Alain Daniel SHEKOMBA OKENDE

Pour le Retour à la Révolution Républicaine en RD Congo

« Ce message se fixe un modeste objectif, celui de poser les préalables au succès de la prochaine révolution sociopolitique en RD Congo. Il est précisément question de  réveiller les valeurs et qualités absorbées par les exigences d'une succession des systèmes politiques aux contours démocratiques et républicains flous, afin de réussir une révolution véritablement républicaine au pays. Grâce aux attitudes néo-missionnaires, la RD Congo sera, en effet, une citadelle des bâtisseurs et de l'harmonie.

C’est  également un vibrant appel pour la libération d’une démocratie longtemps confisquée et embrouillée, d'en haut, par une certaine élite et les politiques, et caricaturée quotidiennement, d'en bas, par une population en quête perpétuelle de son salut, d'un système politique sûr garantissant une prospérité et un bien-être durable à partager constamment avec les autres peuples de la planète. »

 

Après deux révolutions manquées/inachevées par le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), créé en 1967 à la suite du coup d’État militaire de Mobutu le 24 novembre 1965, et l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), mettant en déroute le système mobutiste le 17 mai 1997, une troisième révolution plus républicaine qu’une caste des privilégiés de la république, un conglomérat d’aventuriers ou une dynastie s’annonce à l’horizon…

Une révolution  mentale et  politique qui obtiendra tranquillement le désarmement un à un des milices, des forces négatives ou des révoltés de l’injustice et des tortures sociales de l’État, afin de les entraîner vers un nouveau pacte social plus sécurisant à tous et une renaissance géopolitique et géostratégique de la République démocratique du Congo.

Avec de lourdes pertes en vie humaine depuis des années parmi les populations, la violence armée se révèle actuellement une option de triomphe politique en voie de caducité en RD Congo et n'offre pas les chances d'un exercice du pouvoir aisé, large, stable, fructueuse et durable. 

Seule une révolution démocratique, républicaine, mentale et tranquille peut tirer tout le monde au pays de la spirale des péchés liés à la gestion des biens du pays, à la préservation des valeurs et à l'ouverture avertie au reste du monde:  sauver, et ceux qui sont au pouvoir, et ceux qui sont dans l'opposition institutionnelle ou non instutionnelle, et le peuple congolais.

À l'issue des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 très largement contestés, il se dégage visiblement des incohérences politiques, économiques et sociales dans la gestion de la république. L'hybridisme institutionnel ne peut permettre aux détenteurs du pouvoir d'État dans ce pays d'entraîner, à l'heure actuelle, les énergies physiques, morales et intellectuelles nécessaires au retour de la paix, à la stabilité sociopolitique, à la croissance et à la révolution républicaine en RD Congo, ce géant minier doté des potentialités hydrauliques incommensurables à l’échelle mondiale.

Le président actuel de la RD Congo, dont l’autorité et la légitimité sont plus que jamais contestées, se trouve dans l'incapacité avérée de mobiliser à long terme des énergies intellectuelles et multiformes dont a grandement besoin le pays pour sa réaffirmation au cœur du continent africain ainsi que sa large ouverture et son intégration à la vie politique, économique et socioculturelle internationale.

Concrètement,  l'autorité morale des institutions actuelles est sapée. Ces dernières n'ont pas la crédibilité politique suffisante pour mettre en œuvre, avec le concours de la majorité de la population, un programme de redressement socio-économique indispensable. Parce que l'homme de la rue n'est plus dupe des malversations au sommet. Des pratiques honteuses caractérisées par l'affairisme politique à outrance ramenant, jour après jour, le peuple congolais dans des ruines insondables. L'affairisme politique ayant engendré l'émergence de "faux riches" et de "faux bourgeois" dégageant excessivement l'odeur de la pauvreté et de la misère à travers les rues et sentiers du pays! A ce rythme, la RD Congo risque d'être comptée pour longtemps parmi les plus grandes zones d'insécurité humanitaire de la planète.

Visiblement, quels que soient sa forme, ses méthodes, ses  stratégies, sa durée de gestation, les profils et les générations de ses animateurs, cette révolution arrive…Étant une nécessité pour les Congolais de tout bord, elle pourra donc être capable, avec l’indéfectible confiance et engagement des populations, de réaliser le miracle congolais. Comme il est vrai que la plus grande loi de la nature, c’est le changement!

Quel est ce type de réforme et politique monétaires qui se vante de la dédollarisation de la vie économique par l'impression et la mise en circulation des coupures à valeur faciale élevées pendant que la grande majorité des consommateurs congolais achètent de plus en plus des denrées alimentaires et les produits de première nécessité en très petits morceaux tels le poulet, le poisson, le pain, la boite de tomate, la gousse d'oignon, le savon, etc.? 

Parmi les faits qui exigent le changement figure la question monétaire : depuis des décennies, la monnaie nationale, un si important attribut de souveraineté, est à dessein sabotée d’en haut par les dirigeants. A grande échelle, elle a constitué et constitue encore une source d’exploitation et d’appauvrissement des populations par ces derniers.

Quel est ce système d'évaluation de la bonne santé économique nationale qui se vante de la stabilité du cadre macroéconomique et de la monnaie nationale face au dollar américain pendant que, jour après jour, la grande majorité des congolais perdent drastiquement du poids sur la balance, tout en demeurant éternellement demanderesse de l’assistance multiforme dans le cadre de la solidarité familiale et internationale? La qualité et la possibilité de la vie étant toujours aléatoires sur le territoire national. Pire encore, les gouvernants vont jusqu’à truquer leurs comptes nationaux en ignorant l’apport de la diaspora aux ménages congolais, de la même manière qu’ils ont ignoré politiquement cette diaspora en la privant du « droit de vote ».

