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Grand témoignage

Couple Kabila-Matata: premier responsable de la non-tenue des élections

Depuis décembre 2011, des résultats douteux du reste, avaient plébiscité Joseph Kabila Kabange, vainqueur des élections de 2011 face à Etienne Tshisekedi tout-feu tout-flamme ayant, selon certaines personnes, obtenu toutes les garanties des chancelleries occidentales en vue de le porter « cette fois-ci » à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo (RDC) après beaucoup de tumultes. Quelles que soient l’organisation et la qualité des résultats, une chose est certaine : « Joseph Kabila Kabange et Matata » ont gouverné sans succès la RDC  depuis 2012.

Les conséquences de cette gouvernance a impliqué aussi des responsabilités, essentiellement en ce qui concernent les élections comme gage de la souveraineté nationale. Premièrement, l’article 3, alinéa 2 stipule que « Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice du pouvoir. La loi fixe les conditions d’organisation du pouvoir ». Une interprétation simpliste de cet article veut que, dans l’esprit de respecter le peuple comme souverain primaire, soient organisées des élections démocratiques et transparentes selon un intervalle régulier. Certes, cela exige des moyens financiers et humains dont le rôle devrait être assumé par la Commission Électorale Indépendante (CENI) en toute impartialité pour garantir la paix sociale et l’équilibre des forces géopolitiques. Depuis 2006, la CENI n’a jamais prouvé son impartialité, ça c’est un autre débat. Conformément à la constitution, le gouvernement présente au parlement sur une base annuelle le budget national qui est discuté et adopté au parlement. Ce budget comprend entre autre le fonctionnement de la CENI et le coût d’organisation au bout de cinq ans. Ainsi, lorsque la gestion est transparente et le budget bien élaboré, il n’y a aucune raison qu’au bout de cinq ans que le pays tombe dans un schéma de dialogue inclusif sous prétexte de décrisper l’espace politique. Si des pays africains naturellelemt plus pauvres que la RDC ( à  l’exemple du Kenya, du Ghana, du Sénégal) sont capables d’organiser des élections nationales et subnationales à intervalle régulier, en plus d’assurer un espace politique où le pouvoir aussi bien que l’opposition, ont droit au chapitre, malgré certains désaccords d’approche et d’opinion, il n’y a aucune raison qu’un pays riche aussi que la RDC arrive en sa cinquième année pour enfin dire à son peuple les moyens financiers pour organiser les élections font défaut. En même temps, on apprendrait officieusement que des membres de la présidence et du gouvernement Matata se sont bougrement enrichis avec des montants faramineux qui dépassent les montants nécessaires pour l’organisation des élections.

Le dialogue politique et inclusif par la bouche de son modérateur Edem Kodjo vient de conclure un accord avec « une frange minoritaire de l’opposition », les élections présidentielles et législatives seraient organisées dans les prochaines années suivant l’expiration officielle de l’actuel président de la république, les membres de l’assemblée nationale et d’un sénat illégal depuis 2011.

Dans ce contexte, un constat et deux questions viennent à l’esprit de tout observateur averti. L’organisation des élections fait partie intégrante de l’action gouvernementale en ce sens qu’il est de ses responsabilités de pourvoir l’organe d’exécution (CENI) des moyens matériels, humains  et financiers afin d’organiser dans les délais requis des élections démocratiques. Or, il s’avère dans le cas d’espèce, que le gouvernement Matata au pouvoir d’avril 2012 en novembre 2016 n’a pas été capable d’organiser les élections. Par ricochet, le président de la république, le gouvernement et reste des institutions  ne méritent plus la confiance du peuple. Sous d’autres cieux, tous les animateurs institutions seraient purement et simplement démissionnaires sans autre forme de procès. D’où les deux questions suivantes et qui sont reliées:

  1. Quelles garanties la présidence de la république et le gouvernement Samy Badibanga donneront-ils au peuple RDCongolais pour que ce dernier soit convaincu que les élections seront organisées dans les 18 mois qui couvrent l’accord politique du 18 octobre 2016?
  2. Comment comprendre que le gouvernement Matata ait été incapable d’organiser les élections au bout de 5 ans? Plus haut nous relevions qu’il ne mérite plus la confiance du peuple étant donné qu’il a failli à une de ses missions en tant que gouvernement. Pire encore, cette situation met à nu la mauvaise gouvernance qui règne dans ce pays depuis la nuit des temps. Le peuple doit-il continuer à faire confiance à des institutions dont la mauvaise gouvernance est manifeste et que les preuves d’enrichissement facile se multiplient : un bâtiment inauguré très récemment à Dar-es-Salam qui devra abriter les services des douanes et accises au mépris des règles sur les marchés publics en RDC; des avoirs gelés dans les pays développés appartenant aux « honorables » et/ou leurs proches.

En conclusion, quelle que soit l’évolution de la situation politique en RDC concernant l’organisation des élections, une chose est certaine est qu’il y a une crise de confiance que les gouvernants ont créé mais qui va être difficile à remonter, compte tenu des pressions à la fois internes et externes. Cent Tambours Mille Trompettes (CTMT) veut donner un conseil à la classe politique RDCongolaise actuelle, pouvoir et opposition incluse : le pouvoir est mielleux mais la fin est souvent tragique. Il suffit de se souvenir du Feu Maréchal Mobutu puissant pendant 32 ans mais est allé mourir dans une terre inconnue, loin de siens. 


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