Un bonus diplomatique : depuis le 31 octobre 2014, S.E.M. Miguel Oyono Ndong Mifumu assure les  fonctions d’ambassadeur de la Guinée Équatoriale en France et en Suisse, avec résidence à Paris

S.E.M. Miguel Oyono Ndong Mifumu a été nommé ambassadeur de la Guinée Équatoriale en France à la suite du décret du 18 juillet 2014 pris par le président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo. Il a remplacé à ce poste Madame Mariola Bindang Obiang, initialement arrivée à Paris en mai 2011 pour y exercer les fonctions de déléguée permanente de la Guinée équatoriale auprès de l’UNESCO, puis appelée à assumer, dès juillet 2012, les lourdes fonctions d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Guinée équatoriale en France.

Un bonus diplomatique : depuis le 31 octobre 2014, S.E.M. Miguel Oyono Ndong Mifumu assure les  fonctions d’ambassadeur de la Guinée Équatoriale en France et en Suisse, avec résidence à Paris. Et, c’est à la même date, le 31 octobre 2014, que Miguel Oyono Ndong Mifumu a présenté ses lettres de créance au président français, François Hollande, au Palais de l’Élysée, à Paris.

Nous sommes membres de la zone franc, nous faisons partie de la francophonie, et le français est notre langue officielle, tout cela par notre seule volonté. Parce que si on y regarde de près, nous n’avons aucun passé colonial avec la France. Rien ne nous y prédestinait. Et personne ne nous a obligés à opter pour la francophonie. Quel autre pays non francophone a posé de tels actes ?

Ce personnage familier au couple présidentiel équato-guinéen est ainsi chargé de réchauffer l’axe Malabo-Paris. Comme en toute relation bilatérale, cet axe est en certains points marécageux et jalonné de quelques embûches. Lors d’un entretien avec  « Diaspora-News », S.E.M. Miguel Oyono Ndong Mifumu  avance: «  Notre mission première est d’entamer un dialogue ouvert, sincère avec la France. Nous voulons être un interlocuteur valable de mon pays ici afin, justement qu’il y ait un échange constructif entre nous. Nous sommes membres de la zone franc, nous faisons partie de la francophonie, et le français est notre langue officielle, tout cela par notre seule volonté. Parce que si on y regarde de près, nous n’avons aucun passé colonial avec la France. Rien ne nous y prédestinait. Et personne ne nous a obligés à opter pour la francophonie. Quel autre pays non francophone a posé de tels actes ? Nous espérons seulement que nos efforts seront reconnus et que la coopération entre la France et la Guinée Équatoriale sera excellente, et que la France soit un partenaire privilégié pour nous. Le fait d’avoir pour voisins deux grands pays francophones a aussi compté. Et nous faisons en sorte de protéger notre espace, linguistique, économique et culturel. Notre coopération avec la France gagnait à être renforcée. Et nous nous y attellerons. »

Homme de main du président Theodoro Obiang Nguema, Miguel Oyono Ndong Mifumu. Originaire d’Eseng-Enog (district de Mikomeseng), et chimiste de formation, a été ministre, dès 1982, chargé, tour à tour, de l’Agriculture (1982-1993) et des Affaires étrangères (1996-1999), puis Vice-Premier ministre (1996-2001), avant d’exercer la fonction de Conseiller présidentiel chargé des missions spéciales (2004-2012), puis celle de Ministre de l’Agriculture et des Forêts (2012-2014). Au total, sur 35 ans de regne de Theodoro Obiang Nguema Mbasogo, Miguel Oyono  Ngong Mifumu totalise environ 33 ans de vie en haut fonctionnaire et dignitaire du régime en place.

Entre autres projets gouvernementaux à son actif, le plan d’industrialisation 2020 focalisé  sur le développement de grandes unités agroindustrielles composées d’huile de palme, de manioc, de banane, de la canne à sucre et de l’horticulture d’exportation. Un vaste projet en perspective de l’ « après pétrole » qui a inspiré le slogan du président Theororo Obiang Nguema Mbasogo : « Semons et Plantons le Pétrole! ».

Ces dernières années, la Guinée Équatoriale a considérablement amélioré ses infrastructures de base, tels que les routes, l’électricité, l’eau potable, les ports et les aéroports. Le code forestier a également été modifié pour mieux contrôler et assurer de manière optimale la gestion et l’exploitation des forêts.