Quel est ce type de réforme et politique monétaires qui se vante de la dédollarisation de la vie économique par l'impression et la mise en circulation des coupures à valeur faciale élevées pendant que la grande majorité des consommateurs congolais achètent de plus en plus des denrées alimentaires et les produits de première nécessité en très petits morceaux tels le poulet, le poisson, le pain, la boite de tomate, la gousse d'oignon, le savon, etc.? Et sans couteau tranchant, il est aujourd'hui très difficile d'écouler certains produits de première nécessité et denrées alimentaire sur le marché congolais. Car, en tant que vendeur, il faut fractionner les unités industriellement produites afin de correspondre au pouvoir d'achat de la majorité des congolais!

Quelle est cette politique monétaire qui vise la revitalisation de la vie économique nationale par l'usage prioritaire de petites coupures de FC au 30 juin 1998 - avec promesse de fabriquer des pièces de FC-, d'une part, et par l'impression et l'émission de coupures à valeur faciale élevées en 2012, d'autre part,? Pendant que  le premier responsable de la politique monétaire a été le même depuis juillet 1997. Pourquoi n'avait-il pas conseillé l'impression et l'émission des coupures à valeur faciale élevée pour le 30 juin 1998, pendant que la dédollarisation de l'économie nationale était déjà un défi réel à relever depuis des décennies, d'une part, et les consommateurs n'achetaient pas encore les denrées alimentaires et produits de première nécessité en très petits morceaux comme il en est le cas aujourd'hui, d'autre part?

Autant des questions qui prouvent à suffisance le tâtonnement, les expérimentations hasardeuses, l'aventure de mauvais goût, la prestidigitation en matière de politique monétaire et les options paradoxales de l'autorité monétaire. Ces prestidigitations monétaires, présentées comme moyens de réduire les dépenses publiques,  constituent, en réalité,  une source d’accumulation exponentielle des fortunes par les hauts responsables des opérations monétaires de grande envergure et, surtout,  d’accroissement de la pauvreté et de la misère du peuple congolais.

Le peuple a déjà tout compris…Il va bientôt sonner son temps de réagir proportionnellement aux coups encaissés pendant des décennies, en se réappropriant pleinement son pouvoir au titré de «Néo-missionnaire».

Une révolution tranquille et républicaine arrive…Évidemment, les élections libres, démocratiques et transparentes étant sa voie d’accomplissement.

Une telle révolution va progressivement réconcilier le peuple congolais avec sa vocation de bâtisseur au cœur du continent africain et reconnecter ce dernier harmonieusement  avec les visions constructives des autres peuples du monde.

La réussite de cette nouvelle mission est préalablement tributaire de la prise de conscience et/ou de la repentance des composantes-clé de la société congolaise : l’élite, l’église, la femme, la jeunesse, les journalistes, les vedettes musicales et comédiens, les éléments de l’armée et la police…le peuple et le gestionnaire des biens publics, également.

 

De l'Élite

L'élite congolaise a trahi remarquablement le peuple. Par un sophisme à effet boomerang, elle a contribué à la désorientation de l'opinion publique, à la montée des antivaleurs et, comme l'affirme bien le professeur Kâ Mana, à la culture de l'imbécillité collective. Par conséquent, elle est, elle-même, la principale et la plus grande victime de cette attitude contre-républicaine. L’ouvrage intitulé «La responsabilité des intellectuels dans la crise en RD Congo » soutient aussi cette thèse. Dans la vie civile, militaire ou policière, l'élite congolaise est presque effacée de la fonction publique internationale où la technocratie des diplômés congolais est mise en doute : les congolais sont de moins en moins nombreux comme hauts fonctionnaires permanents ou membres du personnel technique que délégués ou représentants pour des postes politiques, s’agissant de la présidence ou de l’administration tournante. Les bêtises, l’incompétence, le gain facile et l’aventurisme de faux diplômés congolais sont nettement stoppés aux frontières du pays par les organisations et organismes internationaux. Entre-temps, la subjectivité bat son plein dans l’évaluation des apprenants dans les universités et instituts supérieurs congolais. Les problèmes de la RD Congo devenant de plus en plus nombreux et complexes pendant que la qualité des personnes appelées à les résoudre laisse à désirer.

L’élite RD Congolaise, s’il en existe une, a complètement rejoint sans vergogne le bas de l’échelle, envoyant aux calendres grecques toutes les années de souffrance et de frustration qu’elle a passées dans les universités des pays développés afin d’acquérir les connaissances nécessaires en économie, sociologie, médecine, pharmacologie, sciences sociales et politiques, biologie, chimie, psychologie, communication, etc. pour espérer s’élever au-dessus de la mêlée et apporter au peuple congolais ce brin de lumière dont il a tant rêvé pour vivre dignement une vie heureuse et épanouie dans ce beau pays, « un don de Dieu ».

Incroyable mais vrai, pendant que la mondialisation est une réalité incontournable aujourd’hui, l’élite congolaise compte les plus grands tribalistes, les plus grands clientélistes, les plus grands corrupteurs, les plus grands corrompus et les plus grands saboteurs de la nation. Elle utilise constamment l'intelligence et la ruse pour des intérêts égoïstes et partisans. Elle s'efforce sans souci de faire triompher la mal soutenu par une majorité versée dans l'obscurantisme, sans manquer de promouvoir l'injustice, le favoritisme, la corruption, l'exploitation de l'homme par l'homme…et dissimuler la vérité pure et basique. Ainsi tombe-t-elle finalement, au moment où elle s’y attend le moins ou au soir de sa vie, victime de ses propres pièges, contre-vérités et demi-vérités, ses propres turpitudes, sa méchanceté, sa malhonnêteté...C'est normal qu'une telle personne tombe tôt ou tard sous l'effet boomerang de ses propres actes et choix contre la raison, la justice et la vérité. Voilà que la RD Congo est aujourd'hui le plus grand paradoxe "élite, source de l'ignorance, de l'obscurantisme, de la décadence, de la petitesse et du malheur collectifs"

Que cette élite sache qu’une révolution tranquille et républicaine arrive…  Par les urnes, avec un peuple véritablement vainqueur et une nouvelle race de dirigeants, elle sera un « tsunami », un choc indispensable pour rétablir l’homme RD Congolais sur le droit chemin.

