repères éthiques parmi les élites et personnes placées au sommet de l’État congolais confirmant le constat amer de l’ancien président sénégalais et secrétaire général à la Francophonie, Abdou Diouf, qui affirmait dans son discours d’ouverture du XVème sommet de la Francophonie ce qui suit : « Dans ce monde secoué de convulsions, fracturé par les inégalités, démuni face à des menaces nouvelles, dans ce monde en proie à une crise économique persistante, dans ce monde en perte de repères et de valeurs, dans ce monde en manque de régulations et d’éthique, dans ce monde encore trop peu soucieux du futur crépusculaire qu’il pourrait bien léguer aux générations à venir, dans ce monde sans cap et sans capitaine,… »
  • Considérant que la fraude et la tricherie sont plus que jamais érigées en mode d’accession, de conservation ou de maintien au pouvoir en RD Congo;
  • Étant donné que la RD Congo est aujourd'hui le plus grand paradoxe "élite, source de l'ignorance, de l'obscurantisme, de la décadence, de la petitesse et du malheur collectifs"
  • Considérant l’achat de conscience de certains responsables des organes de médias siégeant dans des institutions illustrant parfaitement l’idée de la « RDC, une République des inconscients » qui brillent par la cécité politique en bradant remarquablement le rôle noble du quatrième pouvoir pour la recherche immodérée des intérêts égoïstes : une trahison troublante!
  • Étant donné le silence complice de toutes les institutions du pays sur l’illégalité et l’illégitimité du sénat, des assemblées et gouvernements provinciaux actuels;
  • Considérant la défaillance institutionnelle dans la sauvegarde des droits au vote régulier du peuple congolais;
  • Considérant l’absence d’un calendrier électoral global et des ressources financières conséquentes pour l’organisation des élections;
  • Considérant que le rôle néfaste du pouvoir en place dont la mauvaise foi, la mauvaise gouvernance économique, l’aventurisme et le tâtonnements politiques précipitent scandaleusement des millions de jeunes congolais dans la vieillesse et à la mort, sans qu’ils sachent un seul jour profiter de la vie en goûtant à ses délices et accomplir leurs projets et ambitions comme tous les jeunes à travers le monde : une jeunesse fortement « Kangourisée » dont certains d’entre eux naissent, grandissent, enfantent, élèvent leurs enfants et meurent - majoritairement sans testament - sous le toit parental, en léguant des dettes, même pour les plus petits et durs morceaux du pain!
  • Estimant que la formation d’un nouveau gouvernement constitué principalement par les personnages ex-belligérants ou compagnons de rébellions de triste mémoire de premières années d’indépendance du pays (Palu) et des quinze dernières années (MLC et RCD) est purement et simplement une recette visant essentiellement la consolidation du système politique actuel, sans objectif de l’amélioration effective des conditions de vie et d’existence du peuple congolais, un système ayant avili à de monstrueuses proportions la grande majorité des populations congolaises;
  • Considérant que les Congolaises et Congolais de l’étranger, travaillant dur et soucieux du bonheur largement partagé en harmonie avec leurs frères et sœurs vivant et veillant sur le territoire national, ont, en une majorité écrasante, prouvé leur sens de patriotisme, leur engagement pour les valeurs démocratique, l’unité nationale et la solidarité internationale;
  • Estimant que nul n’est censé ignorer la loi, en l’occurrence les personnalités publiques telles que le président de la république, les présidents de deux chambres du parlement, les sénateurs, les députés provinciaux, les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces,

MISSION NOUVELLE

EXIGE :

  • (1) L’arrêt immédiat de représentation du peuple congolais et de service à tous les sénateurs, députés provinciaux, gouverneurs et vice-gouverneur des provinces en déchéance constitutionnelle;
  • (2) L’ouverture d’un contentieux à charge des sénateurs, députés provinciaux, gouverneurs, vice-gouverneurs des provinces en déchéance  et leurs ministres provinciaux sommés à rembourser les dizaines de mois de rémunération indûment perçue du trésor public : une mission à accomplir par un gouvernement post-kabiliste crédible aux yeux du peuple et de la communauté internationale

Par ailleurs, afin de contraindre tous ces acteurs institutionnels réfractaires aux règles démocratiques et constitutionnelles à s’effacer rapidement et complètement de la vie politique et institutionnelle du pays et ce, conformément aux dispositions de l’article 64 alinéa 2 reconnaissant à tout congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui exerce le pouvoir en violation des dispositions de la constitution,

...tous les opposants qui continuent à siéger dans ce sénat illégal sont assimilés aux collabos et ennemis du peuple congolais et appartiennent évidemment au camp réfractaire aux règles démocratiques et constitutionnelles ainsi qu’à la famille politique de Joseph Kabila Kabange

MISSION NOUVELLE, prenant à témoin la communauté internationale,

RECOMMANDE, particulièrement à tous les jeunes congolais en précipitation continuelle vers la vieillesse par la misère, la pauvreté, l’illisibilité, l’invisibilité et la précarité de l’avenir et, généralement, à tous les congolais, où qu’ils se trouvent et quoi qu’ils vaillent professionnellement, du travailleur le plus expérimenté au plus ancien chômeur CE QUI SUIT :

  • Empêcher les « Sénateurs en déchéance » de siéger et d’agir au nom du peuple à partir du 26 janvier 2015 à l’intérieur et à l’extérieur du pays. S’agissant de l’étranger, comme d’habitude,  tous les leaders congolais du combat démocratique résidant en Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe et en Océanie rempliront pleinement leur rôle contre cette association des malfaiteurs institutionnels
  • Obtenir CONSTITUTIONNELLEMENT et À COURT TERME le départ de Joseph Kabila Kabange et sa suite politique constituant une association des malfaiteurs institutionnels

Il convient de souligner que tous les opposants qui continuent à siéger dans ce sénat illégal sont assimilés aux collabos et ennemis du peuple congolais et appartiennent évidemment au camp réfractaire aux règles démocratiques et constitutionnelles ainsi qu’à la famille politique de Joseph Kabila Kabange

Enfin, MISSION NOUVELLE lance un vibrant appel à toutes les jeunesses du monde, épris de paix, de solidarité et de justice, à s’impliquer positivement dans le choix des politiques des gouvernements de leurs pays respectifs en rapport bilatéral et multilatéral avec la RD Congo, un partenaire affaibli et transformé en facteur absorbant dans les concerts des nations à la suite de la crise de la médiocrité de ses acteurs politiques et ses élites civiles et militaires égoïstes.

Elle lance également un appel vibrant à toutes les jeunesses des partis politiques des pays misant sur les règles démocratiques et constitutionnelles dans l’organisation et le fonctionnement de l’État à s’impliquer plus que positivement dans le choix des politiques de leurs formations politiques respectives vis-à-vis de la RD Congo, afin que celle-ci et ses citoyens ne constituent jamais un obstacle ou un facteur absorbant pour le développement et la prospérité des autres peuples de l’Afrique et du monde


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