 

 

De l'Église, Des représentants et assermentés de Dieu

L'homme de Dieu assiste et inspire le monarque ou le politique pour une gestion avertie et éclairée de la république. Il accompagne spirituellement le politique à la crainte de Dieu et de son peuple. Ce dernier incarne sur terre la grandeur, l'existence, l'omniscience, l'omnipotence et l'omniprésence de Dieu. Le serviteur de Dieu concourt à la bonne santé spirituelle, aussi à la protection physique et à la prospérité du peuple.

Malheureusement, il est indiqué, au sein des services de l'État et les entreprises publiques congolais, une montée spectaculaire du regroupement familial, clanique ou tribal, amical ou fraternel par la pratique honteuse de l'injustice sociale, des abus du pouvoir politique, ancestral ou traditionnel, des abus des autorités de l’église ou pastorale également.

 

L'église, sous toutes ses formes et doctrines, doit donner des signaux forts dans la lutte contre toute forme de corruption contre-républicaine, directe ou indirecte, visible ou invisible. Pourquoi ne pas SE SOUVENIR DU "NON, MERCI" de Jean Paul SARTRE, qui, en 1964, déclina même le Prix Nobel de littérature, simplement pour rester fidèle à ses options philosophiques et convictions spirituelles. Pourtant, un Prix Nobel est à la fois symbole d'un grand honneur au plan mondial et d'une récompense financière en lourdes couronnes suédoises!

 

Que des recommandations douteuses, subjectives, incompatibles et déstabilisatrices de l'État ou de l'entreprise commerciale congolaise: œuvres maléfiques des dirigeants politiques...mais également des assermentés et représentants terrestres de Dieu: archevêques, évêques, abbés, pasteurs, bishops, archibishops ont trempé dans des pratiques contre-républicaines pour se servir, servir sa famille, ses amis et connaissances, ses adeptes...tout en espérant toujours trouver un passage fluide vers le ciel!

De la corruption de sainteté: depuis la deuxième république, des assermentés et représentants terrestres de Dieu ont reçu et acceptent encore des cadeaux de la part des gouvernants incapables d'assurer le minimum vital au peuple. Pourtant, élevés à des fonctions supérieures à l'église, leurs conditions de travail et de vie sont davantage améliorées à la lumière d'importants moyens financiers et matériels dont dispose l'église. Les statuts, la doctrine, l'organisation et le fonctionnement de l'église originale ne prévoient nulle part ce type d'acquisition matérielle dégageant publiquement l'odeur de la corruption, d'une part, et creusant davantage les sentiers de la misère et de la pauvreté du peuple, d'autre part.

Que de véhicules tous neufs de marques Mercedes Benz, Mitsubishi Pajero, Toyota Prado et lourdes enveloppes en devises et en monnaie nationale remis aux assermentés et représentants du Très Haut par des pouvoirs politiques dépouillant, avilissant, appauvrissant et terrorisant le peuple congolais. Ils sont nombreux les assermentés et représentants de Dieu, reconnaissant le gâchis en RD Congo en demi siècle d’indépendance, à avoir accepté ces types de cadeaux publiquement. Disons ensemble PLUS JAMAIS ÇA, À DÉFAUT DE RESTITUER PUBLIQUEMENT LES BIENS OU AVOIRS ENCAISSÉS. Tant qu'il n'y aura pas de changement de mentalités en matière de sources de signalés services, d'accumulation des biens et des avoirs individuels au sein des communautés des assermentés ou représentants de Dieu sur terre en RD Congo, il n'y aura aucune possibilité de changement de mentalités au sein des gouvernants, leurs collaborateurs, ayants droits et autres privilégiés du régime. Et le peuple continuera à payer lourdement les frais de la corruption, des détournements et gaspillages dans le trésor public.

L'église, sous toutes ses formes et doctrines, doit donner des signaux forts dans la lutte contre toute forme de corruption contre-républicaine, directe ou indirecte, visible ou invisible. Pourquoi ne pas SE SOUVENIR DU "NON, MERCI" de Jean Paul SARTRE, qui, en 1964, déclina même le Prix Nobel de littérature, simplement pour rester fidèle à ses options philosophiques et convictions spirituelles. Pourtant, un Prix Nobel est à la fois symbole d'un grand honneur au plan mondial et d'une récompense financière en lourdes couronnes suédoises!

Disons pour être sincère qu’il est normal que des erreurs surviennent dans la vie des hommes puisque nous ne sommes pas parfaits. Mais là où le bât blesse c’est lorsque des représentants de la sainteté choisissent le mensonge comme « mode de vie quotidienne ». Cela  dénote de la descente aux enfers de la société RD Congolaise. Pourtant l’apôtre Paul nous enseigne de rechercher avant tout le royaume des cieux. Où est passé ce principe sacré dans le chef de l’église? Lorsque les représentants de Dieu consacrent les divisions et les calomnies pour adhérer aux principes sataniques. Un examen de conscience sérieux est nécessaire car Dieu n’aime pas la mort du pécheur; il veut plutôt qu’il se repente.

 

De la femme

Au stade actuel de la situation politique, militaire et socioéconomique qui prévaut au pays, trois facteurs constitueront la pierre angulaire dans la structure du prochain gouvernement du progrès public qui prendra à bras le corps les nombreux et complexes problèmes du peuple congolais: la justice, l’éducation et le genre, marqué par la promotion des droits et la protection de la femme.

La révolution tranquille et républicaine arrive et devra définitivement mettre un terme à l’exploitation illicite des personnes vulnérables, dont la femme, une pratique érigée en RD Congo pour l’accès aux emplois et aux ressources financières et matérielles. Ces pratiques sont incompatibles avec les recommandations des organisations internationales sur la protection des personnes vulnérables. Issue des élections, Révolution tranquille et républicaine poursuivra comme objectif d’abolir sans condition cette forme honteuse d’exploitation de la femme en RD Congo.

Aujourd'hui, l'université terminée, ce sont les mêmes personnes qui leur ont appris le respect du bien commun, les ont chicotés et fait fouetter pour vol ou mensonge, les entraînent dans des pratiques contre-républicaines telles le détournement des deniers publics, la corruption, la règle du moindre effort, la culture de l'immédiateté...

Tout en condamnant la sous-représentation de la femme au sein des commissions permanentes de l'actuelle assemblée nationale, il convient de souligner que la promotion de la femme dans les sphères de décision sera le fruit des ambitions, des compétences attestées et du travail de qualité et de quantité supérieures. Au moment où des milliers des femmes crient haut et fort pour la promotion des droits de la femme, l'égalité des sexes, la parité institutionnelle et l'autonomisation de la femme, celle-ci doit définitivement mettre fin à son habitude légendaire de se déclarer abusivement "être faible" et demeurer dans l'attente paresseuse des libéralités, des faveurs, des largesses et des avantages divers non mérités de la part de l'homme.

Il sera donc question, par la participation active et pleine de la femme dans les sphères de décision et la consolidation des missions des maisons de la femme à travers le pays, de faire jouer pleinement à la femme son rôle contemporain et républicain en vue du développement rapide et harmonieux du pays. Replacer la femme dans ses responsabilités républicaines afin de réduire les charges et les responsabilités de l'homme, d'assurer un partage objectif, équilibré et rationnel des responsabilités et des charges diverses entre l'homme et la femme au sein de la famille et dans la société. Dans la vie civile, dans la police et l'armée. C'est aussi garantir l'harmonie sociale, en améliorant la santé mentale et morale des travailleurs et travailleuses congolais

 

De la jeunesse

La RD Congo n'est pas un État providence. Elle a pour vocation le développement national et durable par l'utilisation en priorité de ces meilleures compétences et ses travailleurs les plus compétitifs, les plus expérimentés qui engendreront rapidement la création des multiples emplois.

Par milliers, les jeunes ont été aveuglement initiés ou admis dans des clubs des prédateurs. Lesquels ne garantiront nullement ou durablement la jouissance paisible et durable ainsi que la préservation de tout ce qui est acquis par des moyens malhonnêtes ou des voies détournées.

La plupart des jeunes congolais se souviennent que, à l'école et à domicile, ils ont été fouettés, chicotés, sanctionnés sévèrement par les enseignants et les parents pour avoir subtilisé un stylo, soustrait une feuille de papier du cahier de son voisin de classe, pour avoir menti. Aujourd'hui, l'université terminée, ce sont les mêmes personnes qui leur ont appris le respect du bien commun, les ont chicotés et fait fouetter pour vol ou mensonge, les entraînent dans des pratiques contre-républicaines telles le détournement des deniers publics, la corruption, la règle du moindre effort, la culture de l'immédiateté...dans le seul dessein d'accumuler exponentiellement des biens ou de s'enrichir sans cause, sans avoir produit réellement en qualité ou en quantité ou volume de sa rémunération: ce qui constitue une forme d'exploitation de l'homme par l'homme. Ils sont très nombreux dans la fonction publique, dans la police, dans l'armée, dans la magistrature, des jeunes incompétents, paresseux, absentéistes, indisciplinés et fruit d'un recrutement fantaisistes ou sur des bases subjectives, occupant des postes et touchant des salaires mirobolants qu’ils ne méritent pas. Qu’ils sachent que leur enrichissement est malhonnête et sans cause. Sans motif objectif, ils ont  l'habitude, depuis des années, de rester immobiles et oisifs en faisant marcher et courir les autres au travail. Le vent de la révolution qui arrive les fera travailler en marchant et en courant comme tout le monde. Ils ne sont pas bons et dignes citoyens congolais. Car ils profitent injustement du travail et des énergies des autres citoyens. Parce qu’ils sont compatriotes bien aimés à ne pas laisser sombrer dans le chômage, la pauvreté et la misère, une solution toute teintée de méritocratie est déjà envisagée en leur faveur. Une admission aux enseignements leur sera d'ores et déjà réservée au Centre national d'évaluation et de recyclage en vue d'une renaissance professionnelle qui fera de tout congolais réellement un digne, respectueux et respectable agent de développement, au lieu de constituer un élément absorbant de l'économie nationale et une source de la misère et de la pauvreté des millions des congolais.

La RD Congo n'est pas un État providence. Elle a pour vocation le développement national et durable par l'utilisation en priorité de ces meilleures compétences et ses travailleurs les plus compétitifs, les plus expérimentés qui engendreront rapidement la création des multiples emplois. La RD Congo, traversant une crise multiforme, n'est pas en droit de favoriser et de protéger des personnes incompétentes, paresseuses et indisciplinées dans son système de production urgente, de reconstruction, de sécurité et de défense nationale et internationale.

...le mérite de la presse n'est pas simplement le fait de faire tomber un gouverneur de province, un ministre, un premier ministre, un gouvernement, un président, un roi ou un monarque, mais c'est surtout le fait d'aider au quotidien, par une abondante collecte, un meilleur traitement et de meilleures conditions de diffusion des informations, le plus misérable des congolais à s'approprier aussi les richesses du pays et de pouvoir obtenir durablement l'augmentation de ses revenus ainsi que l'amélioration de ses conditions de vie.

Jeunes favorisés dans les structures étatiques, l'heure a sonné de relire ses notes de cours et se replacer en bonne et due position, quant à sa carrière professionnelle. Que les jeunes se libèrent de ces clubs ou cartels qui ne sauront plus leur garantir leurs positions actuelles sans valeurs, ni compétences encore moins la discipline professionnelle requise. Tout jeune averti a aujourd’hui hâte d'être travailleur et bâtisseur d'une république éprise de justice pour le développement d’un monde plus juste et plus prospère.

Une opinion universellement reconnue épingle trois sources d'accumulation de richesse: le travail, l'héritage et la loterie. Cependant, tout découle fondamentalement du travail. Et, généralement du travail bien fait.  L'héritage et la loterie, à bien penser, trouvent leur origine indirectement dans le travail: l'héritage découle du travail généré par une ou plusieurs personnes au fil des années, des décennies ou des siècles, d'une part, et la loterie rassemble les masses d'argent émanant des travailleurs les mieux payés aux travailleurs les moins rémunérés ou les ouvriers, d'autre part. Même l'homme a hérité la terre que Dieu, d'après les saintes écritures, avait créée en ayant travaillé pendant six jours pour se reposer le septième jour. Donc, les jeunes doivent compter plus sur le travail que sur les faveurs ou le favoritisme, les largesses, les libéralités, le tribalisme, l'injustice pour s'enrichir et prospérer durablement. Penser autrement se révèle une ambition autodestructrice et sans lendemain...

 

Des journalistes

Universellement, la presse constitue le quatrième pouvoir. Cette position sociopolitique a été consolidée depuis la dénonciation et les investigations de Bob Woodward et Carl Bernstein, deux journalistes de Washington Post dans l'Affaire "Watergate" qui aboutit en 1973 à la démission du président des États Unis d'Amérique, Richard Nixon, surnommé "Le Magnifique".

Cependant, le mérite de la presse n'est pas simplement le fait de faire tomber un gouverneur de province, un ministre, un premier ministre, un gouvernement, un président, un roi ou un monarque, mais c'est surtout le fait d'aider au quotidien, par une abondante collecte, un meilleur traitement et de meilleures conditions de diffusion des informations, le plus misérable des congolais à s'approprier aussi les richesses du pays et de pouvoir obtenir durablement l'augmentation de ses revenus ainsi que l'amélioration de ses conditions de vie. La presse, dans une certaine mesure et à plus d'un moment de la vie nationale, a soutenu la propension des dictatures et des antivaleurs. Les journalistes congolais connaissent beaucoup de vérités et faits susceptibles de contribuer à l'accélération de l'amélioration de la vie démocratique, des droits humains, des conditions de vie de la majorité des congolais. Ce faisant, il faut avoir des convictions, posséder une certaine détermination même au prix de sa vie. C’est cela être journaliste engagé pour la cause des peuples.

En RD Congo, les journalistes ont souvent versé dans une forme de somnolence attitrée, parce qu’ils manquent de rigueur et d’impartialité. À ce titre, ils n'ont pas dévoilé les vérités et faits, suite aux violations répétées de la loi du 22 juin 1996 sur la liberté de la presse par l'autorité politique, moins par carence de l'encre ou par manque d'espace dans son journal, sa radio ou sa télévision encore moins par le refus du peuple de le lire, le suivre ou le croire. Le motif du silence est tout simple: l'accès égoïste au bien-être par l'accumulation des biens et avoirs en échange de la "congélation ou gel des informations et vérité édifiantes" dans les chambres et officines des détenteurs du pouvoir d'État.

Vraisemblablement, toute dictature soutenue ou auréolée ne manquera pas de produire, contre la corporation des musiciens et leurs familles, sa forme de misère, de pauvreté et de malheur… 

Ausculter l'espace médiatique à contre-jour permet de repérer des traitres et sapeurs de la république parmi les employeurs et les employés des certains organes de presse. Ils pensent rejoindre pour longtemps le club de "faux bourgeois" qui dégagent sans gêne l'odeur de pauvreté à travers les rues et les sentiers du pays. Au nom du principe de vases communicants, la misère et la pauvreté finissent mystérieusement à les rattraper, même au soir glacial de leurs vies. Oubliant, pas toujours en état d'ébriété ou d'amnésie passagère, que les chantres des régimes avilissant ont un succès éphémère...Ils déchantent toujours à la fin. Pourtant, ils croient tous, au départ, être capables de réinventer la roue de l'histoire...qui lamine facilement de minuscules idées ne sachant pas échapper aux règles du cosmos ou résister face aux épreuves du temps et de la nature.

...le premier principe de la stabilisation et de l'exercice démocratique en RD Congo voudra qu'au jour de la présentation de sa candidature pour intégrer la police ou l'armée congolaise, toute citoyenne ou tout citoyen congolais devra se représenter à l'esprit et inscrire dans son agenda de la vie qu'il ne deviendra jamais président de la République démocratique du Congo

 

Des musiciens et comédiens célèbres

Depuis la deuxième république, les musiciens ont été nombreux sous les paillotes, dans les salles d'attente, dans les salons, pendant des heures, pour solliciter des libéralités et largesses de la part des gouvernants incapables de leur assurer durablement les meilleures conditions de travail et de vie. Ils ont perdu des milliers d'heures d'inspiration de chef-d’œuvre dans l'attente des rencontres chez les acteurs politiques et institutionnels pour des intérêts égoïstes et éphémères contribuant à l'appauvrissement massif de leurs mélomanes et fanatiques. Il est plus que temps que les musiciens et comédiens célèbres s’engagent pleinement pour l'amélioration des conditions socioéconomiques de ces derniers et ils gagneront dignement et davantage en argent et en honneur. Des millions de mélomanes congolais dotés du pouvoir d'achat amélioré achèteront leurs produits et assisteront plus nombreux à leurs productions. Ainsi, avec effet multiplicateur à travers le monde, davantage les musiciens congolais feront l'objet de disques d'or et prix prestigieux dans le show-biz. Ils seront autant respectés et portés par le public local, national et international. Il est aujourd’hui malaisé d’évaluer combien des chefs-d’œuvre ils ont manqué de composer par des attentes interminables et non pertinents chez les acteurs politiques ou institutionnels. Que de nouveau "Maria Valencia", "V12", "Feu de l'Amour", "Kibwisa Mpimpa" manqués dans l'attente des libéralités et faveurs illicites de la part des dignitaires des régimes politiques depuis des décennies.

Vraisemblablement, toute dictature soutenue ou auréolée ne manquera pas de produire, contre la corporation des musiciens et leurs familles, sa forme de misère, de pauvreté et de malheur… Que la musique ou la comédie et leurs professionnels congolais soient réellement au service du peuple congolais, pour des grands et durables intérêts mutuellement partagés. Que la musique ou la comédie et leurs professionnels congolais soient également au service de la paix, de la stabilité et du développement durable de la RD Congo et du monde entier.

Sur ce tableau, il convient de souligner que les musiciens et comédiens peignent la société et à ce titre, ils sont les vrais ambassadeurs de la structure sociale du pays lorsqu’ils accomplissent leur travail en âme et conscience. Ils traduisent en arts les attentes de toute une société en même temps qu’ils plaident pour l’émergence d’un meilleur ordre national. Ils peuvent donc sans se sous-estimer être élevés au rang des gouvernants comme il a été observé dans le passé et ailleurs. Mais que vaudrait-il aux potentiels gouvernants qui ne peuvent se prendre en charge?

 

De l’armée et la police

S'agissant de l'armée et de la police, le premier principe de la stabilisation et de l'exercice démocratique en RD Congo voudra qu'au jour de la présentation de sa candidature pour intégrer la police ou l'armée congolaise, toute citoyenne ou tout citoyen congolais devra se représenter à l'esprit et inscrire dans son agenda de la vie qu'il ne deviendra jamais président de la République démocratique du Congo. Et le jour où son recrutement sera confirmé en tant que policier ou militaire, il lui sera aussi rappelé son exclusion à la vie politique et, partant, la perte du droit de briguer les hautes fonctions politiques dont la magistrature suprême.

Cependant, il lui sera révélé sa qualité de faire partie des composantes étatiques et des personnes à qui la république confiera ses moyens et matériels les plus importants, les plus stratégiques, les plus précieux et les plus sophistiqués permettant de constituer une forteresse en vue de la sauvegarde de l'intégrité territoriale, de la protection des personnes et de leurs biens. Un tel citoyen a exceptionnellement droit à l'excuse pour tout usage à bon escient de la violence ou des moyens dissuasifs en vue de préserver l'ordre, la paix, la discipline, la sécurité et la tranquillité au bénéfice de tous les congolais et de tous les étrangers ayant choisi la RD Congo comme seconde patrie, tous les étrangers de passage ou en séjour régulier en RD Congo, sans oublier les animaux (être animés) et espaces naturels constituant un échantillon représentatif de nos richesses naturelles particulières et exposés à des endroits publics.

Au nom de la loi et des instructions des métiers des armes, un tel citoyen sera autorisé à faire grand feu pour le profit de la majorité douce et accommodante du pays.

Par ailleurs, au cas où la tâche de la réforme et de la consolidation de l’armée se compliquait davantage, le transfert momentané de certaines tâches de la défense du territoire national aux forces des Nations Unies est envisageable.

 

Au peuple congolais,

Par des élections véritablement libres, démocratiques et crédibles, la RD Congo a ardemment besoin d’une révolution visant le bon usage et une réelle jouissance de la souveraineté par le peuple vis-à-vis de ses dirigeants et des autres peuples et dirigeants du monde : créer et développer l'art et l'esprit de toujours partager équitablement ce qu'on a hérité, semé, créé, produit, récolté ensemble.

La RD Congo n'est un pays maudit où les étrangers doivent s'appauvrir ou se retrouver sous le mur de lamentation. La RD Congo n'est un pays ensorcelé où son peuple prendra plaisir à voir les étrangers travailleurs expérimentés, investisseurs tenaces et persévérants quitter la RD Congo appauvris et larmoyants

Plus d’un demi-siècle après l’indépendance, la reconstruction et le développement de la RD Congo ne seront jamais l'œuvre d'une seule personne, une seule famille, une seule ethnie, une seule tribu, une seule province, une seule race, une seule culture, une seule religion, une seule nation...La reconstruction de ce vaste et géostratégique pays, en cette période de grandes manifestations de la mondialisation, ne peut être qu'une œuvre multiculturelle et multiraciale, multinationale: c’est par ses options politiques averties ou avisées, son sens d'ouverture aux autres peuples et à leurs atouts que le peuple congolais deviendra souverain éclairé et propriétaire averti de son territoire, artisan principal et maître de son destin. ....Ainsi, il sera joyeux et bon souverain au cœur du continent africain...Il sera joyeux souverain d'une citadelle des bâtisseurs. Il sera aussi heureux et bon souverain d'une citadelle de l'harmonie et des peuples du monde.

La RD Congo devrait effectivement être une vaste citadelle des bâtisseurs et de l'harmonie. Une terre hospitalière où il fera bon vivre pour tout le monde...une terre de bénédictions pour l'enrichissement matériel et spirituel de toutes les générations et de tous les hommes: les Américains, les Brésiliens, les Canadiens doivent s'enrichir en RD Congo; les Chinois, les Coréens, les Indiens, les Israéliens, les Japonais, les Libanais, les Pakistanais ont aussi le droit de s'enrichir en RD Congo, les Allemands, les Belges, les Français, les Britanniques, les Espagnols, les Grecs, les Hollandais, les Italiens, les Portugais, les Suisses ont pleinement le droit de prospérer en RD Congo; les Angolais,  les Sénégalais, les Camerounais, les Rwandais, les Burundais, les Ougandais, les Centrafricains, les Congolais de Brazzaville, les Zambiens, les Soudanais, les Tanzaniens, les Zimbabwéens, les Éthiopiens, les Érythréens, les Ivoiriens, les Maliens, les Guinéens, les Gabonais, les Japonais, les Malawites, Sud-africains ont aussi le droit de fructifier les affaires en RD Congo.

Des africains, des américains du nord, du centre et du sud,  des asiatiques, des européens et autres peuples de l'Océanie traverseront une ou des multiples frontières pour accéder en RD Congo. Ils y séjourneront en permanence ou temporairement et en toute sécurité, sans craindre une éventuelle expropriation de ses biens en tant que patron, travailleur expérimenté ou ouvrier, pour prospérer leurs affaires, s'enrichir davantage avec le précieux concours des Congolais - aussi profiteurs de meilleures conditions socioéconomiques - sous respect strict des lois de la RD Congo.

Il est de notoriété publique que c'est à l'étranger que des milliers de travailleurs congolais ont pu  croire à la prospérité matérielle durable pour leurs familles et leurs terres d’accueil respectives. Depuis les années 1980, des millions de congolais sont partis ailleurs, avec beaucoup d'énergies, à la recherche des communautés bien dirigées où la sueur de leur front ne peut rencontrer leurs larmes.

La RD Congo n'est un pays maudit où les étrangers doivent s'appauvrir ou se retrouver sous le mur de lamentation. La RD Congo n'est un pays ensorcelé où son peuple prendra plaisir à voir les étrangers travailleurs expérimentés, investisseurs tenaces et persévérants quitter la RD Congo appauvris et larmoyants. Comme cela fut en partie le cas en 1973 sous l'effet zaïrianisation, en septembre 1991 et en janvier 1993 lors des pillages  généralisés de triste mémoire.

L'enrichissement matériel et immatériel des étrangers en RD Congo fera non seulement  notre prospérité et notre développement économique, mais surtout notre fierté, notre prestige et notre grandeur dans le concert des nations.

Cet élan de coopération et de solidarité internationale doit être inspiré de l'intérieur du pays: le mukongo investira et s'enrichira dans le Kasaï, le luba s'installera et prospérera ses affaires dans le grand Kivu. Le Kivutien s'implantera et s'enrichira dans la province de l’Équateur et dans la Province orientale.

Parce qu’il faut entrer dans une nouvelle ère de coopération et de coexistence internationale, un peuple souverain doit avoir à la fois le sens de fructifier les actifs et de régler les passifs de son histoire. Savoir  procéder au pansement des plaies de l’histoire : P.E. Lumumba étant réhabilité en 2001 par la justice belge, il est également important d'élaborer un plan de réhabilitation des étrangers victimes de la zaïrianisation en vue de garantir constamment et durablement l’hospitalité légendaire des Congolais et la prospérité des activités économiques et commerciales entre la RD Congo et le reste du monde.

Incontestablement, le peuple congolais, de manière visible ou invisible, demandera les comptes de la république à tout acteur politique ou gestionnaire congolais, nouveau ou ancien, sous la couverture de l'opposition ou du pouvoir

Le mode de financement des opérations relatives à la création et au fonctionnement des partis politiques compromet sérieusement l'avenir de la démocratie et la souveraineté du peuple congolais : les opérations relatives à la création et au fonctionnement de la plupart des partis politiques nés après 1990 sont financées par le trésor public. Une des démarches fondamentales de la révolution consistera à  donner aux citoyens l'accès équitable à la richesse nationale afin de leur permettre de participer plus librement et pleinement à la vie démocratique au sein de leurs partis politiques respectifs. Contrairement, les mêmes personnes qui ont mis la main dans le trésor public pour s'enrichir et consolider leurs moyens et instruments de maintien d'obscurantisme, de domination et d'exploitation du peuple, vont pérenniser le système politique actuel. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Et le processus de démocratisation pataugera pour longtemps en RD Congo.

Une voie prometteuse de redonner aux années perdues de démocratie en RD Congo est de rappeler à chaque Congolaise et Congolais de s’engager dans une phase d’introspection personnelle et de reconnaître que, d’une certaine manière, nous avons tous participé à l’effondrement de ce géant africain qu’est la RD Congo. Des exemples peuvent l’étayer : corruption à l’école, vente des documents administratifs aux mépris des lois de la RD Congo, huit heures au travail et non huit heures de travail pour les fonctionnaires, achat des consciences, etc.

 

Appel à la conscience des gestionnaires des biens publics (anciens et actuels)

Incontestablement, le peuple congolais, de manière visible ou invisible, demandera les comptes de la république à tout acteur politique ou gestionnaire congolais, nouveau ou ancien, sous la couverture de l'opposition ou du pouvoir. Avec des institutions issues des élections crédibles, le trop perçu sera certainement restitué. Avec le concours de l’ère numérique, aucune autorité, aucun peuple, aucun lieu au monde ne saura couvrir durablement ou définitivement les abus et excès du pouvoir d’un gestionnaire public congolais. Ce dernier sera donc rattrapé dans toutes ses cachettes et retranchements visibles ou invisibles.

«Nous avons écouté des asiatiques libres d'expression en Afrique, en Amérique et en Europe. Nous avons eu des échanges constructifs avec des Américains et Européennes de la base et du sommet. Avec des amis et frères Africains, avertis et ancrés dans le renouveau de la vie internationale, nous avons débattu longtemps de l'avenir de l'Afrique et du rôle de la RD Congo dans le cadre du développement et de la stabilité dans ce continent. Somme toute, aucun des peuples africains, américains, asiatiques et européens écoutés ou rencontrés n'acceptera d'accueillir et de protéger tout affameur désigné du peuple congolais. Tous sont profondément scandalisés et choqués de l'émergence, en RD Congo, des milliers de « faux-bourgeois » dégageant quotidiennement et excessivement l'odeur de la pauvreté et de la misère à travers les rues et sentiers de la république».

Sauf imprévu surnaturel, il n'y a aucune possibilité de protection durable pour ce type de gestionnaire, même avec la complicité des autorités corrompues des pays d'accueil. Sans justice et réparations préalables, aucun lieu au monde ne garantit une protection et une jouissance paisible aux affameurs du peuple congolais.

 

Le bon usage du pardon

Reconnu à travers beaucoup de pays au monde dans le système judiciaire et aussi dans la plupart des livres saints, le pardon est également une valeur parmi tant dans une société aspirant à la stabilité, à l'équilibre et à une vie harmonieuse entre ses membres. Incontestablement, le pardon est une force qui libère à la fois l'auteur et la victime de l'offense, de la torture, de la diffamation, de la calomnie, de tout traitement dénigrant et inhumain. Chez bon nombre des croyants et populations africaines dont les bantoues, un pardon accueilli favorablement implique l'oubli définitif de l'affaire qui a froissé, lésé,  humilié,  blessé, crucifié ou torturé. Ainsi l'on assouplit davantage sa conscience et l'on étend aussi son cercle et ses zones d'actions et d'activités positives en faveur de l'humanité. Cependant, tout pardonné et sans crainte de représailles de la part de ses victimes, l'auteur du mal se retrouvera toute sa vie seul en lutte perpétuelle contre sa propre conscience qu'il ne saura jamais corrompre, ni mentir encore moins esquiver. D'où la nécessité de toujours faire bon usage du pardon, en accompagnant toujours ce dernier de la repentance véritable, afin de réduire l'incidence des remords et lourdes charges morales hautement destructrices à sa conscience. Sa propre conscience peut lui faire inlassablement la guerre toute la vie. Nuits et jours. Et la conscience agit davantage lorsque son détenteur se retrouve tout seul. Comme il est impossible d'avoir en tout lieu et tout moment de la compagnie humaine avec soi! On ne sait jamais se débarrasser de sa propre conscience qui capte et retient durablement les hauts et bas faits de sa vie. Et le péché ne dépend pas simplement des organes de l'ouïe et de la vue. Ce n'est pas parce que personne a vu ou entendu le mal être exécuté, qu'il n'y a pas péché. C'est devant Dieu et sa propre conscience, et non à la vigilance et aux connaissances faillibles des hommes, qu'on est comptable de ses péchés. Dieu et la conscience étant exclusivement, pour toute personne normale, omniprésents et omniscients. Quand on sait identifier personnellement les victimes de ses péchés visibles, invisibles, audibles et inaudibles, l'on peut donc sans tarder leur solliciter le pardon et, s'il y a lieu, procéder aux réparations ou aux cérémonies purificatoires.

 

A la jeunesse ambitieuse

Aux dirigeants congolais (anciens et actuels)

 

L'Histoire ne se choisit pas des Acteurs.

On se fait soi-même Acteur de l'Histoire.

Cependant, en ce troisième millénaire tumultueux de très grande imprévisibilité naturelle et artificielle, il est plus rassurant, plus responsable et, surtout, plus averti d'être Acteur et Porteur d'une Histoire reflétant  Grandeur, Valeur, Qualité et Prospérité d'un Peuple.

Excepté les fruits de l'héritage et les gains de loterie, l'idéal le plus pensable sur terre voudra que, dans le milieu urbain ou rural, le Pauvre soit seul responsable de sa Pauvreté et le Riche seul artisan de sa Richesse. Or il a été démontré que toute personne est capable de s’élever au-dessus de la pauvreté en secouant de façon engagée les pensées positives qui dorment au fond de tout homme. De cette manière, il est possible de dire adieu à la pauvreté et espérer un pays où chacun sera en train de construire « sa richesse ». La somme cumulée de toutes les richesses nous mènera incontestablement vers le bonheur collectif.

Depuis la plus ancienne antiquité jusqu'à ce jour contemporain, l'exploitation de l'homme par l'homme est le grand facteur commun responsable de lutte entre les classes sociales et politiques. 

Mais, face aux nouvelles aspirations des peuples et à la multiplication des   mouvements de contestation des injustices sociales à travers la planète,  l'avenir de ce système communautaire se révèle de plus en plus incertain et plus ruineux pour ses inspirateurs, ses partisans et ses bénéficiaires, matériellement et immatériellement.

Penser au contraire, c'est se déclarer inutilement la guerre contre de la loi cosmique imposant équilibre et harmonie entre les humains, du plus vieux chômeur au plus expérimenté travailleur.

 

 

Vive la RD Congo!

Vive le Peuple congolais!

Vive "Mission Nouvelle!"

 

 

 

TÉLÉCONFÉRENCE DE PRESSE

Présentation de la Mission Nouvelle

Samedi, 13 juillet 2014

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

En collaboration avec « Cent Tambours Mille Trompettes s.a.r.f. », un des fondateurs néo-missionnaires, Daniel Alain Shekomba Okende présente, en téléconférence de presse, la vision de « MISSION NOUVELLE » sur la RD Congo, l’Afrique et le monde, samedi 13 juillet 2014 à partir de 14 heures (temps universel)

L’accréditation à cette téléconférence se fait à la simple demande auprès de l’organisateur « Cent Tambours Mille Trompettes s.a.r.f. »  sur la page de contact du site www.ctmt.ca qui transmet l’invitation électronique

 

Le nombre de participants est limité !!!

Bienvenue !